Jeux #6 : King of Tokyo

King of TokyoKing of Tokyo

C’est un jeu de plateau qui se joue de 2 à 6 joueurs. On peut donc incarner un des 6 monstres géants qui tentent de conquérir Tokyo : The King (singe géant), Méga Zaur (un lézard géant), Kraken (un Chtulhu géant), Alienoid (un extraterrestre vert à trois yeux d’escargot vêtu d’un scaphandre jaune), Cyber Bunny (un robot rose géant), Meka Dragon (un dragon robot géant). Oui, il y a plein de géants dans le tas…
Le joueur reçoit donc le personnage en carton sur socle et une fiche cartonnée permettant de gérer les points de victoire – on commence à 0- et les points de vie -on en possède 10 au démarrage et 2 de plus peuvent être ajouter grâce à des cartes action. C’est du tour par tour.

King of Tokyo - préparation du jeuVoici grosso modo les règles :
-il y a un plateau représentant Tokyo avec deux emplacements qui permettent de disposer les monstres : Tokyo City et Tokyo Bay ; ce dernier ne peut être utilisé que si l’on est 5 ou 6 joueurs et si  on redescend à 4, cette zone n’est plus utilisable. C’est un combat à la Godzilla : le ou les monstres sur le plateau contre ceux à l’extérieur. Pour y pénétrer, il suffit d’avoir lors de son premier lancer une papatte mais j’y arrive.
-6 dés noirs -et deux verts qu’on peut rajouter si les cartes action le permettent. Ils ont 6 faces différentes : 1, 2, 3 -si on a 3 mêmes chiffres, on obtient les points de victoires correspondant au chiffre, chaque chiffre semblable supplémentaire rajoute un point de victoire ; un cœur – chaque cœur obtenu rajoute un point de vie si on en a moins de 10 ; les éclairs qui permettent d’obtenir des cubes d’énergie servant à acheter des cartes actions ; les papattes qui sont des attaques, leur nombre valent pour points de dégâts –  celui sur le plateau baffe tous ceux dehors et les coups venant des monstres extérieurs sont pour celui ou ceux à Tokyo. Si un joueur attaque le monstre sur le plateau et si ce dernier décide de se retirer, c’est l’attaquant qui prend sa place. Chaque fois que le monstre se retire de la ville, l’attaquant gagne un point de victoire. Chaque fois qu’un joueur placé sur le plateau recommence son tour, il gagne 2 points de victoire.
King of Tokyo - partieOn lance les dés, celui avec le plus de papattes commence puis on continue dans le sens des aiguilles d’une montre. On lance donc les dés : on a la possibilité de relancer les dés deux fois supplémentaires, à chaque fois, on conserve les dés qu’on veut et on relance les autres.
-Des cartes actions qu’on peut acheter grâce à des cubes d’énergie, leurs bonus sont variés.
-Des marqueurs de différents types qu’imposent les cartes.

On s’est bien amusé sur cette partie. On en a d’ailleurs fait 2, on a très vite compris les règles -rien de mieux que la pratique- et lorsque le premier joueur s’est fait éliminé, la prudence a été de rigueur ; la partie a duré un peu plus d’une petite heure. La seconde étant plus rapide, la fatigue aidant à faire des bêtises.
J’ai gagné la première partie, pas la seconde puisque j’étais l’ennemi à abattre, celle qui ne se faisait pas remarquer et collecter des points de victoire : je fus la troisième à périr après que mon kraken ait infligé en une même attaque 6 papattes et ainsi éliminé Cyber Bunny… un magnifique oneshot qui m’a projetée à Tokyo City avec trois pauvres points de vie. J’avais misé sur le peu de chance de l’adversaire… Zut…
En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce jeu, on s’est bien marré.

