Mon engagement scout, dimanche 28 juin 2015

Secrétaire splj 2014J’ai hésité à faire cet article et à partager avec vous ce moment. J’aurai pu m’abstenir prétextant que cela ne collait pas avec mon blog et ce qu’il était devenu ces 3 dernières années, mais c’était un événement important dans mon petit monde, l’ignorer aurait été me renier moi et ce que je suis.
Ce n’est pas la première fois que je parle des scouts, je n’en fais pas étalage, pourtant, je ne peux nier que mon poste m’a pris énormément de temps, un travail presque à plein temps qui, s’il m’a parfois/souvent fait rager, m’a laissé un bon souvenir.
De plus, c’était la dernière journée que je passais avec mon groupe, j’ai aidé au mieux au rangement et au nettoyage. Puis je suis allée sur les lieux du grand jeu où j’ai passé mon après-midi à jouer les porteuses d’eau, rien d’étonnant vu la chaleur qu’il faisait. La journée s’est conclue par la cérémonie d’engagement qui suit.

Après 4 séances de préparation qui m’ont amenée à réfléchir sur la raison pour laquelle je désirais m’engager, ce qui m’avait amenée au scoutisme (tout est résumé plus bas dans ma réponse), dimanche 28 juin, date de la cérémonie, est rapidement arrivé. Je n’étais pas la seule à prononcer mon engagement, cela a aussi été le cas de P., notre responsable matériel. L’événement a duré une petite demi-heure. Voici un déroulé grosso-modo de la cérémonie avec les 5 appels auxquels on répond en s’engageant, ma réponse – je n’ai malheureusement pas celle de P.-, ainsi que les chants qui ont clôt ce moment solennel.

Notre responsable de groupe a présenté nos rôles respectifs. Si celui de mon acolyte est de lister le matériel, acheter ce qu’il manque, réparer les tentes, ranger le local et aider au mieux les chefs à préparer et amener à tel lieu le nécessaire pour les week-ends, les événements de groupe ou les camps, mon rôle est celui de secrétaire : inscrire les jeunes comme les chefs mais aussi les invités, relancer les parents lorsque le mois d’invitation se termine, faire les déclarations d’accueil du scoutisme, inciter les chefs à remplir les fiches de présence, remplir les tableaux de présence pour les subventions, assister aux conseils de groupe, en rédiger les compte-rendu, etc…

Différents chefs lisent les 5 appels et la responsable de groupe explique chaque appel pour les jeunes. Voici les 5 appels en question :
3 premiers appels de l'engagement2 derners appels de l'engagement

Voici ma réponse à ces 5 appels (enfin, au moins 4 sur 5 ^_^)

Lorsque K. -ma responsable de groupe- m’a proposé le poste de secrétaire, j’ai répondu à son appel ; j’ignorais, à l’époque, que je répondais à bien d’autres appels, ceux cités précédemment et qui m’ont néanmoins guidée tout au long de ces années sans que je le sache.

Aujourd’hui, je me tiens devant vous parce que j’ai pris la décision de prononcer mon engagement. Après trois ans de secrétariat dans le groupe SPLJ, mon mandat s’arrête ; pourtant, je suis devant vous parce que je crois à certaines valeurs du scoutisme que j’ai fait miennes telles que le respect de soi, des autres et de la nature mais aussi la solidarité et l’entraide.
Je m’engage à vivre avec ces valeurs et à les transmettre à mes enfants ainsi qu’à mes proches.

Je ne suis pas un chef, pour une grande majorité d’entre vous, je ne vous ai vu que lors de week-ends ou de journées de groupe, pourtant, je connais les noms de chacun d’entre vous, vos unités actuelles, vos anciennes, vous avez fait partie de ma vie ces 3 dernières années sans même le savoir.
Je m’engage à aider les jeunes autour de moi à grandir en utilisant à bon escient l’esprit et les méthodes du scoutisme même lorsque mon mandat aura expiré, à soutenir les unités lorsqu’elles auront besoin de moi, à vous encourager dans vos projets, à respecter vos choix, vos envies, vos croyances et ce, chaque fois que l’occasion m’en sera offerte.

Avec le groupe, j’ai participé à bon nombre d’activités, à m’essayer à l’animation, à organiser des jeux parfois dans le stress, mais au final dans la joie.
Je m’engage à relativiser davantage, à poursuivre cette quête du bonheur et à transmettre cet enthousiasme à mon entourage.

Je vous remercie pour toutes ces années passées ensemble et pour toutes ces belles leçons de vie que j’ai reçues à vos côtés.
Je m’engage à ne jamais les oublier.

