Made in Abyss, tome 01 – Akihito Tsukushi

Titre : Made in Abyss, tome 01
Auteur : Akihito Tsukushi
Éditeur : Ototo
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Au pied de la ville d’Orse s’étend l’Abysse, une faille gigantesque à la profondeur inconnue habitée par d’étranges créatures et emplie d’antiques reliques. Depuis des années, ce mystérieux gouffre attire de nombreux aventuriers qui se font appeler « les caverniers ». C’est ici que vit Rico, une jeune orpheline obsédée par l’Abysse et désirant marcher dans les traces de sa mère qui y a disparu. Un jour, en prospectant, Rico découvre le corps inanimé d’un jeune garçon. Elle est alors loin d’imaginer à quel point cette découverte va changer sa vie et accélérer son destin.

J’ai regardé la première saison avec mes enfants et on a adoré. Je suis tombée par hasard sur le manga. J’ignorais qu’il existait, sinon, je me le serai pris depuis longtemps. L’animé et le manga sont quand même très proches.

Rico vit à l’orphelinat. Elle continue son apprentissage en tant que cavernier et passe du stade d’apprenti avec le grelot au second stade c’est-à-dire sifflet rouge. Son but : fouiller le premier niveau de l’abysse à la recherche d’artefacts.
Elle aimerait aller plus loin, mais elle n’y est pas autorisée parce que c’est dangereux : non seulement les paliers inférieurs sont peuplés de créatures agressives, mais une fois descendu, il est compliqué de remonter en raison de la malédiction de l’abysse. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Chaque fois qu’un sifflet s’approche trop près du niveau supérieur, il a des manifestations physiques dont la gravité dépend du niveau où il est descendu.

Il y a plusieurs grade parmi les caverniers : ce sont les sifflets (rouge, bleu, violet, noir, blanc). En fonction de leur expertise et de leur capacité à descendre, la couleur du sifflet change.
J’ignore encore ce qui détermine le passage d’un rang à l’autre.
Donc lors d’une sortie de sifflet rouge, Rico et son pote Nut sont attaqués par un rouge-corde, créature mortellement dangereuse qui vit habituellement au 4ème niveau. Elle en réchappe grâce à un rayon qui blesse et fait fuir le monstre. En suivant la trace de ce rayon, elle découvre le corps d’un garçon de son âge qui n’est autre qu’un robot.
Je vais essayer d’aller plus vite pour la fin. Donc elle ramène cet humanoïde inconscient ; elle et son groupe le raniment en l’électrocutant. Résultat : il se réveille, mais a perdu la mémoire.
Il intègre l’orphelinat sous le nom de Legu.
Par la suite, la nouvelle qui parvient à Rico pousse notre héroïne à partir dans les tréfonds de l’abysse.

C’est un manga qui est dense niveau contexte, j’ai essayé de résumer autant que possible, mais c’est le plus court que j’ai pu faire.
J’adore les personnages, ils sont plein de vie, plus où moins attachants… Rico sait ce qu’elle veut et ne semble pas toujours voir le problème dans ce qu’elle fait. Bon, on ne peut pas dire que la manière dont elle est élevée à l’orphelinat l’ait formée à repérer le bien du mal… et j’en viens à certains scènes malaisantes : les punitions infligés aux enfants qui désobéissent sont plutôt humiliantes, donc pas étonnant qu’elle ait mené des expériences sur Legu évanoui.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas une lecture à mettre entre toutes les mains.

Les dessins ont beau être sublimes avec un côté kawaii dû au charadesign, ils sont trompeurs. Ça n’en rend le récit que plus grinçant.
J’ai à peu près fait le tour : c’est un gros coup de cœur pour ce premier tome et il faudra que je me procure le prochain.

Ken’en : Comme chien et singe, tome 3 – Fuetsudo & Hitoshi Ichimura

Titre : Ken’en : Comme chien et singe, tome 3
Scénario : Fuetsudo
Illustrations : Hitoshi Ichimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une famille de kakuen, des créatures mi-hommes, mi-singes, a élu domicile dans le vieux sanctuaire abandonné du village de Mitsuke, dans la province d’Enshû. L’un deux, Mashira, a adopté un chien magique tueur de démons envoyé initialement pour l’éliminer, mais qui semble désormais déterminé à veiller fidèlement sur son maître.
Alors que le moine Benzon continue son enquête au village, Mashira, qui a remis à l’eau une splendide anguille blanche dans le fleuve Tenryû, se réveille au Palais du Dragon !

J’espère vraiment que ce ne sera pas une saga lecture en dents de scie, entre le premier que j’ai adoré, le second qui a été une déception et celui là qui remonte le niveau, je m’interroge.

On explore davantage l’univers des kakuen à travers l’histoire de Mashira.
Le chef des hommes-singes, qui est aussi le père des jumeaux, débarque avec une étoffe d’un rouge surnaturel… probablement teinte avec le sang d’un kakuen.
Pas mal de révélations dans ce troisième tome : d’où vient l’animosité entre les hommes et les kakuen, quelle est la raison profonde qui poussent ces derniers à enlever des jeunes femmes, les origines de Mashira, pourquoi Satori déteste autant les humains ainsi que son histoire.

Un tome fort en émotions qui contraste sacrément avec la relation froide et dure qu’entretient notre héros avec Hayate. Néanmoins, on sent bien que des liens se mettent tout doucement en place, mais c’est parfois un peu de l’amour vache, surtout du côté de Hayate.
Les dessins sont super sympas.
Je m’y suis attardée plus d’une fois et j’y ai pris plaisir.
J’ai adoré ce troisième tome, je me demande ce que nous réserve me prochain.