King of Tokyo - Kraken

Petites frictions et autres histoires courtes – Philippe Lechermeier

petites frictionsTitre: Petites frictions et autres histoires courtes
Auteur: Philippe Lechermeier
Éditeur: Nathan Poche Junior
Nombre de pages: 142
Quatrième de couverture: Et si de jeunes enfants décidaient de se débarrasser de leur baby-sitter? Et si les élèves prenaient la place du principal dans un collège?
Et si une collégienne vendait son âme au diable?
Et si les œuvres d’art moderne prenaient subitement vie?
Impossible, bien entendu.
Une pure fiction.Vraiment?
A vous de voir…

Je n’avais pas prévu de lire ce recueil de nouvelles fantastiques mais mon fils vient d’entrer en 6ème et sa prof de français le lui a donné à lire avec pour objectif de savoir de quoi cela parlait et pouvoir répondre à des questions simples. Il a mis une petite semaine pour le lire à raison de deux histoires par jour. Mais comme il fallait bien l’interroger sur sa lecture, je m’y suis également mise.

On y trouve 11 nouvelles de type fantastique, je vais donc les lister et en faire un tout petit résumé :
Babykiller : une nounou, enfermée en prison, accusée d’avoir tenté de tuer les 3 enfants dont elle avait la charge. Elle écrit aux parents des fillettes, de sa cellule.
Devine : la narratrice est la fille d’une devine -féminin de devin. Elle et son frère subissent les angoisses fantasques de leur mère mais est-elle si folle que cela ?
Règlement intérieur : quand les élèves prennent le contrôle du collège et revisitent le règlement intérieur : si certains point sont prévisibles, d’autres le sont moins et  m’ont agréablement surprise. J’ai bien ri.
Date limite : comment une simple erreur de date de naissance sur un dossier scolaire peut faire prendre dix ans de plus à une adolescente de 13 ans. Et si on lui rajoutait bien plus d’années ?
1 look d’enfer : Lettre avec accusé de réception envoyée par M. Lou Siffert qui réclame son dû suite à services rendus. Si je ne dévoile pas les services en question et qui m’ont bien fait rire, le nom de l’expéditeur nous donne plus qu’une vague idée du paiement exigé.
Une belle paire… : une paire de lunettes qui permet de  voir les personnes de l’autre sexe nues… un peu prévisible, surtout la fin.
Livre d’or : le spectateur ayant assisté à l’exposition sanglante et dérangeante d’Eva Purpuricka laisse un petit mot dans le livre d’or. Lorsqu’ils sont plusieurs, une partie des visiteurs disparait. Par la suite, même les messages sur le livre d’or ne sont pas toujours, et de moins en moins, terminés. Une exposition de peinture plus vraie que nature.
Champion : un coureur professionnel est blessé lors d’une compétition. Il se rétablit en suivant les conseils d’un médecin sportif. Son entrainement porte ses fruits et il bat tous les records mais à quel prix ?
Tromperie : une adolescente de 14 ans, Justine, fait un long monologue à son médecin sur son problème de nez qu’elle appelle trompe. Autant dire que le lecteur a droit à la superbe allusion à Cyrano et son pic, son cap et sa péninsule – j’adore toujours autant retrouver cette tirade lorsqu’on parle de long nez.
Flic, flaque, floc… : il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. C’est ainsi que commence cette nouvelle histoire : un ado comme les autres qui ne s’entend avec personne, pas même sa petite sœur qui joue dehors sous la pluie et trouve une super cachette.
Comment faire un bon adolescent : Sandy, adolescente en surpoids voire obèse, on ne sait pas trop, est envoyée en cure contre sa volonté par ses parents. Une fois là-bas, rien n’est comme elle se l’imaginait : pas de sport, pas de régime nourriture, farniente en plein air, etc… Ce qui compte, c’est que les enfants se sentent bien et s’acceptent. Elle ne se doute de rien, la pauvre enfant un peu gourde.

En débutant ma lecture, je ne m’attendais à rien. J’ai passé un très agréable moment : j’ai bien ri, chacune des nouvelles m’a mise de bonne humeur. J’ai vraiment adoré ^_^

Le pantin sans visage – Aalehx

le pantin sans visageTitre: Le pantin sans visage
Auteur: Aalehx
Éditeur: Éditions du Riez
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture
: Dans un univers industrialisé où les rêves sont prohibés et où les habitants dépourvus de bouches sont réduits au silence, un vieux créateur décide de défier l’oppression en offrant sa vie au Pantin sans visage.
N’ayant pour seuls sens que l’ouïe et le toucher, le Pantin tentera de surmonter les multiples obstacles qui le conduiront à devenir le premier symbole de liberté de ce royaume soumis à la tyrannie…

