Titre : Le Conte de la princesse Kaguya
Réalisateur : Isao Takahata
Date de sortie : 25 juin 2014
Durée : 2h17
Genre : Conte fantastique
Synopsis : Adapté d’un conte populaire japonais « Le coupeur de bambou », un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, « la princesse lumineuse », est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
Ça fait très longtemps que je voulais voir ce Ghibli, je n’en avais pas vu de bande annonce, donc j’ignorais ce que j’allais découvrir, quant à l’affiche, elle m’attirait tout en me faisant redouter les dessins.
Je connaissais déjà l’histoire :
Un paysan trouve une petite princesse dans une pousse de bambou et la ramène à la maison, à sa femme avec qui il n’a jamais pu avoir d’enfants. Les jours ou peut-être les semaines qui passent, il découvre des trésors dans les tiges de bambous, ce qui permet à la petite famille d’aller habiter en ville et d’élever la fille adoptive comme une princesse. Elle est si belle et intelligente que sa réputation la précède et que de riches seigneurs viennent demander sa main.
L’histoire est chouette, mais j’ai surtout apprécié les détails ajoutés : les gamins qui crient « pousse de bambou » attirant la fillette vers eux tandis que le vieil homme contre-attaque en l’appelant « ma princesse« … pour ne citer que celui-là. Il y en a un certain nombre.
J’ai bien aimé le personnage de Kaguya, elle a une fraîcheur toute innocente qui la rend sympathique. J‘adore sa voix et surtout son rire qui est communicatif et m’a mise en joie, par contre, j’ai eu un peu de mal à supporter les moments mélancoliques, surtout quand elle pleure en fait… Pourtant c’était bien joué, toutes les intonations sont là pour nous faire ressentir sa détresse, mais ça ne passait pas.
J’ai également ressenti une affection particulière pour la vieille femme, la mère de Kaguya, elle est à l’écoute de sa fille, la comprend et la soutient.
Par contre, le vieux, j’avais juste envie de le taper… il correspond parfaitement au proverbe « l’enfer est pavé de bonnes intentions« . Il croit tout faire pour le bonheur de sa fille, mais ne veut pas voir qu’il la rend malheureuse et qu’elle était bien mieux à la campagne.
J’arrive au dernier point : les dessins. Ils sont space… crayonnés. C’est super joli, ça fait très conte. Dans les moments les plus dramatiques, ça amplifiait même la violence des scènes. Je trouve que ça a rendu l’histoire plus puissante émotionnellement parlant.
J’ai beaucoup aimé ce conte, sa longueur m’a d’ailleurs étonnée, je ne m’attendais pas à ce qu’il dure plus de deux heures et pourtant, je n’ai pas vu le temps passer.
Automne Douceur de vivre :
Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! (Créatures légendaires et fantastiques, Petit Peuple, Féerie, Conte, Légende, Mythe)