Zéro plastique dans nos océans : comment passer à l’action – Nathaly Ianniello

Titre: Zéro plastique dans nos océans : comment passer à l’action
Auteur: Nathaly Ianniello
Éditeur: Vagnon
Nombre de pages: 127
Quatrième de couverture: Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent leur vie dans les océans. Et d’ici 2050, les poissons seront moins nombreux que le plastique dans l’ensemble des mers du monde.
Comment avons-nous pu en arriver là ?
Ce guide, émaillé d’entretiens avec des acteurs engagés sur le terrain – les chercheurs Jean-François Ghiglione et Stéphane Bruzaud ; le navigateur Yvan Bourgnon ; ou encore Antidia Citores de l’association Surfrider Europe, et Romain Troublé et André Abreu de Tara Expéditions –, dresse un état des lieux clairvoyant sur la pollution plastique et les initiatives, souvent inspirantes, pour l’enrayer.
Un cri d’alerte est lancé !
Face à une telle catastrophe écologique, il est devenu urgent d’agir, chacun à son échelle, en exerçant notre pouvoir de citoyen et de consommateur, à commencer par réduire nos déchets plastiques à la source ; en faisant la chasse au plastique chez soi, dans sa cuisine, sa salle de bains, et en optant pour une consommation alternative. Des gestes plus simples qu’il n’y paraît, à la portée de tous.

Avant toute chose, je tiens à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Vagnon pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
Parmi la sélection que j’avais faite, celui-ci faisait partie du trio de tête, j’étais donc super contente d’avoir obtenu ce partenariat.
Ça fait quelques temps que j’essaie au maximum de réduire les emballages nocifs. Pour l’alu, c’est réussi, depuis 2 ans j’en ai drastiquement réduit l’utilisation jusqu’à arriver à m’en passer totalement aujourd’hui, et j’ai beau essayer de diminuer ma consommation de plastique, c’est difficile vu que les grandes surfaces en abusent. J’attendais de ce livre quelques solutions.

Il se divise en deux parties :

La première, imprimée sur des feuilles blanches, est surtout documentée.
Au début, beaucoup de chiffres (pourcentage, poids, etc). Ça m’a un peu perdue et j’avoue ne rien avoir retenu.
Mais rapidement, des explications plus complètes et plus intéressantes sont données. Ça permet de comprendre beaucoup de choses, notamment pourquoi telle ou telle invention que je connaissais (comme la « poubelle » des mers Seabin pour ne citer qu’elle) ne sont que partiellement efficaces. Pour faire simple et raccourcir grandement, parce qu’elle ne récupère que les plastiques d’une certaine taille, les nanoplastiques et microplastiques passent au travers de beaucoup de systèmes existants.
Il y a pas mal d’autres détails du même genre que j’ignorais ou dont je n’avais pas assez analysé la situation pour arriver à cette conclusion (je pense notamment à l’économie circulaire du plastique).
Heureusement, il n’y a pas que du négatif dans cette partie documentaire. L’auteur nous présente aussi les projets de loi mis en place par l’Union Européenne, des solutions écologiques qui ont été inventées depuis deux ou trois ans et qui commencent tout doucement à se mettre en place, ou des initiatives lancées par des associations, par certaines villes ou simplement des actions individuelles qui ont pris de l’ampleur grâce aux réseaux sociaux.
Autant je redoutais de m’ennuyer dans cette section avant de commencer, autant je l’ai trouvée passionnante.

La seconde partie imprimée sur papier bleu, nous présente des solutions pour diminuer notre consommation plastique comme de faire ses produits soi-même (lessive, savon pour le corps, soin gommant, liquide vaisselle, etc.).
Personnellement, j’ai commencé depuis un peu plus de deux ans à faire mes lessives moi-même et ça fait quelques mois que je cherche à augmenter ma gamme, histoire d’éradiquer certains bidons plastiques.
Dans Zéro plastique dans nos océans, on trouve quelques recettes de base. Plus facile à concocter que ce que j’ai pu trouver sur le net parce que certaines recettes nécessitent des produits un peu plus simples à trouver…
Il y a aussi quelques astuces pour réduire le plastique notamment dans les supermarchés par des demandes simples mais auxquelles je n’aurais pas forcément pensé parce que je ne connais pas tous les produits d’emballage existants.
Finalement, il y a quand même pas mal d’astuces que j’utilise ou que je me suis promis de mettre en place quand mes horaires de travail redeviendront normaux (c’est-à-dire moins de 58h hebdomadaire, d’ici la fin des grandes vacances) et que j’aurais le temps et l’énergie de faire des tests.

En conclusion, c’était une lecture intéressante que ma curiosité m’a poussée à demander. Je l’ai adorée au point de dévorer en moins de trois jours, ce qui est génial vu que j’ai du mal à lire ces derniers temps.

