Adieu Revanche!

Le 14 juillet, Aïon Europe a fusionné plusieurs de ses serveurs, dont celui sur lequel nous jouions: Vidar. Pour éviter les problèmes de noms, les personnages issus d’Urthem se sont retrouvés affublés des initiales UR derrière leurs noms et ceux de Vidar d’un VD; dans leur inventaire, un petit coupon permettant de changer son nom…
18h07, serveurs up, tentative de connexion avec mon personnage principal Revanche, malheureusement, étant dans une zone instable, impossible de rester connecté et le temps d’y parvenir, le nom était pris…

Désabusée, dépitée, dégoûtée… Un peu de tout cela à la fois et pourtant, même mélangés, ces adjectifs ne sont pas assez fort pour exprimer toute la déception que cette perte m’a occasionné. Revanche… Toute une histoire avec ce pseudonyme… Hormis le fait que ce soit un personnage des X-Men ayant un étroit rapport avec mon super-héros préféré: Psylocke, pour moi, ce nom représentait bien plus:

Ayant commencé à jouer sur Aïon avec mon pseudo habituel: Psylook, spiritualiste de son état, nous nous sommes très vite rendus compte que sans healeur, on n’arriverions à rien dans la légion. J’ai donc sacrifié mon Main Character pour recréer un clerc que j’ai surnommé Revanche, parce qu’elle était ma Revanche à moi sur ce jeu, et que je comptais bien la mener jusqu’au bout du voyage…

Mais maintenant, tout est fini. Comment reconstruire un pseudonyme sur les ruines de l’ancien? Raser la raison pour laquelle j’ai choisi le nom de Revanche, tirer un trait sur ce qui a été la base de sa création, un nom qui me poussait à toujours aller plus loin pour prendre ma revanche sur ce jeu, sur ces nazes d’asmoches, et maintenant, que me reste-t’il? J’ai l’impression d’avoir échoué… En perdant ce nom, j’ai perdu une bonne partie de ma combativité… Mais il a fallu prendre sur moi… Retrouver un nom allant avec mon passé, renaître de mes cendres, reconstruire quelque chose sur les braises d’un rêve brisé… un rêve qui s’estompe… Quel autre pseudonyme pouvait aller aussi bien que Chimère?

La Chimère, pour beaucoup, c’est cette créature mythologique à la tête de Lion, au corps de chèvre et à la queue de serpent; pour d’autres, c’est un rêve illusoire, un projet vain. Pour quelques rares, ce sera le bronze étrusque d’Arezzo, pour les biologistes c’est davantage un organisme possédant deux ou plusieurs génotypes distincts et enfin pour quelques rares, c’est un poisson des abysses (j’ai trouvé cette dernière définition sympa puisque les Abysses sont une zone d’Aïon), et je passerai les livres, les jeu de rôles, etc… donc cela fait allusion ^^

Pour moi, la Chimère est un peu tout cela à la fois, mais dans ce cas, c’est davantage un projet irréalisable et irréalisé, un rêve perdu, une illusion…

Confiance en soi

Il n’y a pas pire pour une personne que le manque de confiance en soi, et je crois malheureusement que l’excès de confiance en soi est tout aussi nuisible mais peut-être davantage pour les autres. Je parlerai volontiers des gens trop sûrs d’eux, mais je n’ai personne comme cela dans mon entourage, c’est le genre de personnes que je fuis comme la peste.

Cela fait longtemps que je me dis que le manque de confiance en soi peut vraiment faire des ravages, mais ces derniers temps, je l’ai davantage constaté… Et je finis par me demander si ce n’est pas héréditaire… Je doute constamment de moi et des autres, avec l’âge, je me suis forgée une véritable carapace (même s’il y a 3 ans, cette dernière s’est fissurée de toute part), j’essaie de ne pas le faire sentir, ni aux autres, ni à mes enfants, pourtant, mon aîné est comme sa mère… Aucune confiance en lui… On a beau lui dire qu’on l’aime, il doute constamment, lorsque je lui ai demandé comment il pensait qu’était son bulletin, il m’a répondu mauvais, ce qui était loin d’être le cas, il a beau se débrouiller correctement en vélo, il arrive un moment ou il doute et ou tous les efforts qu’il a fait pour y arriver partent en fumée… Et rien n’y fait, ni les « je suis fière de toi », ni les « bravo », ni les encouragements quel qu’ils soient…

