Les Chabadas, tome 2 : Z’yeux d’or Super Star – Daniel Picouly & Colonel Moutarde

Titre: Z’yeux d’or Super Star
Saga: Les Chabadas, tome 2
Auteur: Daniel Picouly
Illustrateur: Colonel Moutarde
Éditeur: Belin
Nombre de pages: 70
Quatrième de couvertureColette veut faire chanter les Chabadas! Son Idée? Faire participer ses amis à la Grande Audition de l’opéra Bastille. Mais les Matouvus ne l’entends pas de cette oreille…

C’est ma fille qui a emprunté cet album à la bibliothèque, et cela sans savoir que c’était un second tome puisque rien ne l’indiquait sur la couverture. Ce n’est pas très grave mais du coup, il nous manque l’historique rencontre des Chabadas ou des Chat-badass comme j’aime à les appeler.

Dans l’ensemble, l’histoire est assez gentillette, malgré les enlèvements perpétrés à tour de bras par les méchants de l’histoire.
L’opéra Bastille organise une audition pour la comédie musicale Roméo et Juliette afin de trouver les acteurs qui joueront les différents rôles. Comme l’indique le résumé, c’est en effet Colette qui fait parvenir l’information à son groupe, les Chabadas, et ils décident de tenter leur chance, mais c’est sans compter leurs rivaux, les Matouvus, qui ont prévu de les en empêcher puisqu’ils ont le même objectif.

J’ai beaucoup aimé les dessins, ils sont similaires à la couverture et comme on est fans de chats, forcément, on a trouvé notre bonheur.
Niveau character design, j’ai une nette préférence pour l’équipe des Matouvus, principalement parce que les couleurs de pelages sont plus sombres ce qui leur donne autrement plus de charisme à mon sens que les nuances plus claires des Chabadas – on a bien Persan et Bébert qui sont un peu plus foncés (brun et bleuté mais toujours moins que leurs rivaux) néanmoins, on n’a pas de noirs, les noirs, ce sont les méchants et ça, c’est dommage car sans le vouloir, ça véhicule les préjugés contre lesquels les associations ont tant de mal à se battre pour faire adopter les chats plus sombres. Personnellement, je m’en fous, j’ai préféré les vilains de l’histoire, ils sont plus punchies et plus intéressants, na !

Cela s’est rapidement laissé lire. C’était plaisant et j’ai passé un bon moment “no brain”, c’était parfait au moment où je l’ai lu.

Wolverine et Gambit : Victimes – Jeph Loeb & Tim Sale

Titre: Wolverine et Gambit : Victimes
Scénariste: Jeph Loeb
Illustrateur: Tim Sale
Éditeur: 100% Marvel
Nombre de pages: 104
Quatrième de couvertureA la fin du XIXe siècle, le tueur en série Jack l’Éventreur terrorise Londres. Cent ans plus tard, la capitale britannique est le théâtre de nouveaux meurtres. Gambit, célèbre membre des X-Men, compte bien résoudre ce mystère. Mais que fera-t-il si l’assassin n’est autre que Wolverine?

C’est mon frangin qui m’a offert ce comics l’an dernier. Cela faisait un moment que je voulais le lire et comme d’habitude, je repoussais. J’ai donc profité du week-end à 1000 pages qui eut lieu il y a seulement quelques jours pour le glisser dans ma pile à lire.

Ce comics rassemble la série Victimes, divisée en quatre parties.
Gambit se rend à Londres afin de découvrir ce qui est arrivée à l’une de ses amies, assassinée selon le mode opératoire de Jack l’Éventreur. Il se retrouve rapidement face à un Wolverine qui a des difficultés à se contrôler depuis quelques temps ; les soupçons se portent donc aussitôt sur lui, d’autant qu’il a des trous de mémoire. C’est l’occasion de se remémorer quelques souvenirs : Logan et son éternelle romance avec Mariko ou la manière dont Gambit s’est accoquiné avec l’une des victimes de Jack.
Ces quatre comics ont été publiés en 1995, la couverture du premier (ci-dessous) me dit quelque chose et je connaissais la conclusion, je me demande donc si je ne l’avais pas déjà lu dans une autre version, c’est fort possible puisque j’étais en pleine période passionnée des X-Men.

Je ne suis pas fan du dessin, je trouve que les planches sont assez inégales : le faciès des personnages peut changer du tout au tout, ce qui est assez étrange et donne une sensation de noobitude, sans compter que le choix de colorisation n’a pas aidé, genre quand les gyrophares donnent l’impression de tirer des rayons laser rouge, ce n’est pas terrible.

Malgré les illustrations qui m’ont laissée froide, l’histoire se laisse lire, elle est assez typique des comics des années 90 principalement au niveau de la trame. J’ai aimé retrouver cette ambiance même si ça m’a laissé un air de déjà-lu, ce qui était probablement réellement le cas mais si je doute, c’est que déjà la première fois, ça ne m’avait pas marqué.

