La Passe-miroir, tome 4 : La tempête des échos – Christelle Dabos

Titre : La tempête des échos
Saga : La Passe-miroir, tome 4
Auteur : Christelle Dabos
Éditeur : Gallimard Jeunesse
Nombre de pages : 565
Quatrième de couverture : Le monde est sens dessus dessous. L’effondrement des arches a bel et bien commencé. Une seule solution pour l’enrayer : trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans seulement savoir à quoi il ressemble ? Ophélie et Thorn se lancent ensemble sur la piste des échos, ces étranges phénomènes qui semblent la clef de toutes les énigmes. Ils devront explorer plus en profondeur les coulisses de Babel ainsi que leur propre mémoire. Et pendant ce temps, sur Arc-en-Terre, Dieu pourrait bien obtenir le pouvoir qu’il convoite tant. De lui ou de l’Autre, qui représente la plus grande menace ?

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce quatrième et dernier tome de la passe-miroir. J’avais moins aimé l’ambiance du troisième principalement parce que je n’apprécie pas trop l’arche Babel, et j’espérais que cette fois, l’histoire se passait ailleurs. Bon, au moins pour ce point, c’était loupé.

Ophélie a retrouvé Thorn et à eux deux, ils sont décidés à trouver la Corne d’Abondance afin de rendre leur place respective à Eulalie Dilleux et à l’Autre, ce qui permettrait de sauver les Arches des nombreux effondrements qui les touchent.
Leur enquête les mène à l’Observatoire des Déviations, lieu qui garde jalousement ses secrets au point que ni les Généalogistes, ni les esprits de famille ni même les lords de LUX n’y ont totalement accès.
C’est loin d’être un endroit accueillant, il m’a presque foutu la gerbe tellement je l’ai trouvé dérangeant, un peu à l’image des premiers hôpitaux psychiatriques : des lieux de torture, sauf que pour le coup, les supplices appliqués sont adaptés aux descendants des Esprits de famille ayant des pouvoirs. J’ai d’ailleurs cru que ça ne finirait jamais.

On a enfin toutes les explications aux questions qu’on a pu se poser tout au long de cette saga : qui est l’Autre ? Que sont les effondrements et pourquoi ça se produit ? Quel est le lien entre Eulalie et l’Autre ? Les échos sont la clé de ce récit… mais en quoi ?
J’avoue que l’explication donnée au sujet du lien entre les échos et de la corne d’abondance ne m’a pas convaincue, elle est bien faite, mais je m’y suis perdue… du moins jusqu’à ce qu’à l’éclaircissement final. Dans les dernières pages, ça passe mieux, ce serait peut-être une bonne chose de tout relire.

Je suis plutôt partagée quant à ce quatrième tome : la partie à l’Observatoire m’a paru longue surtout les expérimentations, par contre, j’ai adoré à partir du moment où Ophélie et Thorn sont contraints de monter dans le long-courrier.
La fin m’a laissé un goût amer. Elle était logique en ce qui concerne l’identité de l’Autre, mais pour tous les autres personnages, soit c’était trop succinct, soit leur sort m’a attristée.
J’ai adoré ce quatrième tome, même si j’ai mis du temps à le lire, presque deux semaines. La raison n’en est pas la qualité du roman, mais ma reprise difficile du travail : trop épuisée pour lire en journée autant qu’en soirée, j’avais toute la semaine les nerfs hérissés qui me brûlaient les bras… j’avais la sensation d’être dans la peau de Thorn luttant contre ses Griffes du Dragon. Ce fut étrange.