Au fil de l’été

Cela fait plus d’un an que je n’ai plus emprunté de livre à la médiathèque, mais quand j’ai vu qu’ils refaisaient les paniers pour cet été, je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer à nouveau.Il y en avait deux qui me bottait, “au fil de l’été” et “aventures égyptiennes”. J’ai laissé le choix a ma puce qui a opté pour celui-ci. Il contient 1 CD, 3 albums, 3 documentaires et 1 fiction. J’ai fait un tour d’horizon, et je ne lirai pas tout, certains ne m’intéressent pas du tout.
Voici les titres proposés :

Au fil des rêves : Musiques douces pour les tout-petits (Wagram)
Voyage au pays des rêves et des marchands de sable, pour les nuits d’été et les après-midi d’hiver.

Le fil rouge de Sabine Lohf & Yvonne Hergane (Minedition)
En suivant le fil rouge, on se retrouve au milieu de plein d’expressions drôles et de situations amusantes. Un livre pour jouer entre petits et grands.

Tour à tour sur un fil de Mordicai Gerstein (Le Genévrier)
En 1974, alors que s’achevait la construction du World Trade Center, un jeune funambule français, Philippe Petit, tendit un câble entre ses deux tours et passa presque une heure à marcher, danser et sauter à plus de 400 mètres du sol. Cette marche en équilibre sur un fil a marqué l’histoire de New York et de son World Trade Center. L’album de Mordicai Gerstein restitue la poésie et la magie de cet exploit. Servie par un texte tour à tour sobre puis lyrique, et par de superbes illustrations à l’encre et à l’huile culminant sous la forme de deux dépliants panoramiques des plus spectaculaires, la version originale de Tour à Tour sur un Fil a obtenu la prestigieuse Caldecott Medal 2004.

Le fil d’Alexandre Calder de Sieb Posthuma (Sarbacane)
Alexandre joue avec son fil. Comme un enfant qui gribouille, il lui donne toutes les formes qui lui passent par la tête : fauteuil, fleur, parapluie, vélo… Animaux qui existent et monstres qui n’existent pas… Mais ce qu’il aimerait encore mieux, ce serait inventer une forme qui danse toute seule et chante avec le vent…

Petites bêtes en fil de fer : Tout pour réaliser une collection d’insectes très “déco” de Odile Vailly (Larousse)
Du fil de fer recuit ou galvanisé, de cuivre ou de laiton, et une pince coupante, c’est juste ce qu’il faut pour réaliser les premières pièces de votre cabinet de curiosité.
Sinon, soyez à l’affût, un vieux bouton, une petite pierre polie oubliée au fond d’une poche, des petits riens récupérés de-ci de-là au hasard des promenades peuvent être le début de votre collection. On y reconnaîtra le coléoptère, le hanneton, la chrysomèle, le scarabée et sa belle, l’araignée et sa toile, et bien d’autres encore…
La technique est simple, illustrée pas à pas par de très nombreuses photos.
Je ne le lirai pas et ne le chroniquerai pas : je l’ai feuilleté, certaines bestioles ne sont pas trop laides, d’autres sont très moches. Et surtout, ça ne m’intéresse pas.

Le ver à soie, chenille au fil magique (Patte à patte Milan)
A peine né, le ver à soie dévore. Il mange tellement de feuilles de mûrier, qu’il devient énorme, des milliers de fois plus gros qu’à sa naissance. Alors, enfin rassasié, il se construit un joli cocon, avec un fil magique. Pour récupérer cette précieuse soie, l’homme élève la chenille de ce papillon de nuit. Pourquoi ne pas le faire toi aussi…
Celui-ci m’intéresse déjà plus. Je le lirai mais pas sûre de le chroniquer.