Bilan lecture du mois de juin 2019

Bilan de lectureCe mois-ci encore, ce n’est pas terrible niveau lecture. Est-ce une panne de lecture ? Trop de fatigue parce que je cumule les heures de boulot et les activités extra-professionnelles ? N’est-ce que de la lassitude ? Peut-être tout à la fois. En tout cas, je ne me sens pas de passer des heures à lire. J’ai davantage envie de jouer ou de regarder des séries sans avoir à me casser la tête plus que cela. Voilà ! Maintenant que c’est dit, commençons le bilan de juin.
J’ai lu 8 livres (4 albums, 1mangas et 3 romans).
Commençons sans plus tarder:

 

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
 

 


Gif heureux

J’ai aimé:
 

 


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:

On arrive donc à un petit total de 1167 pages (114 en albums, 192 en mangas et donc 861 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 46/50

Challenge Tournoi des 3 sorciers : 41 lectures – 2445 points

Challenge Goodreads : 63/110

Challenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 14/70


Actuellement, je lis :
Zéro plastique dans nos océans : comment passer à l’action
Nathaly Ianniello
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Actuellement, je joue sur PC à :

Quand les anges méritent de mourir – Ena L

Titre: Quand les anges méritent de mourir
Auteur: Ena L
Éditeur: Sharon Kena
Nombre de pages: 345
Quatrième de couverture: Paris Février 2040.
Dans le métro Destiny s’inquiète d’entendre un étrange Tictac. Arrivée à Châtelet, tout explose dans un méga attentat qui décimera Paris dans sa totalité.
L’œuvre de ceux qu’on appelle « les Anges du chaos ». Depuis deux ans, ils éliminent les plus grandes villes du monde entier. Sans distinction de races ou de religions. Sans la moindre revendication ni explication.
Par un miracle qu’elle ne s’explique pas, Destiny est retrouvée vivante, avec quatre jeunes gens. Quatre anges du chaos, considéré comme une criminelle vouée à la peine de mort. Destiny n’aura pas d’autre choix que de suivre les anges dans leur fuite.
C’est une course contre la montre qui s’engage pour Liam Mayer, un inspecteur prêt à tout pour retrouver ces anges tombés du ciel, et dont la trop grande implication n’est pas sans raisons…
C’est une course à la survie qui débute pour Destiny, et une plongée vers l’enfer.

Quand j’ai commencé cette lecture, je ne savais pas trop à quoi m’attendre… Une chose est sûre, pas à ça. Ce fut une très agréable surprise.

Destiny est dans le métro lorsqu’une bombe surpuissante explose. La jeune femme se réveille à l’hôpital, toujours en vie et comprend, à la façon dont le personnel soignant et les enquêteurs de la BIAT la traitent, qu’elle est considérée comme terroriste.
Lorsque le fou Craft lui propose de s’évader avec quatre autres suspects, elle accepte dans l’espoir de pouvoir aider la police à démanteler l’organisation des anges du chaos de l’intérieur. Elle est loin d’imaginer la descente aux enfers qu’elle va vivre dans leurs laboratoires.

J’ai relativement bien aimé les personnages, certains plus que d’autres et quelques uns plus tardivement que d’autres. Dans l’ensemble, ils sont sympathiques. J’ai une nette préférence pour Liam parce que j’ai moins de mal à m’identifier à lui avec son caractère de cochon et sa grognonitude.
Destiny est chouette, mais elle est trop gentille et surtout trop pleine d’entrain.
Ce n’est pourtant pas le caractère des héros qui m’a tant plu, c’est leur façon d’être, leur attitude. On sent l’inspiration manga. Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression de voir un animé : c’est surtout flagrant dans la manière de se mouvoir de Craft, mais il est loin d’être le seul qui m’a donné cette sensation.

J’ai vraiment apprécié la plume de l’auteure, elle est fluide et captivante. Je me suis plongée sans aucun souci dans l’univers inventé et je n’ai eu aucun mal à imaginer chacune des scènes gores.
Pour moi, le seul bémol, c’est la réaction de l’héroïne à chaque torture endurée. Elle parvient à se dissocier de son corps et observe son supplice de manière trop neutre à mon goût. Je pense que c’est aussi la raison pour laquelle je ne me suis pas autant attaché à Destiny que ce que j’aurais dû.

Autre détail qui ajoute vachement au récit : la playlist. Elle nous est proposé dès le début, mais en ce qui me concerne, j’ai préféré lancer les chansons au fur et à mesure qu’elles sont citées dans l’histoire. Et j’ai trouvé ça très plaisant de découvrir l’univers musical de Ena L.
J’ai adoré cette lecture et je suis à la limite du coup de cœur.