Netsuzou Trap : NTR, tome 3 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 3
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Blessée par sa séparation d’avec Takeda, Yuma parle de sa solitude à Hotaru, son amie. Mais alors qu’elles sont dans les bras l’une de l’autre, le petit ami de cette dernière, Fujiwara, les prend en photo, et leur demande s’il peut les rejoindre…
Afin de dissiper le malentendu, Hotaru reste seule avec Fujiwara, mais Yuma ne peut pas s’empêcher de ressentir de sombres sentiments. Et quand elle chercher à mettre la lumière sur ceux-ci, tout ce que Hotaru lui répond, c’est qu’elle est « son amie la plus précieuse »…
Après le début de la nouvelle année scolaire, Yuma sent que Hotaru s’éloigne de plus en plus d’elle… C’est alors qu’elle l’aperçoit un soir en centre-ville…

J’avais hâte de découvrir ce qui allait se passer dans ce troisième tome puisque Fujiwara avait surpris Yuma et Hotaru dans une position particulièrement hot et il avait même pris une photo de la scène.
On pouvait s’attendre à ce que ça prenne une tournure malsaine, mais finalement, c’est très sage, presque trop

Il y a quand même quelques changements : nos héros entament leur année de terminale, Takeda et Yuma se parlent à nouveau, ils suivent des cours du soir. C’est alors que la jeune fille aperçoit Hotaru entrant dans un immeuble, elle la suit et découvre que son amie travaille dans un neko maid café en tant qu’hôtesse. Pourquoi ? C’est une bonne question. A-t-elle réellement besoin d’argent ? Ou ce travail a-t-il un lien avec la photo prise par Fujiwara ?
Je table plutôt sur cette seconde hypothèse, un petit chantage ne m’étonnerait pas, puisque le petit copain de Hotaru a envoyé le cliché à son frère… et le gérant du café a la même coupe que le frangin en question – enfin vu de derrière, ça me semblait identique.

On retrouve une certaine inégalité dans les illustrations : il y a quelques planches où les corps des personnages n’ont pas les bonnes proportions. Pas grand-chose de plus à ajouter.
C’est toujours un peu pareil que ce soit au niveau des dessins ou de l’histoire.
Ça n’avance pas vraiment. Les personnages font un pas en avant pour reculer de deux… comment veux-tu… comment veux-tu qu’i’s’tricotent un pull ?
Ça en reste au statu quo. J’avoue que je suis un peu déçue.

Birdcage Castle, tome 1 – Toutarou Minami

Titre : Birdcage Castle, tome 1
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Un beau jour, six lycéens se rendent dans un parc d’attractions désaffecté pour enquêter sur la disparition d’une camarade volatilisée sans laisser de traces. Mais à peine ont-ils mis les pieds dans ce mystérieux “château de la cage aux oiseaux” qu’ils perdent connaissance. À leur réveil, les lycéens sont enchaînés deux par deux… Parviendront-ils à sortir vivants de ce château truffé de dispositifs maléfiques disséminés çà et là par une inquiétante main invisible ?

J’ai acheté ce manga pour deux raisons : c’était un pack de quatre (deux achetés, deux offerts – je viens de découvrir que c’était une saga en quatre tomes, tout bénef) et les couvertures me plaisaient beaucoup.

Kumo a disparu sans laisser de traces. On l’aurait vue partir avec un garçon. Six de ses camarades se réunissent afin de la retrouver. Selon une légende urbaine, si un couple entre dans le château de la cage aux oiseaux, il en ressort unis pour la vie. Kumo a-t-elle été là-bas ?
En tout cas, c’est l’hypothèse de ses amis puisqu’ils s’y rendent et tombent dans un piège. Lorsqu’ils se réveillent, ils ont une collier de métal autour du coup et sont reliés à l’un de leur camarade. Un rapace leur donne les règles du jeu : ils doivent trouver le « hiboux bleu » qui, à priori, est le maître du jeu. Ils ont bien sûr des contraintes : ils doivent toujours agir par paire et il leur est impossible de revenir sur leur choix.

