Sauver Noël – Romain Sardou

Titre : Sauver Noël
Saga : Contes de Noël, tome 2
Auteur : Romain Sardou
Éditeur : XO
Format : E-book
Nombre de pages : 246
Quatrième de couverture : Londres, hiver 1854. Gloria Pickwick, gouvernante d’un respectable lord, considère d’un œil très suspicieux l’arrivée de leur nouveau voisin. Qui est vraiment cet étrange baron Ahriman ? Mille rumeurs courent à son sujet. Parfois, une diligence conduit des gens chez lui… et on ne les revoit jamais ! Arrive le 24 décembre. Tous les enfants se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là… Celle du sinistre baron. C’en est trop pour Gloria, qui prend l’affaire en main. Harold, un petit garçon futé, s’engage à ses côtés, avec des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de parole. L’objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c’est encore possible…

Ça faisait longtemps que je voulais lire ce roman, donc j’ai été ravie quand Letterbee me l’a choisi. Maintenant que je l’ai lu, je me souviens pourquoi j‘avais repoussé cette lecture : c’est le second tome d’une trilogie et je n’ai pas le premier. Argh !
Ce n’était pas problématique pour la compréhension de l’histoire, il manquait néanmoins des détails qui auraient rendu l’histoire plus intéressante, surtout au niveau des personnages secondaires.

On découvre l’histoire de Gloria Pickwick, gouvernante chez les Balmour qui vivent au 6 Collins Square. De nouveaux voisins emménagent, mais personne ne les voit jamais ; ils semblent n’avoir qu’une vie nocturne.
Quand décembre arrive, comme l’année précédente, des feuillets invitant les enfants à envoyer une lettre au père Noël avant le 6 tombent du ciel.
Tout le monde attend avec impatience le 25, mais le jour de Noël aucun cadeau n’est trouvé sous le sapin… chez personne. Chacun réagit différemment, mais tous les enfants sont déçus et Zoé, la fille de Gloria, ne fait pas exception à la règle. Seuls les nouveaux voisins sont heureux au point d’organiser deux jours de fête, ce qui n’est pas normal. Il n’en faut pas plus pour réveiller la méfiance de Gloria qui se met à enquêter sur eux.

Bon, certains faits étaient un peu prévisibles, mais heureusement pas tout. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le récit parle de vampire, de fées, etc. C’était aussi surprenant que déroutant.
Les personnages sont plus ou moins attachants : Gloria a des airs de Mary Poppins. J’aime beaucoup Zoé, mais elle n’est pas très présente. Je crois que j’apprécie Harold, mais je le trouve pas assez en lumière pour me faire une idée plus précise.

Je n’ai pas grand-chose d’autre à raconter. C’était une lecture plaisante, mais sans plus. Je ne sais pas si je lirai le premier ou le dernier… peut-être, parce que ma curiosité est quand même piquée.

Coupe des 4 maisons :
Impero (4ème année) – Un livre choisi par quelqu’un d’autre, dans votre pile à lire40 points

Radiant, tome 03 – Tony Valente

Titre : Radiant, tome 03
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Vous aimez les chefs, n’est-ce pas ? Vous aimez qu’on choisisse à votre place, tas de larves ? Je vais vous faire une fleur et vous donner votre programme pour l’heure qui va suivre : priez, tremblez et mourez.

J’avais hâte de continuer cette saga et d’avoir la conclusion de l’aventure de Seth à Rumble Town.
Notre héros se bat contre le capitaine Konrad de Marbourg et tout du long du combat, on va de révélations en révélations. Déjà, on apprend que Konrad collabore avec le Domitor (sorcier qui contrôle les Nemesis), ce qui n’est pas particulièrement surprenant. Puis le passé de Rumble Town nous est révélé et notamment la manière dont le faubourg nord-est est tombé.

Le peu de certitudes qu’on avait acquis sur cet événement dans le tome précédent s’effondre. Pour moi, ça a été une grosse surprise et ça m’a fichu un coup…
Je suis d’ailleurs passée par tout un tas d’émotions au fil des pages : j’ai stressé avec Seth, j’ai été triste avec Mélie, la colère m’a prise en même temps que Hameline et surtout j’ai ri à gorge déployée plus d’une fois.

Les dessins sont vraiment chouettes que ce soient les premières pages en couleurs ou celles en noirs et blancs. J’ai pris plaisir à m’y attarder et à détailler les personnages, leurs mouvements, leurs vêtements ou simplement les décors.
Je pense que j’ai à peu près fait le tour. Je conclurai en affirmant que c’est un coup de cœur pour ce troisième tome et je suis ravie d’avoir le prochain dans ma pile à lire, j’aurais eu trop mes nerfs autrement.

Absolument normal, tome 3 : Tous ensemble – Kid Toussaint, Martusciello Alessia & Alberto Pizzetti


Titre : Tous ensemble
Saga : Absolument normal, tome 3
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Martusciello Alessia & Alberto Pizzetti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans le monde de Cosmo, tout le monde développe des pouvoirs extraordinaires : yeux laser, lévitation, apparition de nageoires et de branchies, force extraordinaire, etc. Tout le monde ou presque : car quelques adolescents voient se développer chez eux des mutations mineures ou sans intérêt. Quant à Cosmo, c’est simple : il est absolument normal ! Et donc terriblement vulnérable.
Envoyé dans un centre de rééducation d’où les enfants reviennent transformés ? ou ne reviennent pas ? Cosmo réussit une évasion massive et spectaculaire. Il n’a ensuite qu’un rêve : partir avec ses nouveaux amis pour l’île secrète de Tulugary où vit une communauté d’humains qui rejettent toute mutation et rêvent d’un retour à un monde « normal ». Mais cette île apparemment enchanteresse cache de lourds secrets…

C’est le troisième et dernier tome de cette saga.
Cosmo, Médusa et leurs camarades évadés de Nouvel Horizon trouvent une île susceptible de les accueillir puisque la population qui l’habite a peu de pouvoirs.
Cosmo dont la mutation est inexistante est accueilli comme le messie. Et lui et les siens peuvent enfin se poser… pour combien de temps ?