Cela faisait presque deux ans que je voulais me prendre cette BD mais jusqu’à présent, l’occasion ne s’était plus représentée -je l’avais vu lors d’un salon- et je n’osais jamais commander de livres directement aux maisons d’édition. J’ai profité de l’événement lancé sur facebook : Un mois, une maison, un achat. Le principe, vous l’aurez compris est d’acheter un ou plusieurs livres publié(s) par une petite maison d’édition. Ce mois-ci, ce sont les Éditions du Riez qui sont à l’honneur : j’en ai donc profité pour m’acheter cette splendide BD ainsi qu’un autre livre que je vais essayer de lire encore en septembre histoire de le présenter.

Le pantin sans visage - le robot de bois

Commençons sans plus tarder par le plus évident : les dessins. Ils sont tout simplement magnifiques mais très sombres, sensation accentuée par les couleurs, pour mon plus grand plaisir. J’ai pris du temps pour le lire afin de contempler au mieux les illustrations : comme dans toutes les BD, certaines images sont plus belles que d’autres mais dans l’ensemble, c’était assez constant.
L’histoire est aussi sombre que glauque, à ne pas mettre entre toutes les mains, surtout celles des plus jeunes. J’ai trouvé certaines scènes assez impressionnantes que ce soit le bourreau qui dévoile la bouche qu’il s’est dessiné par mutilation ou torture les pantines ailées, le marionnettiste qui écrase le lutin avec lequel il joue ou l’acte désespéré de Pantine pour se libérer.
Le pantin sans visage -p26Un détail important: il n’y a pas de dialogue et il n’y en a nullement besoin. On y trouve un prologue, trois chapitres et un épilogue : chacun est introduit par une illustration et un texte qui fait transition entre deux chapitres et présente ce qui suit… J’ai aimé ce principe.
A la base, c’est une BD musicale donc accompagnée d’un CD, or, étant en rupture, il n’était pas fourni avec -d’où la promotion- mais on peut se faire une idée des musiques accompagnant l’album -qui nous plonge dans l’ambiance- en se rendant sur le site de l’artiste Aalehx que j’ai aimé parcourir, d’ailleurs. On y trouve des illustrations de ses deux séries, des extraits musicaux, etc… Si j’ai l’occasion, il faudra que je me procure l’album… enfin, dès qu’il est réédité.

J’ai adoré cette lecture. C’était très émouvant mais aussi triste, angoissant et un brin flippant – oui, le bourreau m’a atrocement marquée. Une BD et un univers qui ne nous laissera pas intact.

Un mois, une maison, un achat

La gloire de mon père – Marcel Pagnol

La gloire de mon pèreTitre: La gloire de mon père
Saga: Souvenirs d’enfance, tome 1
Auteur: Marcel Pagnol
Éditeur: Éditions de Fallois
Nombre de pages: 219
Quatrième de couverture
: Marcel Pagnol raconte, en qualité de témoin, les personnages de son enfance et la vie dans la famille d’un instituteur d’Aubagne, qui va s’animer avec la location d’une bastide dans la garrigue de l’arrière-pays marseillais où ils vont passer les grandes vacances. Cette villa dont rêve Marcel depuis toujours se nommera la Bastide neuve, il y passera les plus beaux jours de sa vie.
On y voit comment le petit Marcel parvient à épanouir peu à peu sa personnalité, celle d’un fils aîné de Provence, passionné par la lecture et les aventures dans les collines, partagé entre son amour exclusif pour la belle couturière, éternelle jeune fille incarnée par Augustine, qui sera une mère tendre et discrète, et l’admiration pour son père, Joseph le maître d’école, anticlérical et anti-alcoolique, mais profondément humain. Il ne deviendra complètement son héros qu’en lui prouvant qu’il aime autant que lui ses chères collines, glorifié par un exploit de chasse. L’enfant se débat entre ses rêves et les découvertes parfois angoissantes de la réalité du monde où il vit : Les adultes peuvent aussi mentir…
Sentir qu’il est aimé et entouré, parvenir à être fier de ses parents et de lui-même est le défi même de cette belle et poignante histoire…. à la fois unique et universelle.

