Le Bonhomme de Pain d’épice – Jim Aylesworth & Barbara McClintock

le-bonhomme-de-pain-depiceTitre: Le Bonhomme de Pain d’épice
Auteur: Jim Aylesworth
Illustratrice: Barbara McClintock
Éditeur: Éditions Circonflexe
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: « Courez, courez, courez,
Aussi vite que vous le pourrez,
Jamais vous ne me rattraperez !
Je suis le Bonhomme de pain épice !
J’ai échappé au bon vieux !
J’ai échappé à la bonne vieille !
J’ai échappé au boucher et à son grand couteau !
J’ai échappé à la vache noir et blanc !
J’ai échappé à la vieille truie pleine de boue !
Je vous échapperai aussi !
Foi de Bonhomme de pain d’épice ! »

le-bonhomme-de-pain-depice-et-le-boucherC’est une histoire que j’avais entendue au collège mais je ne m’en suis souvenue qu’en la (re)lisant cet après-midi, le principe est un peu le même qu’avec l’album Roule Galette : une pâtisserie, en l’occurrence le bonhomme de pain d’épice, échappe à ses créateurs qui veulent la dévorer au goûter. Mais le Gingerbread Man ne l’entend pas de la même oreille, il les nargue avant de fuir.
En chemin, il croise d’autres créatures qu’il brave de la même manière avec son couplet énervant – celui de la quatrième de couverture. Et ce, jusqu’à sa rencontre finale…
Bref, l’histoire n’a rien d’originale, pourtant, on le lit et relit toujours avec beaucoup de plaisir.

Les dessins sont plutôt traditionnels et assez réalistes dans le genre ; ça passe bien mais ce n’est pas non plus exceptionnel.
Deux gros points forts pourtant : d’un, ce sont les détails qui peuplent chaque illustration, et de deux, c’est le character design du bonhomme, que je trouve super sympa – il est à la fois plat et tout en rondeur, mais aussi plus coloré que les autres.

le-bonhomme-de-pain-depice-narquoisJ’ai aimé cette lecture, ou plutôt cette relecture, j’ai passé un bon moment – et puis, aujourd’hui étant St Nicolas, c’est le conte idéal.

Telle que tu es !, tome 1 – Kaname Hirama

telle-que-tu-es-tome-1Titre: Telle que tu es !, tome 1
Auteur: Kaname Hirama
Éditeur: Kana
Nombre de pages: 186
Quatrième de couverture: La vie de la lycéenne aux formes généreuses, Tsumugi Motohashi, change radicalement !
Un élève de seconde, Yukiya Tagami, surnommé le « gâchis de beau gosse » lui fait une déclaration d’amour !
Il s’avère que ce garçon ne peut aimer que les filles rondes… C’est un fan de rondes !

Ce manga n’a rien à voir avec le thème du mois de décembre (les contes) mais comme on me l’a prêté et que je tenais à le rendre dimanche prochain, il fallait bien que je me lance dans la lecture.

Allons-y d’entrée de jeu : je n’ai pas aimé.
La raison en est simple, je déteste le personnage masculin de Tagami et c’est dommage parce que j’adore Tsumugi. Je la trouve particulièrement lumineuse, certes elle est complexée par son corps – mais honnêtement qui ne l’est pas ? – elle a un sourire super doux même si c’est gâché par les reflets gras à la Astroboy -_-
telle-que-tu-es-tome-1-chapitre-2Donc Tagami m’énerve prodigieusement, ses réactions sont abusées et il est saoulant : ces « malaxe, malaxe, malaxe » m’ont gavée, ses réflexions à la con sur le fait qu’il est fan d’elle parce qu’elle est ronde m’ont fait grincer les dents – elle est peut-être autre chose que ronde, hein ! – et le pire de mon point de vue, c’est son « je t’ai trop nourrie »… d’accord, ça me donnait grandement l’impression qu’il parlait de son chien et pas de sa petite copine… Quand au fait qu’il soit entreprenant, laisse-moi rire, pas un seul baiser, mais alors, on peut la « malaxer » comme une boule anti-stress…
Je n’aime pas du tout la relation qu’ils ont, je trouve celle que Tsugumi entretient avec Mami, sa meilleure amie, est beaucoup plus saine et plus sympathique.

Inutile de dire que je ne lirai pas la suite.

Légendes et sortilèges – Doris Facciolo

legendes-et-sortilegesTitre: Légendes et sortilèges
Auteure: Doris Facciolo
Éditeur: Editions Elenya
Nombre de pages: 149
Quatrième de couverture: Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
Ce recueil est un grimoire. La magie qui le parcourt ressuscite les légendes enfouies au plus profond des mémoires. Trouble les règles de l’éternel combat du Bien contre le Mal. Donne naissance à des êtres qui n’existent pas encore.
Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
C’est le Temps que tu t’apprêtes à libérer.