Nous avons ensuite prêté serment, un texte de promesse appris par cœur, bien entendu :
En communauté avec vous, aujourd’hui,
je prends l’engagement d’agir au mieux pour
œuvrer au bien commun,
développer la fraternité humaine,
accueillir le don d’amour de Dieu,
contribuer à l’éducation selon la loi, l’esprit et la méthode du scoutisme.

Après une courte bénédiction, nous avons chanté un morceau du chant traditionnel de la promesse – il y en a de plus récents, mais j’ai choisi celui-ci parce que je le connaissais bien pour l’avoir appris petite fille et il me tenait particulièrement à cœur :

Chant de la promesse

Nous avons continué avec le dernier message de Baden Powell, message fort incitant les jeunes comme les moins jeunes à “Essayer de laisser ce monde un peu meilleur qu’il ne l’était quand vous y êtes venus.

Chers éclaireurs,
Si par hasard vous avez assisté à la représentation de Peter Pan, vous vous souviendrez que le chef des pirates était toujours en train de préparer son dernier discours, car il craignait fort que l’heure de sa mort venue, il n’eût plus le temps de le prononcer. C’est à peu près la situation dans laquelle je me trouve, et bien que je ne sois pas sur le point de mourir, je sais que cela m’arrivera un de ces prochains jours et je désire vous envoyer un mot d’adieu.
Rappelez-vous que c’est le dernier message que vous recevrez de moi ; aussi méditez-le.

Ceci est juste un petit mot d’adieu, pour vous rappeler, quand j’aurai disparu, que vous devez tâcher dans la vie d’être heureux et de rendre les autres heureux. Que cela paraît facile et agréable, n’est-ce pas ? C’est tout d’abord par la bonne action quotidienne que vous apprendrez à apporter le bonheur aux autres. La meilleure manière d’atteindre le bonheur est de le répandre autour de vous.
J’ai eu une vie très heureuse, et j’aimerais qu’on puisse en dire autant de chacun de vous. Je crois que Dieu vous a placé dans ce monde pour y être heureux et jouir de la vie. Ce n’est ni la richesse, ni le succès, ni l’indulgence envers soi-même qui créent le bonheur.
L’étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé des choses belles et merveilleuses afin que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en le meilleur usage possible. Regardez le beau côté des choses et non le plus sombre.

Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu’il ne l’était quand vous y êtes venus et quand l’heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n’avez pas perdu votre temps et que vous avez fait « de votre mieux ».
Soyez prêts à vivre heureux et à mourir heureux. Soyez toujours fidèles à votre promesse même quand vous serez adultes.
Que Dieu vous aide.
Votre ami,
Baden-Powell

A suivi la prière scoute :


Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d’autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.

Nous avons terminé avec un chant que j’aime énormément parce qu’il est parlant pour une cérémonie d’engagement, il retrace plutôt bien ce que beaucoup vive tout au long de leurs années de scoutisme, ce qui m’a poussée à y inscrire mes enfants mais aussi à revenir dans le mouvement même si je fais maintenant Scouts et Guides de France et non plus des Scouts et Guides d’Europe, mais après tout, la même motivation et les mêmes valeurs nous guident.

Je suis jaune, j’ai 8 ans
et j’ai peur sans ma maman,
j’sais rien faire, j’pleure tout le temps
et j’me d’mande ce qui m’attend,
y a un m’sieur qui m’regarde du haut de ses 19 ans
qui me dit « t’inquiète pas tu vas kiffer pour longtemps »

Et il avait *clap clap* raison *clap clap*
le monsieur, le monsieur en chemise
il avait *clap clap* raison *clap clap*
de me faire un p’tit peu la leçon

Je suis bleu, j’ai 12 ans
et j’ai plus peur sans maman
entouré de copains, ils ne sont jamais bien loin
j’ai appris, j’ai grandi, j’ai découvert la vraie vie
et l’monsieur qui me dit, « tu vas voir c’est pas fini »

Et il avait *clap clap* raison *clap clap*
le monsieur, le monsieur en chemise
il avait *clap clap* raison *clap clap*
de me faire un p’tit peu la leçon

Je suis rouge, j’ai 15 ans
et j’kiffe quand y a plus maman
entouré des mêmes gens qu’y avait quand j’avais 8 ans
y a un m’sieur qui m’regarde du haut de ses 25 ans
qui me dit « mon p’tit gars t’es en train de dev’nir grand »

Et il avait *clap clap* raison *clap clap*
le monsieur, le monsieur en chemise
il avait *clap clap* raison *clap clap*
de me faire un p’tit peu la leçon

Je suis vert, j’suis majeur
et j’pense même plus à ma mère
à bâtir des projets, à partir à l’étranger
y a un m’sieur qui me dit « apres ça c’est terminé »
et j’lui dis « sur’ment pas a mon tour de faire rêver »

Et maint’nant *clap clap* c’est moi *clap clap*
Le monsieur, le monsieur en chemise
Et maint’nant *clap clap* c’est moi *clap clap*
qui m’permet de faire un p’tit peu la leçon

Merci à ceux qui sont passés, je suis contente d’avoir pu partager avec vous ce moment qui au bout de 3 ans a pris tout son sens à mes yeux.