C’est un premier tome, ils découvrent le jeu, les règles, les conséquences mortelles s’ils ne s’y plient pas. Pour l’instant, ce n’est pas transcendant. L’intérêt tient dans les personnages.
Gin est sympathique, il est bizarre à parler tout seul, mais je caricature : il est évident que ça lui permet de structurer sa pensée et ça m’a fait sourire parce que je fais pareil. Je crois que je l’aime bien.
Je ne sais pas trop quoi penser de Kaede, de Yusuke ou de Aoï. Je crois que je les apprécie, mais ce n’est pas une certitude.
En ce qui concerne Yuki, je suis mitigée. Elle tombe à pic et c’est bizarre. Elle est extravertie et ça ne me plaît pas trop, son comportement est étrange : elle ne semble pas plus stressée que ça par la disparition de sa sœur Kumo.
Il reste Yuma que je déteste. C’est une sale gosse égoïste qui n’en fait qu’à sa tête et qui maltraite les autres sans vergogne.

J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai les prochains parce que j’apprécie grandement Gin et que je veux savoir ce qu’il va lui arriver.

L’Ombre du chardon, tome 3 : Suisen – Aki Shimazaki

Titre : Suisen
Saga : L’Ombre du chardon, tome 3
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Actes Sud
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Chef d’entreprise prospère, marié et père de famille censément comblé, Gorô se voit contraint de reconsidérer l’équilibre de son existence et de se regarder en face le jour où toutes ses convictions sont ébranlées.

J’avais hâte de commencer cette lecture et de découvrir quel personnage nous présentait Aki Shimazaki dans ce troisième tome de l’ombre du chardon.
Et là, j’ai eu la mauvaise surprise de constater que c’était Gorô, un personnage qui me dérangeait dans le premier tome.

Faisons donc le point sur ce personnage : il est le président de la sakaya Kiya (marchand de spiritueux). Il a hérité de la société fondée par son grand-père. Il est marié et a deux enfants. Son aînée est à l’université et il compte lui organiser un miai avantageux. Son fils est lycéen, il le destine à reprendre la société familiale. Il a aussi plusieurs maîtresses à qui il impose sa volonté.
Bref, vous l’aurez compris, c’est un personnage arrogant, hautain et tyrannique. Il est loin d’imaginer que sa vie va progressivement déraper.

Sur les deux tiers du roman, on le suit, on découvre sa vie. Puisqu’il est le narrateur, le lecteur se prend en pleine tronche sa suffisance. En un mot comme en cent, c’est un connard : que ce soit avec ses enfants, sa femme, sa belle-mère qui l’a aimé comme un fils, ou avec sa demi-sœur et sa famille qu’il méprise parce qu’ils sont plus brillants que lui.
Puis il se prend le retour de bâton et ça a fait du bien. Je suis peut-être mauvaise, mais je me suis réjouie de son malheur ; il n’a eu que ce qu’il méritait. Par contre, quand il commence enfin à se comporter comme un humain et qu’il éprouve un peu de la compassion qui lui manquait pour être humain, le roman s’est terminé. Une fin prématurée qui était frustrante.

J’espérais aimer autant ce troisième tome que les deux autres, mais ce n’est pas le cas en raison du personnage m’as-tu-vu qu’est Gorô. Je mentirais si je disais que je n’étais pas déçue.
Malgré ça, j’ai hâte de lire le prochain tome et de découvrir quel personnage nous sera dévoilé.

Coupe des 4 maisons :
Filet du diable (5ème année) – un livre que vous pensiez aimer mais qui est une déception50 points

Le Péché originel de Takopi, tome 2 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 2
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Le corps sans vie de Marina a été retrouvé. Mais Shizuka, imperturbable lors des interrogatoires de la police, continue de s’adonner aux préparatifs de son voyage. Azuma, de son côté, fait tout son possible pour dissiper le moindre soupçon. Une fois les vacances d’été arrivées, Shizuka se rendra enfin chez son père à Tokyo, avec Takopi à ses côtés… Mais la jeune fille y trouvera-t-elle seulement ce qu’elle espère ?

Dans ce second tome, on découvre ce que je redoutais et avais senti dans le précédent : Shizuka a complètement pété une durite… c’est d’ailleurs aussi le cas de Marina… mais comment se fait-ce puisqu’elle est morte dans le premier ? Je vous laisse le découvrir en lisant cette saga.
D’ailleurs, son corps vient d’être retrouvé. Donc, la police enquête sur le meurtre de la fillette, ce qui change les plans d’Azumi et de Shizuka, à savoir se rendre chez le père de cette dernière à Tokyo pendant les vacances d’été afin d’aller chercher son chien Chappy. On sait que cette quête sera vaine puisque sans aucun doute, l’animal a été euthanasié après avoir mordu Marina – je vous avais dit que c’était un manga super gai -_-

Les personnages sont tout aussi torturées que dans le premier, mais ils prennent un peu moins cher, sauf peut-être Takopi, parce qu’ils font des choix afin de moins subir.
Comme c’est le tome final, on a toutes les réponses aux questions qu’on se posait depuis le début, c’est une série courte, mais il y a quand même quelques points à éclaircir et notamment la raison pour laquelle Takopi ne peut plus rentrer chez lui, raison dont il ne se souvient pas. J’avais émis l’hypothèse qu’il avait utilisé l’horloge de sa planète à mauvais escient et que ça aurait eu des conséquences catastrophiques. Il y avait de ça. Par contre, j’ai été surprise en découvrant son passé… je ne m’y attendais pas du tout.