Christian Lacroix – De fil en aiguille de Nadine Coleno (Editions du Regard)
Pénétrer quelques heures durant (univers d’un créateur, lui poser mille questions, (observer, s’essayer à sa pratique, n’est-ce pas là la meilleure manière d’aborder une oeuvre, de la comprendre, d’en apprécier pleinement la singularité ?
Des enfants vont à la rencontre d’un artiste, d’un architecte, d’un couturier ou d’un designer. Récit vivant et illustré de cette aventure, ce livre prend la forme d’un reportage commenté par un texte simple et informatif, agrémenté des réflexions les plus drôles, les plus inattendues ou les plus éclairantes des protagonistes. Les arts visuels et leurs techniques se dévoilent au fil de cette collection en un panorama de la création contemporaine.
Pas sûre de le lire, ça ne m’intéresse pas.

 

Thésée et le fil d’Ariane (Hatier Jeunesse)
Thésée est prêt à combattre le Minotaure pour sauver son peuple du cruel roi Minos. Mais comment le trouver dans l’immense labyrinthe d’où personne ne ressort ? La belle Ariane a une idée…

Week-end à 1000 – du 21 au 23 juillet 2017

Ce week-end a lieu le challenge Week-end à 1000 organisé chaque trimestre par Lili bouquine, on ne compte pas les week-ends à lire ni la semaine à lire qui se greffent au planning. Le but est de lire 1000 pages entre le vendredi 19h00 et le dimanche 23h59.
Pour cette session, j’ai essayé d’être plus où moins réaliste quant à ma capacité de lire et maintenant que j’ai le recul nécessaire, je rigole bien : je crois que j’ai eu les yeux lus gros que le ventre, mais sait-on jamais, qui ne tente rien n’a rien ^_^

Voici donc ma PàL pour ce #weekendà1000 :
Death Note, tome 3 de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata (208 pages)
Dentelle et Ruban d’argent, tome 1 : Jeux du sort de America Grace (176 pages)
Féérie, tome 1 : la fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains de Catherynne M. Valente (256 pages)
Les Chabadas, tome 2 : Z’yeux d’or super star de Daniel Picouly et Colonel Moutarde (70 pages)
Magic 7, tome 4 : Vérités de Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi et Rosa La Barbera (56 pages)
Mary Poppins de Pamela Lyndon Travers (252 pages)
Wolverine & Gambit : Victimes de Jeph Loeb et Tim Sale (104 pages)

Si je parviens à tout lire, je devrais arriver à un total de 1122 pages.

Suivi de lecture :

Vendredi, 21 juillet 2017 à partir de 19h :
Dentelle et Ruban d’argent, tome 1 : Jeux du sort de America Grace (46 pages)

Samedi, 22 juillet 2017 :
Dentelle et Ruban d’argent, tome 1 : Jeux du sort de America Grace (103 pages)

Dimanche, 23 juillet 2017 :
Dentelle et Ruban d’argent, tome 1 : Jeux du sort de America Grace (27 pages)

Death Note, tome 3 de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata (208 pages)

Les Chabadas, tome 2 : Z’yeux d’or super star de Daniel Picouly et Colonel Moutarde (70 pages)

Wolverine & Gambit : Victimes de Jeph Loeb et Tim Sale (104 pages)

Magic 7, tome 4 : Vérités de Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi et Rosa La Barbera (56 pages)

Féérie, tome 1 : la fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains de Catherynne M. Valente (75 pages)

Total : 689/1122

L’envers des contes, tome 1 : Journal de la sœur pas si laide de Cendrillon – Gihef & Rachel Zimra

Titre: Journal de la sœur pas si laide de Cendrillon
Saga: L’envers des contes, tome 1
Auteur: Gihef
Illustratrice: Rachel Zimra
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureVous connaissez tous l’histoire de Charles Perrault : Cendrillon rencontre le Prince Charmant, il lui enfile une pantoufle de verre, ils s’embrassent, se marient, vivent heureux et ont une tripotée d’enfants. Ce dont le père Perrault ne vous a jamais parlé, c’est des dommages collatéraux causés par cette belle histoire et de tous les efforts que les personnages soi-disant secondaires tels que Javotte, la sœur pas si laide de Cendrillon, ont dû accomplir pour vous offrir cette fin heureuse. Justice lui est rendue dans ce premier tome de « L’envers des contes » où l’on apprend que sans elle, Cendrillon ne serait sans doute jamais arrivée jusqu’à l’autel.