Spirou 4027

Spirou 4027Il faut bien le dire, la couverture est quand même nettement moins classe que le dernier mais si on devait constamment choisir ses achats livresques à la couverture, on passerait à côté de certaines pépites et à n’en pas douter, c’est bien pour son contenu que j’ai acheté ce numéro. Je l’ai depuis une semaine jour pour jour, il était quand même temps que le lise d’autant qu’aujourd’hui sort le 4028.

Magic 7

On poursuit l’interview de Kid Toussaint au sujet du making of de sa série. On découvre entre autre les raisons qui ont poussé ce scénariste à se lancer dans la bd, les influences de ceux de sa génération, la mienne aussi au passage donc je m’y suis bien retrouvée et n’ai pu m’empêcher de sourire ; il évoque également l’avenir de cette série. J’aime beaucoup cette partie, j’espère qu’il y en aura d’autres… 7 ce serait pas mal :p

Mais parlons peu parlons bien et surtout recentrons-nous.
La première partie de Magic 7 nous laissait au milieu d’une discussion entre Léo et Zoran au sujet de son retard du matin et de son impossibilité d’avoir pu voler la coupe. On en apprend du coup un peu plus sur ce personnage, même si son nom de famille, Hamelin, était déjà très évocateur pour moi, finalement, Kid va plus loin que son rapport avec les rats ce qui me convient ^_^
Je n’accroche toujours pas au personnage de Farah, j’attends son développement avec impatience pour voir si mes intuitions se confirment.

L’histoire prend une légère tournure policière lorsque Léo invoque des fantômes pouvant l’aider à découvrir qui est le voleur de coupe. Comme par hasard, ce n’est pas le seul vol que l’école va essuyer et bien sûr, le coupable idéal est… Si vous avez lu le premier, c’est facile, hein !

Aria

Ce qui est un peu énervant, mais ça vaut pour toutes les séries dans ce magazine, c’est que les résumés des épisodes précédents sont plusieurs pages après la première planche jusque 4 pages après ; quand on sait, c’est pas trop grave mais la première fois, ça choque.

J’ai du mal avec cette série. J’étais contente de la retrouver dans le magazine précédent tout en sentant une coupure importante, ben là, j’ai l’impression que la coupure est encore plus grande, probablement parce que je n’ai pas lu le début de l’aventure… Et puis les dessins ont quand même perdu, je trouvais le personnage d’Aria mieux dessiné dans les premiers tomes.

Bicentenaire de Waterloo

Ce numéro de Spirou magazine est consacré au bicentenaire de la bataille de Waterloo. Pour l’occasion, on y retrouve donc une mini-BD de 3 pages : “Les plus belles histoires de l’oncle Paul – Le fabuleux destin de Napoléon“. C’était drôle et je me suis bien marrée.
Du coup, la BD suivante en 14 pages du nom de La bataille de Waterloo fait un choc. Elle m’a laissée plutôt dubitative. Les dessins ne sont pas terribles, il suffit de voir la couverture. L’histoire est assez banale, le seul moment sympa tenait au détail sur les poules, je n’en dis pas plus. Je n’ai pas aimé, je m’y suis ennuyée, il faudrait que je le fasse lire aux enfants pour voir ce qu’ils en pensent.

A suivre dans les prochains jours lorsque je me serai procurée le numéro 4028…

Le Loup des plaines – Conn Iggulden

Le loup des plaines - Conn IgguldenTitre: Le Loup des plaines
Saga: L’épopée de Gengis Khan, tome 1
Auteur: Conn Iggulden
Éditeur: POCKET
Format: E-Book
Nombre de pages: 518
Quatrième de couverture
: La pitié et la faiblesse n’ont pas leur place dans les steppes d’Asie centrale. Lorsque Yesugei, khan de la tribu des Loups, meurt sous les coups des Tatars, ses anciens compagnons en profitent pour prendre le pouvoir. À onze ans, Temüdjin est bien trop jeune pour s’opposer à ce coup de force. Impuissant, le second fils de Yesugei est abandonné avec sa famille à la merci des bêtes sauvages et du vent glacé, livré à une mort certaine. Mais c’est ainsi que se forgent les destins. Et celui de Temüdjin, hors du commun, est de devenir le plus grand conquérant mongol, le prodigieux Gengis Khan…