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Le début m’a semblé long, ce qui est normal puisqu’il faut que tout se mette en place : l’arrivée sur l’île, l’adaptation de nos héros dans ce nouvel environnement, les relations qu’ils nouent… puis les secrets commencent à émerger.
Mais bien avant ça, je n’ai cessé de me poser des questions sur ce lieu qui semble paradisiaque : n’est-ce pas trop beau pour être vrai ? Oui et non…

Les nouveaux personnages m’ont laissée indifférente, si ce n’est bébé Gérard… et puis le bébé qui naît que j’ai trouvé trop chou.
Cosmo prend enfin de la bouteille, il se montre plus réfléchi… plus que Médusa pour une fois. Elle m’a presque déçue sur ce coup-ci.
Les dessins passent bien… j’ai moins aimé les décors. Les illustrations manquent un peu de couleur par rapport aux précédents : il y a beaucoup de blanc, ce qui attire quand même nettement moins le regard.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur ce troisième tome. J’ai relativement bien aimé.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 06 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 06
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : La petite gardienne de l’horloge n’en fait qu’à sa tête et transforme les élèves en vieilles personnes toutes ridées ! Mais avant que l’école entière ne devienne une maison de retraite, Hanako décide de former une alliance temporaire avec Akane, le gardien du présent. L’heure est venue d’user de toutes les ruses, quitte à risquer de dévoiler le plus terrible des secrets… À peine remis de leurs émotions, voilà que des apparitions inquiétantes surgissent sur les photos du club de jardinage, mais le trio pense régler l’affaire en un tour de main !

Oh la la ! Ce que j’avais hâte de lire ce sixième tome ! On a la conclusion de l’histoire des trois gardiens de l’horloge.
Akane Aoi est celui du présent, il fait équipe avec Hanako, Yashiro et Kô pour attraper Mirai, le gardien du passé qui a semé la zizanie dans l’école.

C’est une aventure qui nous offre une révélation de taille dont je ne vais pas parler pour des raisons évidentes. Ça m’a abasourdie… en même temps, plus j’y pense et plus ça me semble logique ou au moins pas déconnant.
Chacun joue merveilleusement son rôle… à part Yashiro qui se laisse bercer au gré des événements. La pauvre subit plus qu’autre chose.

En ce qui concerne Hanako, ça fait déjà deux volumes qu’il n’est pas très présent et les fois où on le voit, il semble absent comme si quelque chose le préoccupait. Est-ce que c’est dû à la présence de son frère ?
Et puis, il y a un détail qui m’a dérangée encore plus : il appelle Kô « mon garçon ». Je me trompe peut-être, mais je n’ai pas le souvenir qu’il l’ait déjà fait avant parce que là, ça m’a choquée. Je me suis demandée plusieurs fois si c’était vraiment lui ? Pourquoi l’appeler ainsi ? Est-ce que ce serait une erreur de traduction ?
Enfin peu importe.

Je me suis longtemps attardée sur les illustrations : le character design me plaît toujours autant. Les détails des cheveux ou des habits me fascinent autant que la différence d’épaisseur du trait. Je suis toujours aussi fan.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain.

Fantômes des Noëls passés
(fantômes)

Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus – Eric-Emmanuel Schmitt

Titre : Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus
Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 90
Quatrième de couverture : Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Ça fait un moment que je voulais lire ce petit roman, mais comme toujours, je reportais. Samedi, je pensais avoir pas mal de temps à tuer entre chaque rendez-vous avec les profs de ma fille, donc je l’ai pris avec moi.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et je ne sais pas trop pourquoi. J’ai relu les trois premières pages plusieurs fois, mais je ne suis pas parvenue à intégrer le début, donc j’ai continué en me disant que ça coulerait tout seul par la suite et c’est le cas.

Le narrateur se rend en Chine pour le travail. Il fait la connaissance de madame Ming, la dame pipi de son hôtel. À chaque nouvelle rencontre, elle lui parle d’un de ses dix enfants. Comment peut-elle en avoir autant dans la Chine de l’enfant unique ? Et si elle n’en a pas eu dix, comment peut-elle être si convaincante à leur sujet ?

C’est une bonne femme très sage, elle sait rebondir sur les propos du narrateur, a toujours une phrase très juste. Par contre, j’ignore si ça m’a parlé ou si ce n’était pas les maximes de trop… en tout cas, ça coïncidait bien avec la trame de l’histoire. D’ailleurs, est-ce les propos de madame Ming ou ne fait-elle que nous resservir les idées de Confucius ?
Les récits que nous offrent madame Ming sont intéressants : à la fois trop gros pour qu’on y croit, et pourtant racontés de manière tellement naturelle que je me suis laissée convaincre par l’existence de ses dix enfants.

J’ai bien aimé le personnage de madame Ming, mais je n’ai malheureusement pas réussi à me faire une idée plus précise sur le narrateur et avec une lecture si courte et ultra rapide, je n’ai pas eu le temps d’affiner mon opinion sur lui…
Bref, je crois avoir fait le tour. J’ai passé un bon moment et ça m’a plu.