Dans un premier temps, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Kennes pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Cela faisait un moment que je voulais découvrir les romans issus de la saga L’envers des contes mais jusqu’à présent, l’occasion ne s’était pas présentée. Lorsque j’ai vu que la dernière Masse Critique Babelio proposait la version bande-dessinée, je n’ai pas hésité une seule seconde à tenter ma chance et j’ai obtenu ce partenariat dont je suis plus que ravie.

On est propulsé aux côtés de Javotte, l’une des terribles demi-sœurs de Cendrillon qui n’hésitaient pas à harceler et martyriser la pauvre héroïne du conte de Perrault. Seulement, elle est loin de l’image qu’on s’en faisait. Dès le début, elle prend conscience que la maison est devenue un foutoir sans nom depuis le départ de leur demi-sœur. Elle décide donc d’agir et commence par ranger sa chambre puis le reste. On se rend rapidement compte qu’elle est gentille mais effacée à côté de sa méchante mère et sa toute aussi mauvaise sœur, Anastasie. D’ailleurs, on apprend très vite qu’elle a gardé les contacts avec Cendrillon.
On découvre également au fur et à mesure l’univers qui l’entoure et notamment d’autres personnages de comptines ou de contes (la bergère, Raiponce, Boucle d’Or, etc.)

Les illustrations sont vraiment sympas : les characters design sont chouettes, les silhouettes des demoiselles sont assez différentes les unes des autres qu’elles soient maigrichonnes ou plus en chair. En ce qui concerne Javotte, elle n’est pas épaisse mais elle a malgré tout des formes, un peu de fesses et des jambes rondelettes ce qui est très appréciable et pas si courant au final, ça donne une vision plus réaliste du corps humain et ça ne l’empêche pas d’être jolie.
La grosse particularité des dessins, ce sont les nez – on a l’impression qu’ils ont été rajoutés à la façon Pinocchio ; au début, c’est assez étrange mais on s’y fait vite et c’est marrant au final.
Les couleurs sont assez vives dans l’ensemble sans être agressives, j’ai beaucoup aimé. Il était plaisant de s’y attarder. De plus, l’illustratrice a le sens du détail, chaque décor est travaillé et j’adore ça.

Quant à l’histoire, j’ai bien accroché – c’était un peu prévisible mais ce n’était nullement dérangeant. Les personnages sont la grande force du récit, ils sont sympathiques et m’ont fait sourire et parfois même rire.
C’est à deux doigts du coup de cœur, malgré des événements un peu trop linéaires à mon goût.
J’ai adoré cette lecture, quand je l’ai eu fini, j’avais la pêche et un sourire jusqu’aux oreilles.

Seuls, tome 2 : Le maître des couteaux – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: Le maître des couteaux
Saga: Seuls, tome 2
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureQue se passe-t-il à Fortville ? Pourquoi tous les habitants ont-ils mystérieusement disparu ? Pourquoi Yvan, Leïla, Camille, Terry et Dodji ont-ils été épargnés et se retrouvent-ils seuls, livrés à eux-mêmes dans cette grande ville vide ? Mais sont-ils vraiment SEULS ? Des peluches désarticulées ou sauvagement attachées avec des barbelés sont découvertes. De mystérieux cliquetis se font entendre. Une silhouette brillant d’étranges éclats apparaît furtivement à une fenêtre.

J’ai mieux aimé ce second tome, je l’ai trouvé bien plus intéressant.
Il semblerait que plusieurs jours se soient écoulés entre les deux numéros, les héros se sont installés à l’hôtel, ce qui est bien mieux et plus confortable que dans les bureaux du père d’Yvan.
On ignore toujours ce qui est arrivé, par contre, on découvre qu’ils ne sont en effet pas seuls et ils croisent la route du maître des couteaux qui finit par s’en prendre à eux – comme le laisse supposer la couverture, ça craint pour nos cinq amis.
Maintenant, la question qui se pose est la suivante : auront-ils d’autres adversaires du genre ?

