Le cycle d’Alamänder, tome 3 : La nef céleste – Alexis Flamand

Titre : La nef céleste
Saga : Le cycle d’Alamänder, tome 3
Auteur : Alexis Flamand
Éditeur : Leha
Nombre de pages : 704
Quatrième de couverture : Fraîchement arrivés à Yarkhan, Jon et ses compagnons entreprennent une enquête qui les mènera bien au-delà des confins d’Alamänder. Aventures, rebondissements et révélations ahurissantes leur permettront de comprendre la véritable nature des enjeux autour de leur monde, les confronteront aux puissances qui se déchirent pour sa domination, et les obligeront à puiser dans leurs ultimes ressources pour survivre au combat décisif qui s’annonce.

J’avais super hâte de lire ce troisième et dernier tome du cycle d’Alamander… tellement que je me l’étais gardé sous le coude pour la fin de l’été… dix jours pour le lire avant la rentrée, fingers in the nose s’il est aussi bien que les deux premiers.
Malheureusement, il est loin d’être à leur hauteur. Ce fut une lecture laborieuse parce que l’histoire prend une tournure trop SF. L’univers d’Alamander était tellement génial, déjanté tout en restant cohérent… et là, ça part complètement en sucette, mais pas dans le genre fun ou un peu dingue, plutôt dans le sens de n’importe quoi et ce n’est plus drôle.

Avant d’aller plus loin, je vais me lancer dans mon traditionnel résumé et ça ne va pas être facile tant le récit est dense.
Jon est envoyé à la BRY (Bibliothèque Restreinte YArkhane) pour enquêter sur la disparition de la moitié de sa collection de livres. Ça le lance sur les traces de son maître, de Maek et ses T’sangs.
J’ai beaucoup aimé la partie à YArkhan, c’était cohérent avec les tomes précédents, tous les personnages que j’appréciais étaient présents, l’ambiance me bottait et l’enquête me passionnait… même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire et que le sort de Kung Bohr me taraudait. Pour la suite, c’est loin d’être ça…

Puis il finit sur une autre planète sans qu’il le sache. On découvre les habitudes d’une tribu Xéols. C’était déjà un peu perché, mais c’était intéressant et ça passait…
Par contre, les révélations sur ce qu’est réellement Alamänder, les Hempé, Akir ou Magni m’ont fait grincer des dents. J’ai trouvé que ça venait comme un cheveux sur la soupe.
Sans compter que cette fois les personnages m’ont saoulée, et c’est même le cas Retzel, que j’adore pourtant, enfin les peu de fois où il est là.

Je pourrais continuer à développer tout ce que je n’ai pas aimé, mais ce serait trop long et j’ai besoin de tourner la page.
Je conclurai en précisant que c’est une grosse déception, j’ai détesté cette lecture.

Divergent, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

Titre : Allégeance
Saga : Divergent, tome 3
Auteur : Veronica Roth
Éditeur : Nathan
Format : E-book
Nombre de pages : 460
Quatrième de couverture : Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Je l’ai enfin fini ! Ce fut une lecture interminable ! Le second tome était déjà moyen, mais celui-là est nul ! D’une force !
Il ne se passe quasiment rien, ça n’avance pas : les événements auraient pu être contés en 100 pages, il y en a au moins 300 de trop.

Les sans-factions ont pris le pouvoir dans la ville et les différentes factions sont interdites, ce qui ne plaît pas à tous. Un groupe de loyalistes se forme. Tris, Tobias et certains de leurs amis quittent la ville pour découvrir ce qui se passe au-delà du mur d’enceinte.
Les révélations d’Edith Pryor sont-elles exactes ?
On le sait rapidement : ils découvrent un laboratoire remplis de scientifiques.

Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Une histoire de guerre génétique qui revient en force, des inégalités entre déficients (attention, je n’ai pas dit divergents) et purs.
À peine arrivés, ils foutent déjà la merde. Ils ne connaissent pas le contexte historique ni social, mais ils se mêlent de ce qu’ils ne comprennent pas sur les dires de personnes qu’ils viennent à peine de rencontrer.
Que ce soit Tris ou Tobias, les deux m’ont gonflée. Leurs réactions sont à l’opposé l’une de l’autre et c’est un grand n’importe quoi au final.
Y a que les personnages secondaires qui m’ont plus, Uriah, Christine ou même Cara, mais ils sont peu présents.
Pas la peine de m’étaler. Je me suis ennuyée et j’ai détesté cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Gred et Forge (5ème année) – un livre avec une narration à deux voix50 points