Dentelle et Ruban d’argent, tome 1 : Jeux du Sort – America Grace

Titre: Jeux du Sort
Saga: Dentelle et Ruban d’argent, tome 1
Auteur: America Grace
Éditeur: Plume Blanche
Nombre de pages: 196
Quatrième de couvertureÀ vous, voyageurs pleins de rêves et au cœur empli d’espoir, puissent les portes de For Willbrook, la ville prisonnière d’un hiver éternel, rendre votre destin meilleur.
Par un matin de tempête, William emprunte le chemin qui le guide vers la belle Wendy, toujours vêtue de dentelle, mais dont le corps souffre d’un terrible mal. Alors qu’il initie le cœur de sa belle à une magie enchanteresse, voilà que s’enclenche le jeu du funeste Destin…
Qui de la dentelle ou du ruban d’argent survivra à cette saison glacée ?
Est-il possible d’empêcher quelqu’un de mourir quand son cœur ne fait plus qu’un avec le nôtre ?

Tout d’abord, je tenais à remercier les éditions Plume Blanche qui m’ont permis de découvrir cette lecture grâce à leur opération Spéciale Summer Time.

Cela fait un moment que je vois tourner ce premier tome dont je trouvais la couverture particulièrement jolie, elle fait vendre du rêve et maintenant que je l’ai terminé, je dois bien avouer qu’elle est loin d’être trompeuse : l’univers créé est magnifique, l’auteure a développé un fort côté lyrique et ensorcelant, le tout renforcé par une plume poétique.
Je n’ai eu aucun mal à imaginer la magie qui se dégageait de chacune des images décrites. J’ai vraiment adoré me retrouver dans la cité de For Willbrook et surtout au sein du Cœur de Verre.

Je sais ce que vous vous dîtes, ça a plu, c’est chouette.
Malheureusement, mon avis est en demi-teinte : un certain nombre d’éléments ne sont pas révélés dans le résumé et un des détails m’a réellement bloquée.
Les héros, Hanna et William sont frères et sœurs, orphelins de surcroit. Ils ont malgré tout été élevés ensemble. Ils grandissent en quelques pages, et quand ils sont adultes, ils vivent tous les deux dans la demeure familiale dont ils ont hérité de leurs défunts parents. Leur lien est d’autant plus fort qu’Hanna est malade.
La ville de For Willbrook est souvent fermée aux étrangers et le jour où elle se rouvre, Donald de Havilland et sa fille Wendy viennent s’y installer. Elle est également malade et lui fait tout pour la divertir. Ils habitent dans une maison emprunt de magie, le Cœur de Verre – un lieu fabuleux qui fait rêver. Il engage William le magicien pour amuser sa fille mais rapidement les deux jeunes gens s’amourachent.

Le détail qui est rapidement révélé est que William ressent pour sa sœur un désir charnel. Quant à elle, au début, on ne sait pas trop. J’aurais préféré rester dans l’ignorance. Je ne suis pas quelqu’un de prude, il n’y a pas grand chose qui me choque ; je suis aussi open qu’aware sur le sujet, mais là, on touche à un inceste consentant et c’est cet adjectif de consentant qui me dérange.
Sans compter que tout au long du récit, l’auteure nous précise à plusieurs reprises que ce sont des âmes innocentes ; ce n’est pas pour jouer ma chieuse, mais du moment qu’il y a désir charnel, il n’y a plus rien d’innocent dans l’histoire, surtout qu’ils savent qu’ils devront rester cacher donc on est loin de l’innocence. Cette précision rend leur relation encore plus malsaine parce que ça amène le lecteur à trouver ça presque normal.
Pour moi, c’est vraiment le détail rédhibitoire par excellence et cela m’a réellement gâché et ralentie ma lecture.

Le tome 2 est sorti il y a peu de temps et je suis vraiment partagée : j’ai très envie de retrouver l’univers de Dentelle et Ruban d’Argent parce que j’ai littéralement été emportée dans ce monde fabuleux, mais la façon dont cela se termine me retient. Donc j’hésite.

Death Note, tome 03- Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre: Death Note, tome 03
Auteur: Tsugumi Ohba
Illustrateur: Takeshi Obata
Éditeur: Kana
Collection: Dark Kana
Nombre de pages: 208
Quatrième de couverture: La résidence de Light est placée sous surveillance vidéo.
L et Light se livrent un duel silencieux relayé par les caméras cachées dans la maison du jeune homme. Grâce à un habile stratagème, Light parvient à établir la preuve de son innocence. Cela n’empêche pas L d’avoir des soupçons de plus en plus forts et de passer à l’action. Parviendra-t-il à démasquer le mystérieux Kira ? ! !