Les Âmes grises – Philippe Claudel

Titre : Les Âmes grises
Auteur : Philippe Claudel
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 280
Quatrième de couverture : Nous sommes en 1917 dans une petite ville de province. Toute la société des notables est présente et tient son rôle. Le maire, le juge, le procureur, le flic, le médecin… tous font rouler depuis des années l’agréable train-train de la comédie sociale faite d’amicaux échanges. C’est curieux, même la Grande Guerre ne semble pas avoir bousculé les positions et les habitudes de chacun. Tout reste bien en place dans l’immuable tranquillité de la bourgeoisie sûre d’elle-même. Pourtant tout bascule lorsqu’une fillette de 10 ans est retrouvée morte dans l’eau. La petite Belle-de-Jour, comme on l’appelle. Tous la connaissent, elle servait au Rébillon, la seule brasserie restaurant du coin. « Bien, bien, bien… » reprend le juge, tout content d’avoir un meurtre, un vrai à se mettre sous la dent, un meurtre d’enfant en plus, et de petite fille pour couronner le tout. Dès lors, le soupçon gagne et rogne les âmes grises de nos notables. En premier lieu le procureur qui habite au château, juste à côté du lieu du meurtre…

Ça fait plus de 3 ans que j’ai ce roman dans ma pile à lire et jusqu’à présent, je n’avais pas pris le temps de le lire.
Première chose, je ne m’attendais pas à ça. Dans les avis que j’ai vu passer, on disait que ça se passait pendant la première guerre mondiale, donc j’imaginais un récit sombre, une histoire de guerre et de condition humaine. Or, ce n’est que le contexte, plus ou moins lointain.

Ce roman débute presque avec l’assassinat d’une fillette d’une dizaine d’années, trouvée à proximité du château du Procureur Destinat. L’enquête est menée, bâclée, pervertie par des considérations de castes,…

Ce fut une lecture compliquée de par la forme qu’a choisi l’auteur : ça part dans tous les sens… passé, présent et futur se mélangent sans séparation claire ; il y a beaucoup de personnages et le narrateur passe de l’un à l’autre en nous donnant moult détails sans intérêts avec les événements dramatiques qui frappent la commune.
Bref, il m’a perdu plus d’une fois. Au cours des soixante premiers pourcents, j’ai failli abandonner plus d’une fois. Par contre, une fois passé ce cap, c’est devenu passionnant. L’auteur se concentre vraiment sur l’intrigue et met en corrélation certains faits faits du début. Mais encore faut-il arriver à passer les 60%.

Je suis mitigée quant à cette lecture. Même si j’ai adoré la fin, le début fut trop laborieux pour que mon avis soit bon.

Bilan lecture du mois de novembre 2025

Une fois de plus, mon bilan du mois et assez catastrophique… Peu de lectures, mais je l’accepte de mieux en mieux. Je ne peux pas tout faire et j’évite si je ne veux pas faire un burnout ; après tout, la lecture doit rester un plaisir, pas une obligation.
J’ai lu 4 livres (3 mangas et donc 1 roman).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:



J’ai adoré
:


Gif heureux
J’ai aimé:

On arrive donc à un total de 731 pages (48 en BD, 429 en mangas et donc 254 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Pumpkin Autumn Challenge : 12/12

Challenge Goodreads : 64/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 034/385


Actuellement, je lis :
Les âmes grises
Philippe Claudel
(32%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Madelaine avant l’aube – Sandrine Collette


Titre
:
Madelaine avant l’aube
Auteur : Sandrine Collette
Éditeur : JC Lattès
Nombre de pages : 254
Quatrième de couverture : C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.

Ce livre m’a été offert par mon amie Barbara et j’avais hâte de le lire et de découvrir ce qui lui avait plu dans ce roman.
Et je comprends son engouement. Même si j’ai mis du temps à le lire, j’ai adoré, c’était vraiment prenant et à chaque nouvelle étape, j’avais envie de savoir comment les choses allaient tourné pour les personnages.

On découvre le hameau Les Montées et les habitants qui y vivent : la vieille Rose que ses fils ont abandonné et qui a recueilli Bran, les jumelles Aelis et Ambre qui sont chacune mariées. La première à Eugène avec qui elle a 3 fils et la seconde à Léon qui souffre de ne pas avoir d’enfants. Tout est bousculé du moment que Madelaine entre dans leur vie : une enfant seule et un brin sauvage.

La vie n’est pas facile pour les personnages et je n’ai eu aucun mal à compatir à leur sort.
Ils sont attachants : l’autrice les a bien dépeints. Pas que ce qu’ils vivent, mais aussi leurs ressentis, leurs espoirs, leurs déceptions…
En ce qui concerne Bran qui est pendant un temps le narrateur, j’ai un peu tiqué sur ses réactions, ses relations avec les habitants… c’était parfois malaisant… jusqu’à ce qu’on découvre son identité réelle – j’avoue que je me suis demandée si je n’avais pas loupé cette information plus tôt, mais je ne crois pas. Ça m’a fait revoir toutes les scènes en flashback de manière très différente.

C’était une lecture top. La plume de l’autrice est très belle : parfois poétique, d’autres crues. Je me suis surprise à relire certains passages pour le plaisir. Il faudra que je regarde si elle n’a pas écrit d’autres romans
En conclusion, j’ai adoré cette lecture.