Ces derniers temps, une question revient constamment: et maintenant, que vais-je faire? J’ai encore énormément de travaille à faire sur mon site… Mais une fois que j’aurai tout fini… Que me restera-t’il à faire? Je n’ai toujours pas déterminé ce que je ferai de ce site… Il est entre le site et le blog…
Même si je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un blog. En effet, je ne me confie pas vraiment, je ne couche pas mes pensées sur ces pages, je ne pense pas le faire un jour. Je n’ai aucun mal à comprendre ceux qui le font, c’est plus facile de se confier à des inconnus, de déballer son sac et sa vie sur le net mais pour moi, c’est impossible.
Pour plusieurs raisons, la première est qu’une fille ennuyeuse a rarement de choses à raconter sur sa vie ennuyeuse…
La seconde est que j’estime que nos pensées sont quelque chose de privé, personnel, un cadeau que l’on offre à son ou sa meilleure amie… Je me trouve vieux-jeu sur ce coup-là, je l’ai toujours été en fait.
Ma troisième raison est que j’ai peur de blesser mon entourage, en écrivant mes réflexions. Je manque foncièrement de tact. Je ne sais pas dire les choses sans blesser les gens, parfois, pour ne pas souler, je compresse mes pensées, et là, catastrophe! C’est systématiquement mal interprété, mon esprit prends parfois des raccourcis, et cela m’a souvent joué de mauvais tour… Après, les personnes qui me connaissent, et surtout mes fantastiques amies, me pardonnent mes maladresses et me les signalent même, ce qui m’aide grandement à m’améliorer…
Et puis, il n’y a pas que cela… Je crois bien que n’ayant aucune confiance en moi, je n’ai aucune confiance dans les autres. C’est la raison pour laquelle dans les journaux intimes que j’ai écrit, je n’y ai jamais déposé mes pensées. Je n’écrivais que les faits, les événements, ce n’est pas que je n’en avais pas compris le principe, juste que je ne tenais pas à ce que quelqu’un puisse y lire les méchancetés que j’avais pu y mettre sous le coups de la colère, la frustration et tous les mauvais sentiments que l’on peut humainement ressentir. Et moi, j’en ai énormément, je connais mes défauts, et je lutte sévèrement contre.
Il y a peu, on m’a dit que j’étais difficile à cerner… Lorsque je l’ai dit à des amies, elles ont éclatées de rire et ont confirmé la chose… Je ne trouve pas, je suis quelqu’un de simple, d’ennuyeuse. J’essaie souvent de voir le bon côté de la vie, sauf quand la fatigue m’en empêche. Le plus souvent, je ne vois que le noir d’une situation, je me force à voir le gris, mais c’est vraiment difficile…
Je ne suis pas d’une nature optimiste, je n’ai rien d’exceptionnel, et j’avoue que me retrouver général d’une légion à Aïon m’a vraiment fait un choc. Ce n’est probablement pas grand chose pour bien des gens, mais pour moi, même si cela a juste été un concours de circonstance, ne plus être le second dans l’ombre, ne pas être la partie Ban de Midoban (la syllabe fantôme que plus personne ne prononce ni ne voit depuis que Midoban est devenu Mido), cela compte pour moi. Et même si je ne suis pas un vrai leader, je ne propose jamais de party, je n’organise rien… Je suis seulement, toujours et encore la secrétaire. Pourtant, je m’en contente, je ne suis plus une ombre…