C’est un recueil de nouvelles qui se divise en sept histoires. Elles se passent pour beaucoup dans la région de Haccourt en Belgique – en tout cas, c’est un nom qui revient souvent et, comme spécifié en postface, certaines s’inspirent de légendes du pays.
De plus, cela se passe à différentes époques : on alterne sur quatre récits entre passé et présent, les deux qui suivent se passent dans le futur avant de repartir, à nouveau, vers des temps plus anciens. C’est dépaysant à souhait.
En commençant cette lecture, je m’attendais à retrouver des histoires de sorcières et je n’ai pas été déçue.

On commence avec Bad Trip. Le titre en dit long sur les circonstances qui amènent le personnage principal à entraîner ses camarades dans les anciens souterrains de la ville… J’ai particulièrement apprécié la découverte de la crypte et des sous-sols obscurs qui abritent des dangers insoupçonnés, mais autant vous laisser découvrir ce que c’est exactement.
Le Chien Noir nous entraîne dans un monde médiéval où superstition est omniprésente. Qui ne connaît pas la légende du Chien Noir, de son maître et de la fascination surnaturelle qu’ils suscitent chez une jeune fille telle que Julienne ?
Thérapie nous renvoie à notre époque et l’on suit un psy obsédé par ses séances avec Anaïs, une jeune fille d’une vingtaine d’année qui a un don certain pour le dessin, des esquisses très spéciales qui signeront la perte du héros.
Le Roi Maudit nous plonge à nouveau dans un univers moyenâgeux fait de guerre et de manigances en tout genre. Lorsque l’Église met son grain de sel dans les croyances populaires et lance des chasses aux sorciers soutenues par le souverain, cela peut se retourner contre ce dernier.
L’albinos nous envoie dans le futur et sur la planète Mars habitée par l’homme et séparée en deux colonies, l’une approvisionnée, l’autre pas. L’albinos est un criminel que ses pairs ont livré aux autorités. On suit le prêtre Evans qui est chargé de l’exorciser.
Des fourmis dans les doigts est en quelque sorte une suite de la nouvelle précédente, quelques années plus tard après que la conclusion du récit antérieur nous ait laissés sur notre faim. Je ne peux malheureusement pas en parler sans spoiler, donc il vous faudra le lire si vous voulez en savoir plus.
Et pour clore ce recueil, on découvre la famille Bruyère dans Remède de grand-mère : le fils aîné s’attire les ennuis comme un aimant ; lorsque sa chute le met dans un état grave, les soupçons se portent sur la nouvelle voisine.

La version que j’ai eu avait un problème d’impression, il manquait six pages ce qui était plutôt frustrant. J’ai contacté Elenya Editions, en envoyant les photos des feuillets blancs ; ils ont été super et m’ont renvoyé un nouvel exemplaire et je les en remercie grandement. Grâce à cela, j’ai pu découvrir les parties manquantes et un sentiment de plénitude m’a parcourue.

C’est un coup de cœur pour ce recueil, j’ai adoré ces nouvelles, elles sont super intéressantes et complètes. J’espérais des récits captivants et emprunts de magie, ça a été le cas et bien au-delà de mes espérances.

Roule petit chaperon rouge ! – Anne-Laure Witschger

roule-petit-chaperon-rougeTitre: Roule petit chaperon rouge !
Auteur: Anne-Laure Witschger
Éditeur: Éditions Frimousse
Nombre de pages: 14
Quatrième de couverture: Le petit chaperon rouge nous apprend les formes en échappant au méchant loup.

C’est un petit livre plutôt sympathique qui commence dès la seconde de couverture c’est-à-dire la page accolée à la couverture. Les feuillets en sont cartonnés ce qui permet aux plus petits de tourner les pages sans risquer de les abîmer – par contre, le bristol utilisé n’est pas complètement rigide.

L’histoire est plutôt bien résumé plus haut : le loup pourchasse le petit chaperon rouge qui parvient toujours à lui échapper, en s’enfermant dans sa maison, en lui tendant différents pièges, etc.
J’avoue que je n’ai pas trouvé le personnage éponyme très sympathique, déjà sa tête fait un peu peur et puis le pauvre loup s’en prend tellement dans la tête que j’ai même fini par le plaindre – c’est un comble !
Et puis, il faut dire que le character design du loup est bien plus sympathique que celui de l’encapuchonné écarlate.

roule-petit-chaperon-rouge-p2Ce qu’il y a de chouette avec cet album est qu’on peut y découvrir différentes formes – on les dessinait du doigt avec la petiote – mais également les couleurs puisque chaque forme est associée à une teinte : la maison du chaperon rouge est un carré vert, l’un des pièges qu’il tend est constitué de deux triangles rouges, etc.