Le duel continue entre Kira et L. Ce dernier a placé la maison de Yagami, entre autre, sous surveillance vidéo, seulement, c’était compter sans la chance et l’intelligence de Light qui a rapidement repéré qu’on était entré dans sa chambre et soupçonne alors la présence de caméra. Autant dire que ce n’est pas lui qui les localise, histoire de garder son anonymat. Il élabore alors tout un stratagème pour ôter tout doute quant à son “innocence” et c’est là qu’on voit qu’il est aussi tordu que génial.
Du coup, L n’a plus de piste et décide de rencontrer personnellement les suspects, dont Light, histoire de réduire à néant le faible pourcentage rapport aux soupçons qu’il avait sur le jeune homme. C’est pas de bol, ça ne fait que les renforcer.

Un troisième volume empli de manipulation et de rebondissements. Décidément, l’auteur n’est pas décidé à laisser le lecteur se reposer sur ses lauriers : quand on croit que l’histoire est suffisamment posée pour qu’on puisse prendre nos marques, un événement vient tout bouleverser et remettre en question nos certitudes. Je dois bien avouer qu’un tel scénario, ça tient du pur génie, de la folie ou du machiavélisme – choisissez votre combat.
Bref, un tome toujours aussi prenant et oppressant que les précédents.
Une fois de plus, j’ai beau connaître le plus gros de l’histoire, chaque volume me laisse sur le cul. De plus, je trouve que la manga avance rudement vite, je n’ai pas le souvenir que ce fut le cas dans l’animé.

J’ai adoré cette lecture, le duel entre Light et L est tout bonnement passionnant. Quant à la fin, elle laisse présager entre les deux une coopération plus proche de la rivalité qu’autre chose. Ça promet !

La Passe-Miroir, tome 3 : La mémoire de Babel – Christelle Dabos

Titre: La mémoire de Babel
Saga: La Passe-Miroir, tome 3
Auteur: Christelle Dabos
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 496
Quatrième de couvertureThorn a disparu depuis deux ans et demi et Ophélie désespère. Les indices trouvés dans le livre de Farouk et les informations livrées par Dieu mènent toutes à l’arche de Babel, dépositaire des archives mémorielles du monde. Ophélie décide de s’y rendre sous une fausse identité.

Comme bon nombre de fans de la saga, j’attendais avec impatience ce troisième tome. Les deux premiers avaient été des coups de coeur, j’attendais donc énormément de cette lecture.

On commence le récit avec une ellipse de deux ans et demi. Ophélie est coincée sur Anima, surveillée de près par les Doyennes. Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’univers que j’aimais dans les précédents. Cela ne dure cependant pas, ce qui  n’est pas plus mal, on aurait pu s’ennuyer autrement. On retrouve donc rapidement Archibald, Gaëlle et Renard avant de les quitter tout aussi vite. Du coup, Ophélie se retrouve vraiment toute seule : elle part à la recherche de Thorn en se basant sur les souvenirs qu’elle a récoltés lors de la lecture du livre de Farouk et partagés avec son fiancé lors de leur union.
On a donc le plaisir de découvrir une nouvelle arche, Babel. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ce monde et à me plonger dans l’atmosphère parce qu’il a un côté science-fiction que n’avaient pas les autres : les automates, les tramoiseaux, les cartes à catalographier, les salondenvers, etc. Ce n’était pas déplaisant, mais cela cassait complètement l’ambiance instaurée dans les précédents et c’est en partie ce qui m’a perturbée et a freiné dans ma lecture.

Sans compter que j’ai eu la sensation d’avoir fait un gros retour en arrière.
Dans les Disparus du Clairedelune, je trouvais qu’Ophélie avait beaucoup grandi, elle parvenait à se sortir de situations délicates parfois avec de l’aide d’autres fois seule.
Alors que dans la première partie de ce troisième tome, elle stagne ; elle se laisse dépasser par toutes les situations et se laisse martyriser par ses camarades apprentis avant-coureurs.
Avant la seconde partie, elle ne trouve pas en elle-même les ressources nécessaires pour se sortir des ennuis dans lesquels elle se place, un peu comme dans les fiancés de l’hiver.
Il est sûr que sa situation n’aide pas : elle ne connait rien aux coutumes de cette nouvelle arche et surtout, elle ne doit pas attirer l’attention puisqu’elle a un secret à préserver et se sent obligée, par la même occasion, de protéger Thorn. Plein de raisons de rester passive et de ne prendre que quelques décisions qui s’avéreront décisives pour la suite de l’histoire.
Seulement, je n’ai pas réussi à m’en contenter parce que je n’ai pas autant vibré que dans les précédents : à aucun moment, je n’ai eu réellement peur pour sa vie, pas même lors de ses rencontres avec le Sans-Peur-Et-Presque-Sans-Reproche. Je ne me suis pas sentie oppressée, juste en colère qu’elle se laisse malmener.
Ça y est, j’ai enfin réussi à mettre des mots sur mon ressenti. Décidément, écrire cette chronique fut difficile et j’ai dû m’y reprendre à trois fois.

J’ai certes moins aimé ce troisième tome que les précédents, mais j’ai malgré tout adoré retrouver Ophélie et découvrir cette nouvelle arche. Maintenant, plus qu’à attendre le quatrième… ça va être long.