La maison des morts – Sarah Pinborough

Titre : La maison des morts
Auteur : Sarah Pinborough
Éditeur : Milady
Format : E-Book
Nombre de pages : 384
Quatrième de couverture : La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin. Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient. Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer…

Je n’avais pas prévu de lire ce roman cette année, mais parfois, mes challenges me réservent des surprises.
Je l’ai vu passer il y a quelques années, mais je ne me souvenais plus du tout du résumé. Une chose est sûre : je ne m’attendais pas à une telle histoire. Je pensais que ce serait plus sombre et en fait, c’est une simple histoire d’ado

Toby vit dans la Maison des morts avec d’autres de ses camarades parce que, comme eux, il a été diagnostiqué Déficient. Il attend donc que sa maladie se déclare pour être emmené à l’étage du sanatorium et ne plus jamais revenir. Les gosses sont entourés de quelques professeurs, d’infirmières et de la directrice surnommée Matrone : tous se montrent froids et surveillent l’état général des enfants.
Lorsque de nouveaux pensionnaires arrivent et notamment la fougueuse Clara, le quotidien des jeunes et surtout de Toby est chamboulé.

Je me suis ennuyée dans cette lecture. Il ne se passe rien. On suit la vie des pensionnaires et les batailles de coqs entre dortoirs. La nuit, Toby évite de prendre ses somnifères et déambule dans le manoir. Clara en fait autant et le pousse à sortir explorer l’île sur laquelle ils vivent. On pourrait se dire qu’ils découvrent des endroits intéressants, mais non. Ils passent leur temps à se tripoter dans la grotte qu’ils ont découverte.

J’ai bien aimé les personnages que j’ai trouvés sympathiques ; enfin, c’est le cas de tous les pensionnaires, mais pas des employés de la maison des morts. Néanmoins, ça ne sauve pas l’histoire. Il n’y a qu’un passage qui m’a émue et m’a presque fait changer d’avis : celui avec Will. Mais là encore, ce n’était pas suffisant.

La fin était prévisible : les résultats du second test de Toby et de Louis, tout comme l’issue de l’histoire d’amour entre Clara et Toby. Par contre, cette conclusion m’a exaspérée au plus haut point !
Spoiler alert : pour le voir, double-cliquez sur le paragraphe en blanc ci-dessous
il faut arrêter de croire et de faire croire aux gens que la plus belle histoire d’amour c’est celle de Roméo et Juliette ! Se suicider ensemble par amour, ce n’est pas beau ! C’est stupide !

Je n’ai pas aimé cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Les 12 arbres de Noël (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Lire un livre dont le nombre de chapitres est égal à un multiple de 12 (hors prologue et épilogue)70 points

Chroniques lunaires, tome 3 : Cress – Marissa Meyer

Titre : Cress
Saga : Chroniques lunaires, tome 3
Auteur : Marissa Meyer
Éditeur : Éditions 12-21
Format : E-book
Nombre de pages : 668
Quatrième de couverture : Cinder et le capitaine Thorne se sont enfuis aux côtés de Scarlet et de Loup. Le groupe rebelle projette de renverser la reine Levana et son armée. Mais, le seul espoir de la résistance réside dans Cress, qui, emprisonnée dans un satellite depuis l’enfance avec ses écrans pour seule compagnie, est devenue un hacker imbattable. Malheureusement, la reine Levana a d’autres projets pour elle, et libérer la jeune fille pourrait bien leur coûter cher…

Ça fait longtemps, plus de deux ans, que j’ai lu le second tome de cette saga mais elle est tellement entêtante que je n’ai eu aucun mal à me souvenir du début.

Cinder a réuni son équipe :
– Iko, son amie androïde qui dirige le RP2… mais plus pour très longtemps
– le capitaine Thorne, un pilote de vaisseau hors pair
– Scarlet, la petite-fille de celle quia sauvé la vie à la princesse Sélène 13 ans auparavant, je n’arrive plus à savoir qui elle est réellement par rapport à la vieille dame.
– Loup, un soldat hybride mi-homme mi-loup qui a trahi Levana par amour pour Scarlet
Ils reçoivent l’aide d’une informaticienne de génie, Cress, qui est prisonnière de la thaumaturge Sybil Mira, enfermée dans une tour… euh, non je voulais dire dans un satellite depuis sept années.
Il est temps d’aller la libérer, plus facile à dire qu’à faire.