C’était une lecture agréable, peu de dialogues donc rapide et idéal avant une petite sieste, demandant suffisamment d’attention pour fatiguer un peu plus les bouts d’chou.

Adoption de Céleste : un an

celeste-vole-aussi-le-lit-des-enfantsAujourd’hui, cela fait un an, jour pour jour que nous avons adopté Céleste. Depuis, on en a fait du chemin.
Au début, elle était timide avec les adultes, par contre, elle adorait les enfants. Elle se laissait caresser par nous tous mais ne venait pas particulièrement chercher des câlins. Il a fallu deux bons mois avant qu’elle ne se sente à l’aise chez nous. Sa grande passion était de voler les jouets des enfants, mes outils de travail ((hochets, peluches bruyantes, balles, transat, tapis d’éveil), mais aussi mes pelotes de laine. Grrrrr !

celeste-samusant-avec-les-jouets-des-enfantsDepuis, elle a tout lâché et joue surtout avec ses balles. Elle a également abandonné sa manie d’éventrer ses souris. Ouf !

celeste-a-peur-du-balconSi Céleste a eu du mal à m’accepter, gardant une distance prudente, ça a été très rapide avec mes enfants et mon compagnon, les suivant dans leur chambre, miaulant pour qu’ils viennent lui faire des câlins, répondant à leurs appels.
Mais cet été, les choses ont grandement évolué entre elle et moi ; j’ai eu droit à de nombreux signes de confiance et d’amour : dormant contre moi dans le lit même si elle ne reste pas toute la nuit, me suivant, m’attendant devant la salle de bain, demandant des caresses et ne mettant une patte sur le balcon que lorsque j’y étais (autrement, elle avait trop peur et restait sur le seuil). Depuis, elle y va seule mais sous surveillance.
Occasionnellement, elle nous grimpait dessus mais soit elle nous passait au-dessus sautant comme un cabri de peur de nous déranger, je présume, soit elle ne restait que quelques secondes, ne sachant quoi faire même si on voyait bien qu’elle désirait ce contact qui la mettait mal à l’aise.
Je pensais qu’un statu quo s’était établi entre nous et qu’il ne pouvait pas y avoir davantage de rapprochement… Je me trompais lourdement.

Depuis deux mois, nous avons passé un cap supplémentaire elle et moi.
Quand on rentre dans la pièce, elle miaule fort – avant, ses appels n’étaient que des murmures et souvent aucun son ne sortait de sa gueule. Ce n’est plus le cas, mais elle a une voix mignonne, donc ça passe bien.
Elle a des périodes où elle me suit partout, mais vraiment partout – genre si je suspends le linge, elle va arpenter la pièce aussi souvent que moi histoire d’être avec moi.
celestouille-pot-de-colleSi je m’assieds sur une chaise alors qu’elle est allongée sur le canapé, elle va se lever pour sauter sur le siège à côté de moi et y rester jusqu’à ce que je me lève.
Quand on la caresse, maintenant, elle bouge ses pattounettes comme si elle massait ce qu’elle ne faisait pas il y a encore deux mois.

Ses rapports avec les enfants ont également changé. Elle va un peu moins vers eux car ils peuvent parfois être pénibles et ont beaucoup de mal à la laisser respirer – ce qui ne doit pas non plus la déranger puisqu’elle ne montre aucun signe d’agressivité.
Là où je rigole beaucoup, c’est que lorsque j’engueule les gosses, elle leur fait la tête tout le temps où je suis en colère et elle vient me réconforter par des câlins. Elle est si chou.

Et le gros progrès, celui auquel je ne croyais plus : elle vient sur mes genoux. Elle y reste 30, 45 minutes, 1h voire plus. Elle aime tellement ça qu’avant même que je puisse m’installer sur le canapé, elle me grimpe dessus.
puisquon-est-sur-les-genoux-autant-prendre-la-pauseComme mon compagnon me le demande souvent : « Comment réussis-tu à transformer nos chats en chien ? C’est hallucinant ! »
A cela, je lui réponds : « Avec beaucoup de patience et énormément d’amour ! »
Le seul inconvénient, c’est qu’avant de se pelotonner sur mes genoux, elle masse… comme une sauvage… si je n’avais pas quantité de couches sur moi, je souffrirais le martyr. Mais c’est un bien faible désagrément à côté de tout le bonheur que ce geste d’affection m’apporte.
quon-est-bien-sur-les-genous-de-psylookBref, nous venons de vivre une année de pur bonheur avec Céleste. Et rien que de penser qu’il y en aura bien d’autres, j’en ai le sourire jusqu’aux oreilles.
Quant à elle, nous ne sommes certes pas dans sa tête, mais quand on voit ses réactions, l’attachement qu’elle a pour nous, on ne se demande plus si elle est heureuse chez nous : elle est comblée, c’est enfin une certitude.