Le Troisième œuf – Marie-Hélène Delval

Les dragons de Nalsara 1 - le troisième oeilTitre: Le Troisième œuf
Saga: Les dragons de Nalsara, tome 1
Auteur: Marie-Hélène Delval
Illustrateur: Alban Marilleau
Éditeur: Bayard poche
Nombre de pages: 91
Quatrième de couverture: Sur l’île aux Dragons, où vivent Cham, Nyne et leur père, le Grand Eleveur du royaume, trois œufs sont sur le point d’éclore… Les enfants sont tout excités : c’est la première fois qu’ils vont assister à une naissance de dragons ! Deux des œufs sont beiges ; le troisième est d’un beau gris bleuté. C’est Nyne qui l’a trouvé sur la plage, et elle devine que ce bébé-là ne sera pas comme les autres…

Étant une grande fan des dragons, je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter ce livre à mon fils. Ça fait un moment que je souhaitais le lire, aujourd’hui, je me suis lancée.

Je l’ai trouvé très voire trop court : il a été lu en très peu de temps – moins de 2h et encore c’est parce que j’ai souvent été interrompue. C’est vraiment un premier tome d’introduction : on entre tout doucement dans l’univers créé par l’auteur mais aussi avec les personnages (Antos et ses deux enfants Cham et Nyne.) On a à peine le temps de s’attacher à cette petite famille éleveuse de Dragons que c’est déjà fini.
Le point positif, c’est qu’on a le « fin mot de l’histoire » avec les dragonneaux Un et Deux ainsi que l’explication de ce qu’est Vag, ce petit être mi-reptile mi-poisson éclot dans l’œuf bleuté trouvé par la jeune Nyne. Sachant que je mets des guillemets à « fin mot de l’histoire », parce que j’imagine bien que les erreurs de Cham en tant qu’éleveur de dragons auront des conséquences dans les prochains tomes et que l’affection de la fillette pour son élusim  nous les fera à nouveau rencontrer ensemble.

Les illustrations sont toutes simples, mais efficaces – par contre, je ne suis pas certaine d’aimer la tête des dragons – sauf peut-être celle de Vag plus grand – mais c’est normal étant donné que j’adore ces créatures reptilienne, je suis forcément exigeante. :p

C’est une lecture jeunesse que j’ai bien aimé. Je lirai la suite si je tombe dessus au détour d’une étagère à la bibliothèque ou si je les trouve d’occasion, pourquoi pas… à voir.

La 5e vague – Rick Yancey

La 5eme vagueTitre: La 5e vague
Auteur: Rick Yancey
Éditeur: Robert Laffont
Collection: R
Nombre de pages: 592
Quatrième de couverture:
1ère Vague : Extinction des feux
2e Vague : Déferlante
3e Vague : Pandémie
4e Vague : Silence
La 5e Vague arrive…
Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…
À l’aube de la 5e Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés…
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu’il prétend… Mais la jeune fille doit d’abord faire des choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

Ça fait un moment que j’entends parler de ce roman, il était donc temps que je m’y mette. J’ai passé pas mal de temps sur cette lecture, en raison d’un vilain rhume qui m’a énormément fait dormir, il était donc difficile d’avancer dans ces conditions.

J’ai adoré le début : ça avait un air de Walking Dead – on passe alternativement des souvenirs de Cassie d’avant l’Arrivée à sa survie dans ce qu’il reste du monde ; c’était stressant et oppressant à souhait, ça donnait très envie de lire la suite et de découvrir ce qui arrive à son frère Sammy, si elle parvient à échapper aux drones ou aux Silencieux.
J’ai aimé jusqu’à l’apparition du personnage de Zombie, à partir de là, ça devient plus calme voire trop calme : la vie au camp Haven m’a saoulée, j’ai trouvé que c’était plus que prévisible et plein des stéréotypes qu’on voit dans les films de guerre américains. Heureusement, j’ai bien apprécié le personnage de Ringer : elle est réfléchie, maline, et douée.

Hormis ce côté militaire, l’histoire passe relativement bien même si une incohérence majeure m’a un peu dérangée : les soldats emmènent Sammy dans un endroit sécurisé mais ils refusent de prendre Cassie parce qu’elle est trop vieille… Soit. Sauf qu’étonnamment, Zombie et Ringer qui ont le même âge ont été sauvés, certes pas en même temps que le petit frère de l’héroïne, mais quand même. Du coup, l’excuse du « elle est trop âgée » ne tient plus la route et le lecteur doit se débrouiller et s’inventer une raison (je me suis dit que c’est parce qu’elle dérangerait leurs plans et interférerait dans leur projet mais l’explication manque)

La fin est un peu plus intéressante même si l’infiltration était un peu facile.
Autant j’ai aimé le début, autant la suite m’a ennuyée et je suis soulagée de l’avoir terminé. Je ne lirai pas le prochain.

Challenge ABC2015Je passe à 23/26

Challenge de l'automne

Kougelhopf

Bon, j’ai un petit jour d’avance sur l’article recette de cette semaine, mais il me faut encore quelques heures – genre une ou deux – pour terminer ma lecture en cours et fournir une chronique.
Donc en attendant, voici une recette typique de chez nous que j’aime énormément : le Kougelhopf.