Cela faisait des années que je désirais lire du Marcel Pagnol. Lorsque j’étais plus jeune, j’ai vu pratiquement tous les films issus de ses œuvres et je les adorais au point de les revoir régulièrement. L’apothéose a, pour moi, été lorsque le film La gloire de mon père est sorti au cinéma -je tairai l’année, ça fait trop mal. C’était le premier film que j’allais voir sans adulte au cinéma -il faut dire qu’à l’époque, il était déjà rare d’y aller (genre une fois par an et encore) mais cette fois-là, seule avec mon amie de l’époque ! C’était la fête ! ^_^

J’ai donc hésité pendant très longtemps à lire ce livre principalement de peur d’être déçue et finalement, c’est ce qui s’est passé.
Ne me souvenant que peu du film, à part quelques bribes d’images et la sensation qu’il était génial, je n’ai donc pas pu comparer. J’espérais que ce souvenir d’enfance contiendrait davantage de jeux et de moment de vacances, un air de dépaysement dans le sud.
Ça n’a pas vraiment été ça, une bonne partie du livre est consacrée aux premières années de Marcel : pas de souci, ça permet de connaître le personnage, sa famille, son histoire ; une petite partie sur la préparation des congés d’été et notamment la restauration des meubles ; un bout pour le trajet jusqu’à la location de la maison, quelques bribes d’activités estivales -ils m’ont fait un peu peur à torturer les insectes, son frère et lui n’était-il pas légèrement psychopathes ?- et enfin, une grosse partie sur la chasse : la fabrication des munitions, passage que j’ai beaucoup aimé, les préparatifs pour l’ouverture de la chasse et enfin la chasse elle-même qui se termine avec la gloire de Joseph.

Je me suis un peu ennuyée, c’était loin d’être vivant. Bref, une déception pour cet ouvrage. Peut-être en attendais-je trop ? C’est possible.

Challenge ABC2015Je passe à 22/26

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 06/50

Bourbon Kid, tome 1 : Le Livre sans nom – Anonyme

Le livre sans nomTitre: Le Livre sans nom
Saga: Bourbon Kid, tome 1
Auteur: Anonyme
Éditeur: Le livre de poche
Format: E-Book
Nombre de pages: 509
Quatrième de couverture
: Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année ! Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte.
II a ensuite été publié en Angleterre puis aux États-Unis, où il connaît un succès fulgurant.

Entrons de suite dans le vif du sujet : je crois que je n’ai pas aimé… je n’en suis pas certaine, mais il me semble. J’ai eu du mal à avancer dans cette lecture et j’ignore pourquoi, après tout, je m’attendais exactement à ça : lire du Tarantino… genre violent, surprenant de par les différents rebondissements qui parcourent les pages de ce livre… mais finalement, en lecture, ce n’est pas ça… pourtant, j’adore voir du Tarantino sur écran donc je pensais que Le livre sans nom me plairait, mais pas vraiment.

Les personnages sont très nombreux mais la narration est si bien faite que je n’ai eu aucun souci à retenir qui était qui, ils sont relativement basiques comme humains donc prévisibles à mon sens, seule surprise les interactions des personnages qu’on ne suit pas et notamment du Bourbon Kid puisqu’il a beau être le personnage principal, on ne le voit que peu : dans pratiquement tout le bouquin, il est cité par les autres, à se demander s’il existait réellement.
Si j’aimais bien Sanchez au début, il a fini par me saouler avec sa conne de Jessica, il était bien le seul à croire qu’elle n’était pas une saloperie – personnellement, j’avais voté pour une succube… loupé !
Jefe m’a énervée depuis les premiers instants, quelle andouille ! Les moines d’Hubal, bof trop naïfs, le contraste avec les vilains de Santa Mondega est fort, c’est parfois drôle mais le plus souvent, c’était énervant qu’ils soient pris pour des cons. J’ai bien aimé Rodeo Rex, mais il n’apparait pas assez longtemps à mon goût. J’ai également bien accroché avec le flic Jensen, la scène avec l’épouvantail est juste géniale, un peu trop courte. Quant à Dante et Kacy, ils m’ont laissé indifférente.

Bref, je suis bien incapable de dire si j’ai aimé ou non, c’est assez bizarre :p

Challenge ABC2015Je passe à 21/26