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Les récits d’héritiers arrogants, trop sûrs d’eux, en conflit fraternel, ça ne me botte que moyennement habituellement. Mais très vite, le joli conte de fée prend fin. Temüdjin est envoyé dans le clan de sa mère, les Olkhunuts qui détestent son père Yesugei et là, le pauvre commence à galérer tout comme cela a été le cas de son aîné Bekter – enfin, presque. C’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai trouvé l’histoire intéressante et les personnages prennent toute leur ampleur.

J’ai relativement bien aimé Temüdjin, mais il est loin de l’image que je me faisais de Gengis Khan. Alors, d’accord, étant jeune, c’est bien normal, il doit se former, s’endurcir, pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’à la fin, il soit le roc sur lequel peut s’appuyer les différents clans mongols. Je l’ai trouvé un peu faible, même si j’ai beaucoup apprécié le fait qu’il ait besoin de la présence de ses frères ou même de Jelme et son père. Ça le rend plus humain.
Arslan 1En ce qui concerne Arslan le forgeron, je l’ai vraiment beaucoup aimé. Il est calme même lorsqu’il est en totale contradiction avec le héros et parvient sans problème à faire passer sa sérénité à son khan. Le seul souci est que lorsque je lisais son nom, je voyais le Arslan de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka ci-contre. C’était un peu énervant au final et je me suis demandée tout du long s’il y avait un lien.
Celui que je préfère est sans contexte Kachium ; il est le pendant parfait pour Temüdjin, j’ai adoré la complicité qu’ils ont dès le début, je regrette un peu que par la suite ce lien s’amenuise.
J’ai également bien apprécié Börte même si on ne la voit pas des masses au final.

Petit bémol : les méchants. Ils sont le stéréotype-même de l’expression “bêtes et méchants”. Ils sont brutaux, manquent totalement de subtilité, l’image type du barbare tout en muscle que ce soit Tolui, Sansar, Koke et même Eeluk sur qui je fondais de plus grands espoirs… dommage.

Le gros point fort : la postface. L’auteur décrit ses sources, liste les différences entre l’histoire réelle de Gengis Khan et son roman, et même quelques techniques de création d’arcs ainsi que sur les us et coutumes des Mongols -détails un peu plus vagues mais malgré tout intéressant.

Le récit est fluide, le style de l’auteur est simple et efficace : j’ai vibré avec les personnages, ai stressé pour eux, me suis énervée avec eux. J’ai vraiment adoré ce roman et je compte bien lire les prochains dans pas si longtemps que cela parce que j’ai vraiment envie d’en apprendre davantage sur ce personnage mythique qu’est Gengis Khan.

Challenge ABC2015Je passe à 17/26

Les Turlutins vont à la mer – Anne-Marie Chapouton & Gerda Muller

Les Turlutins vont à la mer - Anne-Marie Chapouton & Gerda MullerTitre: Les Turlutins vont à la mer
Auteur: Anne-Marie Chapouton
Illustratrice: Gerda Muller
Éditeur: L’école des loisirs
Collection: Lutin Poche
Nombre de pages: 28
Quatrième de couverture
: Un matin, Stella l’hirondelle raconte ses voyages aux turlutenfants. Émerveillés, ils décident de partir au bord de la mer. Leur ravissement sera total. Dans la même collection, retrouvez « Les Turlutins et les écureuils » et « Les Turlutins et la rivière ».

Je n’ai vraiment pas accroché sur cet album pour enfant.
L’histoire est assez basique, il ne se passe pas grand chose : les turlutins décident de partir à la mer et prépare leur voyage, seuls certains sont de la partie ; le voyage se passe… sans encombre ; l’arrivée se fait et la découverte de la plage comme de la mer est assez plate, un petit événement vient troubler la tranquillité des turlutins mais c’est réglé si rapidement qu’on n’a même pas eu le temps d’avoir peur.

Il y avait beaucoup trop de personnages et certains se ressemblaient au point qu’on a quand même confondu Petit Mouron et Frick. Les dessins font assez vieux, les couleurs assez ternes et l”expression sur les visages des Turlutins est un peu toujours la même un sourire mais ça ne respire pas trop la joie ; certaines planches sont empreintes de nostalgie et m’ont pourtant plu, c’est assez étrange.

