La fortune des Rougon – Emile Zola

La fortune des Rougon - Emile ZolaTitre: La fortune des Rougon
Auteur: Emile Zola
Éditeur: Le livre de Poche
Nombre de pages: 475
Quatrième de couverture:
Dans la petite ville provençale de Plassans, au lendemain du coup d’Etat d’où va naître le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se mêlent aux insurgés. Leur histoire d’amour comme le soulèvement des républicains traversent le roman, mais au-delà d’eux, c’est aussi la naissance d’une famille qui se trouve évoquée : les Rougon en même temps que les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Et entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, la lutte rapidement va s’ouvrir.
Premier roman de la longue série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon que Zola fait paraître en 1871 est bien le roman des origines. Au moment où s’installe le régime impérial que l’écrivain pourfend, c’est ici que commence la patiente conquête du pouvoir et de l’argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et dans le crime.
« Votre comédie est tragique », écrit Hugo juste après avoir lu le livre : « Vous avez le dessin ferme, la couleur franche, le relief, la vérité, la vie. Continuez ces études profondes. »

J’ai lu ce premier tome dans le cadre du challenge Rougon-Macquart lancé par Angee du blog Le Livroscope.
J’ai beaucoup aimé ce premier volet de cette grande saga humaine. J’ai adoré découvrir cette lignée, je trouve que ça reste un volume indispensable à la lecture des autres tomes. On découvre les origines de cette grande famille que je suivrai tout a long de ce challenge. Je connaissais bon nombre de personnages, mais j’ignorais les rapports qu’ils entretenaient les uns les autres.
Là, on les découvre progressivement et les notes nous donnent une indication sur les prochains volumes dans lesquels on les retrouvera par la suite, ce qui est très appréciable.

Le style d’écriture de Zola reste égal à lui-même: juste génial.
Ce tome est un prologue à ses autres histoires et pourtant, l’esquisse de ses personnages est déjà très complète, on entre assez profondément dans leur psychologie, je m’attendais à des descriptions plus succinctes; sachant, pour avoir lu l’Assommoir, qu’il est loin d’avoir fait le tour. J’attends donc avec beaucoup d’impatience de pouvoir lire la suite.

Au niveau de l’histoire, je n’ai pas trop accroché, j’ai aimé les personnages, mais la toile de fond, un peu moins. J’ai adoré les 300 premières pages, moins les 100 suivantes ce qui est étonnant puisque c’est le moment que j’attendais avec le plus d’impatience puisque ce passage était la suite directe au premier chapitre. Les 40 dernières pages m’ont beaucoup plu. Je termine donc sur une note positive.
Bref, c’était une sympathique plongée dans la vie des Rougon-Macquart avec toute leur haine et leurs intrigues méprisables. Vivement la suite ^_^

Arbre généalogique des Rougon-Macquart de 1878