Titre : Le Livre perdu des sortilèges, tome 1
Auteur : Deborah Harkness
Éditeur : Livre de poche
Nombre de pages : 832
Quatrième de couverture : Diana Bishop est la dernière d’une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous – démons, sorcières et vampires – le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu’énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.
La raison qui m’a poussée à commencer cette lecture est la série télé : je tenais absolument à lire la trilogie avant.
La raison qui m’a poussée à terminer ce roman est que j’en avais besoin pour valider la lettre H de mon challenge ABC Imaginaire 2021, sinon je l’aurais abandonné… j’aurais peut-être mieux fait.
Diana Bishop est une historienne spécialisée dans l’alchimie, elle est également fille de deux sorciers puissants et a pris la décision de ne plus utiliser la magie depuis le décès de ses parents à ses 7 ou 8 ans. Elle fait des recherches dans la bibliothèque la Bodléienne à Oxford et demande à emprunter l’Ashmole 782, un livre ancien qui a été perdu (passons le fait qu’elle ait pu sortir de la réserve un livre qui a disparu… je ne suis pas bibliothécaire, mais le bouquin ne devrait pas être retiré du catalogue ? Ça me paraît assez incongru toute cette histoire !).
Peu de temps après, des sorcières, des démons et des vampires envahissent la bibliothèque, faisant semblant de lire, mais ils guettent Diana.
Matthew Clairmont, vampire de son état, en fait partie. Il suit l’héroïne, fouille son appart à la recherche du livre perdu et finit par s’éprendre de l’héroïne.
Voilà voilà, je vais arrêter le résumé là parce que jusqu’à ce point, c’est à peu près intéressant… et après, c’est de mal en pis.
Oui, cette lecture m’a exaspérée. Je pensais que rien ne pourrait être pire que la relation amoureuse malsaine qu’entretiennent Diana et Matthew, mais je me trompais.
Le vampire est protecteur à l’extrême et, en très peu de temps, ça se transforme en possessivité. Il est incapable de se réfréner. Il est colérique et autoritaire (un vrai tyran !), il donne des ordres à tout le monde autour de lui et il faut lui obéir… au point que Diana a eu peur de lui au début. Alors pourquoi se lancer dans une relation aussi néfaste ? Et quand ce n’était pas lui qui m’énervait, c’était elle : à son contact, elle devient semblable à lui, au point de se montrer agressive sans raison envers ses tantes.
Et puis les personnages que j’appréciais au début, comme Sarah et Em ou Ysabeau et Marthe, ont fini par m’horripiler à force de côtoyer les héros de ce roman.
Comme je l’ai dit plus haut, j’aurais dû m’arrêter (avant la page 650), ça n’aurait été qu’une déception. Mais j’ai continué : cette lecture n’en est devenue que plus laborieuse et j’ai fini par la détester. La tournure que ça prend est digne d’un twilight… ne soyons pas mauvaise langue, l’auteur a fait beaucoup de recherches ou a des connaissances poussées en histoire ce que j’ai aimé même si le savoir distillé n’était pas intégré de manière fluide au récit. Mais pourquoi a-t-elle poursuivi son histoire dans cette voie ? Pourquoi vouloir que Matthew puisse procréer ? Tain, c’est un vampire ! Un machin mort qui peut certes engendrer d’autres vampires mais pas procréer avec une femme ! Grrrrr !
Ça m’horripile au point que maintenant, je ne veux même pas voir la série. Et sans surprise, je ne lirai pas les prochains tomes.
Bref, je vais m’arrêter là, parce qu’à force de ruminer tous les points noirs de cette histoire, ça me fout de mauvais poil. Il est évident que j’ai détesté cette lecture.