Diosphère – Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard

Titre : Diosphère
Scénario : Juliette Fournier
Illustration et couleurs : Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard
Éditeur : EP
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture : Diosphère, un univers poétique, étrange et inquiétant…
Un monde souterrain habité d’espèces parfois accueillantes et parfois effrayantes.
A peine sortis de “l’œuf”, ignorants de ce qui les entoure, Aaran et Norodji partent à la recherche de leurs semblables… Une exploration initiatique pour ces êtres naïfs qui ont tout à apprendre dans la découverte de ce nouveau monde.

Je n’avais aucune attente particulière quand j’ai commencé cette lecture. J’espérais passer un bon moment, et je crois que c’est réussi.
L’histoire est à la fois basique, étrange et intéressante.

Deux enfants naissent de bulbes dans un espace. Ils sont seuls, et décident de quitter ce lieu clos. Ils arrivent chez des géants mi-homme mi-animaux, ce qui leur permet de découvrir certains concepts de la diosphère. Nos héros décident de partir afin de trouver un village abritant leurs pairs, les sans-museaux.
C’est l’occasion pour eux comme pour le lecteur de découvrir ce monde, leurs habitants, leurs croyances, etc.

J’ai trouvé les dessins assez classiques, mais ça m’a plu. Les couleurs manquaient parfois de peps, ce qui aurait pu jurer avec des nuances plus flashy, pourtant, ça s’harmonisait bien et ça a contribué au charme de cette lecture.
Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les débats métaphysique et sociologiques qu’ont les personnages, les jugements qu’ils portent sur d’autres races et qui s’avèrent erronés, les actes discutables des uns et des autres. Ça force à réfléchir à la notion de bien et de mal, différent selon le camp dans lequel on se trouve.

Je commence à fatiguer, je ne vais pas m’éterniser : j’ai bien aimé cette lecture et le fait que ce soit une intégrale est un vrai plus.

Levius, tome 1 – Haruhisa Nakata

Titre : Levius, tome 1
Auteur : Haruhisa Nakata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 235
Quatrième de couverture : Au XIXe siècle de la nouvelle ère, après une guerre dévastatrice qui a tué son père et plongé sa mère dans le coma, le jeune Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Dans la capitale, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment dans une arène. Levius va y révéler d’étonnantes prédispositions ! S’annonce alors un combat au sommet qui pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir de la civilisation…

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, et surtout pas à ça. Je suis agréablement surprise.
Levius vit chez son oncle et sa grand-mère. On ignore ce que son père est devenu et sa mère est hospitalisée depuis des années. Notre héros participe à des combats de boxe mécanique et il se débrouille plutôt bien.
Le scénario est un peu bateau, mais le gros point fort, c’est le contexte autant que les personnages.

Ce qui m’a le plus étonnée dans cette lecture, c’est le coup de crayon de l’auteur. Je l’ai trouvé super intéressant : c’est un manga, pourtant, le style est plus proche des bandes-dessinées européennes. De plus, histoire que ce soit plus accessible mondialement parlant, Haruhisa Nakata et son éditeur ont décidé de le publier dans le sens de lecture occidental. Les traits des personnages sont pas mal détaillés, les décors sont semblables à des croquis. Ça s’accorde parfaitement avec le contexte de l’histoire : ambiance steampunk dans un pays qui me fait étrangement penser à l’Angleterre du milieu du XIXème siècle.

Levius se montre froid, sauf lors de ses rares accès de colère. Donc je n’ai pas réussi à m’y attacher, pourtant je crois que je l’apprécie.
J’aime bien son oncle. Je ne savais pas trop quoi penser de lui : est-ce qu’il exploite mes talents de Levius ? Peut-être… n’empêche qu’il semble sincèrement s’inquiéter pour lui, et j’ai apprécié sa prévenance.

J’ai adoré cette lecture, et je compte bien lire les prochains tomes… dès que je me les suis procurés.

Assassination classroom, tome 02 – Yusei Matsui

Titre : Assassination classroom, tome 02
Auteur : Yusei Matsui
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 194
Quatrième de couverture : Une ravissante professeur d’anglais est affectée à la classe E. Mais la jeune femme est en réalité une tueuse professionnelle qui va user de ses charmes pour se rapprocher de la cible !! L’assassinat de M. Koro réussira-t-il cette fois-ci ?!

Après la déception du premier tome, je n’étais vraiment pas motivée pour lire celui-ci. Heureusement, il est un peu mieux… pas beaucoup, mais c’est déjà mieux passé.

Un nouveau personnage fait son apparition : Irina Poufanovitch. C’est une nouvelle prof que les élèves surnomment, avec beaucoup de lucidité, madame Pouffe. On découvre assez vite que c’est une tueuse professionnelle… je n’ai qu’un conseil à lui donner et c’est de changer de métier, elle est vraiment nulle.
Le deuxième événement marquant est l’arrivée des examens et leur préparation. C’était intéressant de voir les autres élèves se confronter à la classe E que tous appellent la classe des Épaves.
Enfin, on termine avec le voyage scolaire à Kyoto où les élèves n’ont pas le temps de se reposer puisqu’ils doivent organiser l’assassinat de M. Koro.