Je n’ai pas parlé des dessins, pourtant je les trouve très chouettes. J’adore le character design qui a des airs de Toilet-bound Hanako-kun. Les visages des personnages sont très expressifs et j’ai pris beaucoup de temps pour les détailler et les analyser.
En conclusion, j’ai un peu moins aimé que le premier, mais ça reste malgré tout un coup de cœur.

Comme je l’avais dit dans ma chronique du premier tome, j’ai acheté le coffret le péché originel de Takopi qui contient les deux tomes de la saga ainsi qu’un petit livret du nom de Hymne qui est une histoire courte et inédite, celle qui a révélé l’auteur Taizan5. Pour faire bref, on découvre la vie de la jeune Yuka qui habite seule et suit un cours sur l’histoire du Japon. Elle est la seule élève puisque la démographie a fait une chute vertigineuse.
Le personnage m’a laissée indifférente. Et les dessins sont moins travaillés, on sent que ce sont les débuts de l’auteur. Quand à l’histoire, elle s’est laissée lire, sans plus.

Le Péché originel de Takopi, tome 1 – Taizan5

Titre : Le Péché originel de Takopi, tome 1
Auteur : Taizan5
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 216
Quatrième de couverture : Takopi est un petit extraterrestre arrivé tout droit de la planète Happy, pour répandre la joie sur Terre ! Sauf que la première personne à lui tendre la main est Shizuka, une fillette au visage infiniment triste… Aussitôt, Takopi se donne pour mission de lui rendre le sourire à l’aide de ses fantastiques « happy gadgets » ! Mais le petit alien est loin d’imaginer la noirceur de l’environnement dans lequel évolue l’écolière. L’innocence et la bonne volonté de Takopi vont peu à peu l’entraîner dans une situation inextricable… Jusqu’à ce que le pire se produise.

Il y a quelques semaines, mon homme m’a envoyé un article sur le péché originel de Takopi, ça avait l’air pas mal donc quand il est sorti ce mois-ci, je n’ai pas hésité à m’acheter le coffret.
Je ne m’attendais cependant pas à une telle lecture. Mon libraire m’avait prévenue que ce n’était pas très gai, mais à ce point, c’est terrible !
Je pensais que ce serait une histoire post-apocalyptique ce qui expliquerait le ton sombre du récit. Or, ce n’est pas le cas.

Takopi est un happien, un poulpe extraterrestre tout mignon qui vient de la planète Happy. Il est sur Terre pour répondre le bonheur, autant essayer de remplir sa mission avec le premier terrien qu’il rencontre, la jeune Shizuka. Pour cela, il a des gadgets que la fillette refuse d’utiliser.
Le lecteur comprend assez vite que quelque chose cloche dans la vie de Shizuka, elle se fait malmener par ses camarades et c’est violent aussi bien physique que psychologique. Une histoire de harcèlement scolaire qui va très loin.

Malheureusement, Takopi ne voit rien, ne comprend rien, parce qu’il n’est pas terrien, il n’a pas les codes et personne ne lui explique rien. Il est là tout joyeux avec l’espoir de rendre Shizuka heureuse, ses nombreuses tentatives infructueuses pour la faire sourire. Il est en total décalage avec les événements dramatiques qui frappent l’héroïne. C’est déroutant et dérangeant, ça rend la situation encore plus tragique.

En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas si j’apprécie Shizuka, mais je la plains sincèrement, j’ai eu de la peine pour elle.
Marina est ignoble : quand on connaît le contexte familial dans lequel elle vit, on comprend qu’elle soit si cruelle, mais c’est une cruauté qui la rend injuste… on comprend, mais ça n’excuse pas son comportement.
Azumi semble sympathique, le pauvre est embarqué dans cette histoire sordide. Il sera sûrement plus présent dans le prochain tome.

Je ne vais pas encore blablater pendant des heures. C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère que le second sera tout aussi bien.