Je ne sais plus quoi faire, je ne pense pas pouvoir faire quoique ce soit de toute façon, il est comme moi… J’ai beau me booster dans tous les domaines, me pousser à être plus sûre de moi, à ne pas douter ni de mes qualités ni de mes compétences, il arrive toujours un moment ou le masque tombe, ou les doutes m’envahissent, détruisant tout sur leur passage, ravageant les minces remparts d’assurances que j’ai péniblement réussi à ériger… Et chaque jour, je dois rebâtir ma forteresse sur les ruines de mon incertitude, de mes angoisses… C’est un combat perpétuel ou chaque bataille gagnée ne nous apporte rien parce que le résultat en est toujours le même… on construit une tour, pendant qu’une autre s’effondre… C’est un combat perdu d’avance…

Et rien que de me dire que j’ai transmis cette « malédiction » appelons-la ainsi, à mon fils, ça me navre au plus haut point… Je lutte constamment contre moi, et maintenant, je me retrouve également à lutter contre lui… Et je suis sûre qu’il ne comprendra jamais que je ne fais cela que parce que je l’aime… que je refuse qu’il soit comme moi… et j’ai beau le lui dire… ça ne change rien… c’est un problème qu’il doit et devra régler lui-même… Quelle misère!

Doubt

Aujourd’hui, j’avais envie de parler d’un manga qu’on m’a offert (pour mon anniversaire, avec un peu d’avance, je ne citerai pas la personne, mais elle se reconnaîtra et je la remercie encore). Je n’avais pas prévu d’en commencer de suite la lecture… je comptais d’abord finir le crossover House of M, mais il ne me reste plus qu’un comics à lire et pas super motivée. Donc ce matin, au petit déjeuner, j’ai commencé le premier volume de Doubt… Et ça m’a foutu une de ces patates, j’en ai le sourire rien que d’y penser (même si c’est pas drôle, on peut déjà en conclure à l’image que c’est loin de l’être, je vais m’expliquer…

Ceux qui me connaissent bien et qui joue à des jeux de société avec moi, comprendront très vite pourquoi je m’emballe si vite pour ce manga et ce à quoi l’intro fait allusion, parce que oui, je vais la citer, c’est trop de la balle ^^

Un jour
Un loup s’infiltra dans un groupe de lapins qui étaient bons amis.
Il ne montrait son vrai visage que quand tout le monde dormait…
Et chaque nuit, il dévorait un lapin.
Les lapins, qui ignoraient lequel d’entre eux était le loup, tinrent conseil…
Et décidèrent…
D’exécuter les uns après les autres tous ceux qu’ils suspectaient d’être la bête sauvage.
S’ils tombaient juste, les lapins seraient sauvés…
Mais s’ils se trompaient…
Ils finiraient tous par se faire dévorer!
C’est d’un jeu inspiré de cette histoire que nous allons maintenant parler…

Voilà, je pense que beaucoup voient de quel jeu il peut s’agir… Pour moi, là, ou c’est fort, c’est que j’ai joué à ce jeu le week end dernier et que je recommencerai le week end prochain! Bref, j’y ai pensé toute la matinée et j’ai eu toute la journée le sourire! Trop fort! Trop délire! Trop, quoi! 😀

The Spirit

Hier soir, nous avons regardé le film The Spirit de Miller… Je ne l’avais jamais vu avant et j’avoue que j’hésitais grandement de peur que cela ressemble trop à Sim City… En effet, il y a un peu le même genre de filtre, de façon de tourner, mais je trouve que celui-là est encore plus poussé: de tous les films basés sur des comics, the Spirit est surement celui qui fait le plus comics… mais plutôt comics des années 80 je dirai… Il m’a laissé une sensation étrange, je me rappelle d’images dans mon enfance du même genre, je suis bien incapable de dire ou j’ai bien pu voir… Mais ce côté noir profond contrastant avec le blanc, avec pour seul contraste du rouge vif… Enfin bon, j’avoue que je n’apprécie pas trop ce genre de sensation de déjà vu sans savoir ou…

Synopsis : Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d’entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d’immortalité, il s’apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l’aimer ou le tuer… Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l’a vu naître… deux fois.