Les personnages sont toujours aussi attachants, peut-être même plus que dans les précédents pour certains :
Loup me laissait dubitative, mais dans ce tome, c’est mitigé, je crois que je l’apprécie, mais là, il m’a presque saoulée pourtant sa relation avec Scarlet est touchante, même si peu présente ; j’ai d’ailleurs adoré la Française.
Thorne me plaisait bien, ce qui n’est rien par rapport à ce troisième tome, je suis fan : il en chie, mais parvient toujours à mettre une touche d’humour, même si parfois il se montre plus ironique que drôle.
Cress est adorable. Son caractère réservé m’a parlé ; ses rêves comme ses espoirs la rendent attachante.

Ce roman fait 668 pages, je m’étais dit que si je parvenais à le terminer d’ici la fin du mois, ce serait un miracle. Mais c’était sans compter le génialissime de cette saga : les personnages sont attachants, l’histoire est prenante et ce troisième tome ne fait pas exception. J’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter et plus d’une fois j’ai préféré changer mes plans pour avoir le plaisir d’avancer dans ma lecture.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome et j’ai hâte de lire le prochain et dernier, mais avant ça, il va falloir que je comble les blancs : j’ai été un peu vite, j’ai zappé de lire les hors-séries 2.5 , ce sera donc l’une de mes prochaines lectures, suivi du 3.5.

Automne rayonnant
“You cannot eat the money” (science-fiction)

 

Coupe des 4 maisons :
Sortilège d’Extension Indétectable (Autre) – un livre ne pouvant rentrer dans aucun autre item 05 points

Gueule de Truie – Justine Niogret

Titre : Gueule de Truie
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos (Hélios)
Format : E-Book
Nombre de pages : 252
Quatrième de couverture : L’Apocalypse a eu lieu.
Pour les Pères de l’Église, elle a été causée par Dieu lui-même. Comme la Terre est morte, ils n’ont plus qu’un seul but : détruire le peu qui reste, afin de tourner une bonne fois pour toutes la page de l’humanité.
À leur service, Gueule de Truie, inquisiteur. Dès le plus jeune âge, on lui a enseigné toutes les façons de prendre la vie. Caché derrière le masque qui lui vaut son nom, il trouve les poches de résistance et les extermine les unes après les autres.
Un jour, pourtant, il croise la route d’une fille qui porte une boîte étrange, pleine de… pleine de quoi, d’abord ? Et pourquoi parle-t-elle si peu ? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde ravagé ? En lui faisant subir la question, Gueule de Truie finit par se demander si elle n’est pas liée à son propre destin, et si son rôle à lui, sa véritable mission, n’est pas de l’aider à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé, et peut-être même d’apprendre à vivre.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette lecture, à un récit post-apocalyptique peut-être sur fond d’Inquisition ? Oui, mais non.

Gueule de Truie est envoyé par les Pères de l’Église afin de débusquer les derniers humains et de les détruire. Ce qu’il fait. Jusqu’au jour où il rencontre la fille à la boîte bleue. Pour lui, elle n’est pas comme les autres Gens : elle possède le mot qu’il recherche. Il décide de le découvrir en l’accompagnant.

C’est un roman très dur que ce soit de par sa narration rythmée qui claque comme un coup de fouet ou de par les événements.
Au début, j’ai eu des difficultés à entrer dans l’histoire : je me suis laissé entraîner par la plume de Justine Niogret qui me plaît beaucoup. Le récit est confus, beaucoup de détails restent dans le flou et on n’est sûr de rien, pas même des mots employés. Ainsi le lecteur est dans le même égarement que les personnages, les doutes de Gueule de Truie deviennent les nôtres. C’est très perturbant : ça donne une sensation brouillonne et pourtant voulue.

J’ai eu du mal avec Gueule de Truie, je crois que je le préfère presque au début quand il se montre froid et impassible plutôt qu’après sa rencontre avec la fille où son caractère est encore plus exécrable : il est d’une violence rare, se montre colérique et imprévisible.
J’ai mieux aimé la fille, mais la pauvre en prend plein la tête. J’admire sa force mentale qui lui a permis de survivre, même si je ne comprends pas toujours ses choix par rapport à Gueule de Truie.

La fin m’a laissée un goût amer parce que je suis passée à côté. Autant j’ai aimé la partie avec le Cerf, autant celle avec Surtr m’a ennuyée : j’ai eu la sensation qu’elle n’apportait rien.
Je suis assez mitigée quant à cette lecture : j’ai adoré la plume de l’auteure, moins l’histoire.

ABC 2022 – Lettre N
19/26