Les turlutins vont à la mer p16-17

J’avoue que je me suis un peu ennuyée, les enfants aussi même lorsque je leur faisais chercher les personnages en fonction de ce que le récit indiquait de leurs action. Seule la fin leur a plu, lorsque les Turlutins repartent avec des coquillages, du sable, etc… dans le but de s’en servir d’accessoire, ils ont trouvé cela ingénieux.
Une lecture qui m’a laissée indifférente dans le cadre du panier La Grande Bleue emprunté à la bibliothèque.

La quête d’Ewilan, tome 1 : D’un monde à l’autre – Pierre Bottero

La quête d'Ewilan, tome 1 : d'un monde à l'autreTitre: D’un monde à l’autre
Saga: La quête d’Ewilan, tome 1
Auteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 281
Quatrième de couverture
:Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses.
-Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…”

Ça fait un moment que j’avais envie de commencer cette saga dont j’ai entendu beaucoup de bien mais j’ai chaque fois remis à plus tard. Lorsque la blogueuse Psycho Boook a lancé une proposition de duo-binôme, je me suis lancée. On devait se choisir chacune un livre dans la PAL (Pile A Lire) de l’autre et j’ai opté pour le premier tome de la Quête d’Ewilan me disant qu’elle pourrait me donner envie de commencer cette trilogie. Finalement, elle m’a proposé une LC (Lecture Commune) que j’ai accepté avec beaucoup de plaisir.

Je vais simplement commencé par la couverture. Je possède l’édition de 2008 de chez Rageot qui est celle ci-dessus. Et j’avoue que je la trouve réellement très laide, n’ayons pas peur des mots, les couleurs se marient mal, quant à la tronche des personnages, n’en parlons pas… Depuis, d’autres sont sorties bien plus jolies que ce soit celle du Livre de Poche ou les dernières de Rageot que vous trouverez toutes deux ci-dessous, elles me plaisaient tellement que je tenais absolument à les présenter.

La quête d'Ewilan d'un monde à l'autre - le livre de pocheLe livre se compose en 2 parties :
-la première du nom de Ewilan nous fait découvrir le personnage principal, Camille, et son voyage d’un monde à l’autre c’est-à-dire jusqu’à Gwendalavir.
-la seconde du nom de Akiro ramène sur Terre notre héroïne ainsi que son acolyte Salim qui doivent accomplir une mission.
Je ne ferai pas le lien entre ces deux personnages et vous laisserez découvrir ce qui les lie.
Si la première partie nous fait découvrir les protagonistes de l’histoire et le monde inventé par l’auteur, la deuxième n’a que peu d’utilité, c’est un coup pour rien, alors d’accord, Camille découvre une autre facette de ses pouvoirs mais elle aurait pu le faire près de Duom.
Alors oui, la fillette de 13 ans a des pouvoirs : elle est une dessinatrice de grand talent qui parvient à matérialiser ce qu’elle désire en le dessinant dans le monde de l’Imagination (j’ai beaucoup aimé le principe du Dessin et j’aurai adoré ça plus jeune). Bien sûr, il faut bien une raison d’être à cette puissance et à son utilisation, elle se retrouve donc au milieu d’une guerre entre humains et T’sliches, et fait ce qu’elle peut pour aider Gwendalavir.

La quête d'Ewilan d'un monde à l'autre - nouvelle couv rageotEn ce qui concerne les personnages, j’ai relativement bien aimé Camille même si je trouve qu’elle ne se comporte pas du tout comme une gamine de 13 ans et du coup, l’histoire perd un peu de sa crédibilité; alors vous me direz que c’est une surdouée, c’est normal -_- Mouais ben c’est que vous ne fréquentez pas beaucoup de jeunes de 13 ans. Aussi doués, aussi malins soient-ils des ados n’ont pas et n’auront jamais la maturité de l’héroïne, si elle avait eu deux ans de plus, ça aurait été plus crédible.
Salim me laissait assez indifférente au début, par la suite, je l’ai vraiment apprécié : il est drôle, sarcastique -là encore pour 13 ans, ça le fait moyen mais bon, son histoire à lui fait que c’est presque plausible… – il arrive à dédramatiser une situation et à calmer l’héroïne.
Je ne savais pas quoi penser d’Edwin sans pour autant me méfier de lui, j’ai rapidement accroché.
Par contre, je me suis posée des questions sur Duom, je m’en pose encore d’ailleurs. Quand je lis, je n’ai aucun doute quat à son camp mais lorsque je ne suis pas plongée dans l’histoire, je doute de lui, j’ignore pourquoi…

J’ai bien aimé ce premier tome qui finalement reste une introduction… A voir la suite.

Voici l’avis de ma binômette :
Bannière Psycho Boook