Titre : Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens
Auteur : Becky Albertalli
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 315
Quatrième de couverture : Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…
J’ai vu passé ce roman il y a quelques temps dans des chroniques de blogueuses que je suis. Je n’étais pas décidée à le lire. Mais dernièrement, j’avais besoin d’un personnage LGBTQIA+ pour un item éphémère du challenge Coupe des 4 maisons donc j’ai reconsidéré ma position et l’ai commencé.
Il cadre parfaitement puisque Simon, le héros du livre, est gay. C’est un secret qu’il essaie de conserver, mais dès le début, ça foire. Il correspond de manière anonyme, par e-mail avec Blue, un autre ado de son lycée qui est également homo, et après lui avoir répondu sur l’ordinateur de la bibliothèque, il oublie de se déconnecter. C’est Martin qui tombe sur leurs échanges et fait chanter Simon.
La première moitié du roman m’a laissée indifférente : je me suis ennuyée dans les chapitres où Simon raconte sa vie d’écolier. Par contre, j’ai beaucoup aimé la correspondance entre les deux lycéens : la complicité qui se développe au fil des courriels m’a vraiment plu, ça sonnait juste et sincère.
Étonnamment, dès la seconde moitié du roman, ça devient bien plus intéressant… au point que je l’ai lu en 2 jours contre le double de temps pour le début.
Les personnages sont sympathiques et attachants, même le vilain Martin a un côté amical par moment. Et ce que j’ai surtout apprécié, c’est que l’impression qu’on avait au début d’eux évolue : je n’aimais pas trop Abby et ma préférence allait à Léah, mais au fil des pages, ça s’est inversé. Le récit est bien fait : les protagonistes secondaires sont bien dépeints, au point de les rendre aimable.
Finalement, j’ai bien aimé ce roman, pourtant, c’était mal parti et j’avoue que je redoutais les clichés homosexuels. Heureusement, ç’a été évité.
J’ai pu sans mal m’identifier à Simon et vibrer avec lui. Ce fut une chouette découverte.