KougelhopfIngrédients :
500g de farine
75g de sucre
1 pincée de sel
10g de beurre
2 oeufs
150g de raisins secs
1/4l de lait
20g de levure boulanger
1 petit verre de kirsch
1 moule à Kougelhopf

Laver les raisins et les mettre à tremper dans le kirsch.
Creuser une fontaine dans la farine tamisée. Y verser la levure et mélanger.
Ajouter le lait, les œufs, le beurre ramolli et le kirsch ; bien mélanger.
Pétrir la pâte pendant 20 minutes. La laisser lever jusqu’à doubler de volume.
La mettre dans un moule à Kougelhpf et laisser monter pendant encore 30 minutes.
Puis faire cuire au four à 190° (thermostat 6) pendant 45 minutes.

Pour une mine de diamants – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 1 pour une mine de diamantsTitre: Pour une mine de diamants
Saga: Princesse Sara, tome 1
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection: Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d’autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu’au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.

Cet été a eu lieu une opération BD. Parmi les titres proposés, il y avait ce titre-ci et étant donné que j’ai toujours aimé l’histoire de Princesse Sara, j’ai eu envie de la découvrir à travers ce support. Et puis, il faut bien le dire : la couverture est vraiment sympathique – les couleurs en sont harmonieuses, et j’aime beaucoup la façon dont le personnage est présenté, immobile et pourtant les cheveux et les rideaux évoquent le mouvement.

Princesse Sara, tome 1 p13Il est facile de comprendre que j’ai bien aimé les illustrations. J’ai eu un peu de mal à me faire à la tête des personnages : ils ont de grands yeux style manga et la colorisation rend le character-design étrange, mais malgré tout très plaisant.
J’ai aimé le souci du détail que l’illustratrice met dans ses planches : les robes sont magnifiques, les décors le sont tout autant et j’ai aimé la manière dont sont dessinés les automates.

Princesse Sara, tome 1 p34Car oui, il y a des automates du nom de Live-dolls dans cette BD dont l’atmosphère est quand même très steampunk sur les bords. L’histoire semble respecter ce que je connais de l’histoire originale avec quand même quelques largesses sur l’univers mais pas tant que ça.
Le personnage de Sara est un peu moins énervante que dans mon souvenir, elle est gentille sans l’être trop, les méchancetés des autres la touche quand même. Par contre, pour Lottie, elle me saoule tout autant : comme si elle était la seule à ne plus avoir de maman, pas une raison pour piquer ses colères. Les super vilaines, Lavinia et Melle Minchin sont atroces, bien pires que ce dont je me souvenais surtout pour la rivale de Sara – les gifles qu’elle donne à Lottie m’ont choquée, elle est super méchante et violente.

J’ai adoré ce premier tome, il va falloir que je me procure les prochains, je ne peux pas rester sur cette fin, même si je connais la suite, j’ai hâte de la découvrir en image.

Interstellar

InterstellarTitre: Interstellar
Réalisateur: Christopher Nolan
Casting: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine,…
Date de sortie: 2014
Genre: Science-fiction
Synopsis: Alors que la Terre se meurt, condamnant toute espèce vivante, des explorateurs sont envoyés dans l’espace à travers un trou de ver afin de trouver une nouvelle planète habitable.

C’est un film terriblement lent, et ce, du début jusqu’à la fin, pourtant, je n’ai pas trouvé le temps long en le regardant. Il demande beaucoup de concentration, de réflexion et de conceptualisation (ce dernier point me faisant défaut, j’ai eu quelques difficulté à admettre que le trou de ver avait la forme d’une sphère – cela m’a un peu bloquée et je ne vois toujours pas la raison de ce choix mais il parait que c’est logique… mouais, dur dur pour quelqu’un d’illogique).

J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, surtout celui de la fillette qui interprète le rôle de Murphy. On suit la famille Cooper pendant un bon moment, on a ainsi tout le temps de s’attacher à chacun de ses membres. Ça ne rend la séparation que plus tragique, tout autant que la distorsion du temps due au trou noir et ses conséquences – ça m’a énormément émue.

Interstellar - Cooper et MurphyCertains personnages m’ont laissée froide comme le professeur Brand jouée par Anne Hathaway, ou le Dr Mann. Par moment, j’ai trouvé les explorateurs particulièrement stupides, principalement lorsqu’ils arrivent sur la planète de glace et ne se rendent compte de rien (là, je parle de Keep).
Par contre, j’ai adoré les robots Kase et Tars : je ne savais pas trop quoi en penser au début, leur apparence était étrange mais leur aide et réactivité à 100%, leur humour à 50%, leur franchise à 90% m’ont éclatée et je me suis tout autant attachée à eux qu’aux humains.

Lorsque le film a pris fin, je n’étais pas certaine d’avoir aimé ; avec une journée de recul, je peux affirmer qu’il m’a plu : j’y ai adoré chaque détail relevé et j’aimerai beaucoup le revoir pour découvrir tous ceux que je n’ai pas remarqués au premier visionnage.

Interstellar - planet de Miller