Ce n’est bien entendu pas parce que cela bouge que j’ai aimé ce volume. Je l’ai certes trouvé plus rapide dans le déroulé de l’histoire comme dans l’action que le précédent mais c’est principalement la chute qui m’a plu. Je ne m’y attendais pas du tout et je pense que, si les autres tomes sont tout aussi cohérents dans les réactions des personnages secondaires notamment, je vais beaucoup aimé cette saga.

Pour les personnages, je ne savais pas trop quoi penser jusqu’à présent du héros, Dodji mais après cette lecture, je peux dire que je l’apprécie bien – hormis le côté un peu leader exclusif, il est touchant, il s’est beaucoup attaché à ses nouveaux amis et n’hésite pas à risquer sa vie lorsqu’il les sait en danger.
Les dessins et les couleurs restent du même acabit que dans le premier. Cela m’a quand même semblé un peu moins vif, à moins que ce ne soit parce que je me suis faite aux teintes vivaces.

J’ai vraiment adoré cette lecture, j’espère que la prochaine sera aussi bien.

Seuls, tome 1 : La disparition – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: La disparition
Saga: Seuls, tome 1
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couvertureDans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller… seuls.

C’est un tome d’introduction. On découvre dans un premier temps chacun des cinq protagonistes dans leur milieu social et surtout familial.
Ils ne se connaissent pas et pourtant, lorsque cela commence réellement, ils parviennent à se trouver et se lient rapidement – en même temps, ils ont bien compris que l’union faisait la force et qu’il faudrait s’entraider s’ils vouaient survivre.

Donc en gros, chacun se réveille au lendemain du début de l’histoire et tout le monde a disparu… sauf eux, bien sûr. Ils errent chacun de leur côté, à la recherche de survivants – enfin pas tous, Camille, elle, attend que son collège ouvre ses portes. Ils se trouvent les uns après les autres et décident de s’unir.
On ignore tout du long ce qui est arrivé aux disparus mais on devine aisément qu’ils ne sont pas vraiment seuls, à voir les coups d’œil suspect que lance Dodji aux coins d’ombre… mais pas que.
Les choses se compliquent lorsque cette nouvelle bande d’ami croise des animaux sauvages, affamés et débarqués d’on-ne-sait-où.

Les personnages sont plutôt sympathiques, ils ont tous vécu des événements un peu douloureux dans leur vie, enfin, chacun à sa façon – les plus marqués sont sûrement Dodji qui est orphelin et a vécu en foyer ainsi que Yvan dont les parents travaillent constamment le laissant à sa solitude. Camille, quant à elle, est super angoissée pour tout, on la sent mal dans sa peau. Terry est le plus petit, donc forcément la disparition de ses parents est plus dur à vivre pour lui mais je ne suis pas fan du personnage, déjà dès les premières pages. Quant à Leïla, elle a un fort tempérament et sait ce qu’elle veut, ce qui est plutôt bien… ou pas, la suite me le dira.

Dans ce premier tome, le mystère et l’action se partagent la scène. Un certain nombre d’hypothèses sont avancés par Yvan, aussi farfelues les unes que les autres, ça m’a fait sourire.
Pour le moment, l’histoire est gentillette. Ça se laisse lire. Le bon côté, c’est que c’est assez réaliste, si ce n’est la moment où Dodji conduit – mal, au passage – la voiture… un miracle qu’il ait réussi à la démarrer alors qu’il n’a jamais appris, contrairement à Leïla.
Les couleurs sont plutôt vives, ce qui contraste avec le thème post-apocalyptique ; en même temps, ils ne sont dans leur galère que depuis quelques heures, à voir si cela évoluera dans les prochains.

Dans l’ensemble, j’ai relativement bien aimé. Mon fils adore le côté aventure de la saga, il a déjà lu jusqu’au troisième tome, il va falloir que je lui procure les suivants.