À part Irina qui m’exaspère, les autres personnages m’ont laissée indifférente. J’apprécie mieux M. Koro, dommage que ses intentions soient mauvaises, mais je commence à me demander si c’est vraiment le cas. Il fait bien son travail et a à cœur de voir ses élèves réussir. D’ailleurs, les raisons qu’il donne pour tellement vouloir ce succès sont cohérentes.

Les dessins passent. Rien de transcendant et je n’ai pas grand-chose de plus à dire.
Le scénario est sympathique, mais là encore rien de vraiment captivant. Il semblerait que les élèves aient décidé de s’entraîner et de réfléchir à une stratégie avant d’attaquer à nouveau leur professeur.
Bref, terminons. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Le poids des secrets, tome 5 : Hotaru – Aki Shimazaki

Titre : Hotaru
Saga : Le poids des secrets, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 136
Quatrième de couverture : À la saison des lucioles (hotaru), lorsqu’elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu’elle fut de le révéler à son mari. Étudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l’innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d’expérience, et leur destinée s’en trouve à jamais bouleversée.

J’ai pris tout mon temps pour lire ce roman et c’était frustrant de ne pas lire selon mon envie, pourtant j’ai savouré chaque chapitre ; en fait, je n’avais pas envie de terminer cette saga et comme c’est le dernier tome, j’ai essayé de prolonger le plaisir.

Je me doutais que dans ce cinquième opus, on suivrait Tsubaki, la cadette des filles de Yukio, celle avec qui Mariko s’entendait le mieux et dont l’autrice nous a souvent parlé.
Par contre, ce qui m’a surprise (étonnant, mais bien agréable), c’est que Mariko lui conte son histoire : donc on a les réponses à toutes les questions restées en suspens, notamment dans le troisième tome. On n’avait qu’une vision lointaine et superficielle de sa relation avec monsieur Horibe. Là, on a les détails et c’est pas glop du tout : dès le début, c’est le seul personnage que je n’aimais pas, et le récit que nous en fait Mariko a renforcé ma première impression. C’est un connard fini (pardonnez-moi du peu). Et leur relation est horrible !

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur ce roman.
J’ai déjà donné mon avis sur Horibe. J’apprécie toujours autant Mariko, je l’ai trouvée presque plus touchante après ça. Pour Tsubaki, je reste sur ma faim : je n’ai pas réussi à me faire une idée plus précise de la jeune femme. Les précédents tomes me l’avaient rendu sympathique, mais il n’y a pas de valeur ajoutée à sa présence dans ce dernier tome… il y a bien son histoire avec son professeur, néanmoins c’est trop anecdotique ; ça n’a rien éveillé en moi.

C’est un coup de cœur pour ce roman qui vient clore en beauté cette saga.

Alpi the Soul Sender, tome 1 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 1
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Les esprits divins sont source de vie. Des communautés se forment sous leur protection, jouissant des bienfaits de leur énergie. Cependant, leur mort enclenche une malédiction qui détruit tout ce qui les entoure… C’est là qu’interviennent les soul senders ! Ces rares élus sont capables d’absorber la pollution maléfique et de délivrer l’âme des esprits qui, une fois apaisés, ne constituent plus une menace.
Malgré son jeune âge, Alpi fait partie de ces mages d’élite. Aidée de son fidèle serviteur Pelenai, elle fait de son mieux pour remplir sa tâche, en dépit des souffrances extrêmes provoquées par le contact avec les ténèbres divines. La fillette s’est lancée dans une odyssée à travers le monde sur les traces de ses parents, eux-mêmes soul senders et disparus au cours d’une mission…

Ça fait un long moment que cette série me fait de l’œil, et cette année, pour Noël, ma meilleure amie m’a offert les cinq premiers et je suis ravie de ce cadeau.

Alpi est une Soul Sender. En tant que telle, son rôle est de libérer l’âme des esprits divins morts. Ces âmes sont prisonnières de leur corps qui se putréfie, empoisonnant au passage la terre et les humains qui s’approchent de leurs dépouilles.
Alpi est relativement jeune, je suis incapable de déterminer son âge, mais les gens la considèrent comme une enfant. Elle est assistée par son serviteur Pelenai.

Pour le moment, on ne sait pas grand-chose de ces deux personnages si ce n’est qu’Alpi suit la trace de ses parents, eux aussi Soul Senders et disparus. Donc elle voyage et exerce sa vocation lorsqu’on a besoin de ses services.
Franchement, la pauvre Alpi en chie, ça ne fait vraiment pas rêver. Pourtant, elle essaie de rester joyeuse, mais on sent que ça cache une souffrance folle. Elle est mignonne comme tout et super attachante. J’adore ce personnage.

Les dessins sont magnifiques, aussi beaux que sur la couverture. Les détails dans les visages, les habits ou les décors sont impressionnants, pas autant que dans des sagas comme Magus of the library, mais pas loin.
Je suis fan de l’ambiance qui se dégage de ce premier tome. C’est digne d’un ghibli.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire la suite.