Le Conte des Parias, tome 3 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 3
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Après leur séjour à Warrington, Wisteria et Marbas se remettent en route en direction de la région des lacs. Mais en chemin, ils s’arrêtent à la villa du clan Black Bell, où ils retrouvent Diana et son diable personnel Naberius. Mais était-ce le bon endroit pour faire une halte ? La somptueuse demeure des Black Bell, perdue en pleine campagne anglaise, semble receler bien des secrets inquiétants…

Avant de commencer à lire ce troisième tome, j’ai dû fumer parce que je me suis demandée qui étaient les personnages sur la couverture… alors que dès la première page, j’ai réalisé que c’était Diana et Naberius : la jeune fille que Wisteria avait rencontré dans le magasin de vêtements où Marbas l’avait emmenée. À ce moment, je me doutais bien qu’on la reverrait, mais je ne m’attendais pas si tôt et c’est une excellente surprise.

Marbas fait marcher Wisteria dans la neige jusqu’à épuisement… pour sa défense, il ignore les limites humaines. Elle finit par s’effondrer et le diable n’a d’autres choix que de se rendre au manoir des Black Bell ou vit Diana et qui n’est pas loin. Ils ne tombent pas au meilleur moment : l’ordre de l’épée mène une vendetta contre la famille et celle qui est visée est Diana, ce qui est surprenant, je m’attendais à ce qu’ils chassent le diable Naberius. Qu’a-t-elle bien pu faire pour s’attirer leur foudre ?

Je n’ai pas vu le temps passer avec ce manga… il s’est fini trop vite à mon goût.
On découvre les coulisses de l’ordre de l’épée : certains de ses membres et ce qui a pu les pousser à rejoindre cette organisation, mais surtout le grand chef – enfin, on ne sait quasiment rien de lui, néanmoins il est beaucoup présent, se bat comme un beau diable (‘scusez du jeu de mot) et nous donne un indice sur ce qu’il n’est pas.

J’ai adoré retrouver Naberius, la relation qu’il entretient avec Marbas m’a éclatée. Ils sont tout le temps en train de se chamailler pour un oui ou pour un non. Par rapport à l’ambiance sombre du récit, c’est complètement décalé, mais ça allège l’atmosphère. Ils se charrient, se cherchent et se moquent l’un de l’autre. J‘ai beaucoup ri et leur tronche déformée a aidé.
Il n’y a qu’un seul passage que j’ai trouvé lourd, mais l’auteur n’a pas eu trop le choix : c’était une des astuces qui a permis à Marbas d’intervenir.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome. Je suis frustrée de ne pas avoir la suite… il me faudra attendre le 7 juillet.