Dans l’ombre de Creamy, tome 1 – Emi Mitsuki & Studio Pierrot

Titre : Dans l’ombre de Creamy, tome 1
Auteurs : Emi Mitsuki & Studio Pierrot
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Creamy, l’idole mystérieuse, est apparue telle une étoile filante. Sa popularité devient très vite un phénomène de société. À l’opposé, Megumi Ayase, la vedette de la même maison de disques, est traitée avec de moins en moins d’égards…Le cœur rempli de jalousie, Megumi passe alors à l’action pour redevenir la star !!

Avant tout, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour ce partenariat que je désirais fortement.
En effet, je fais partie de la génération « RécréA2 », « Youpi l’école est finie » et « Club Dorothée », donc le dessin-animé Creamy, je l’ai vu et revu. Donc quand j’ai découvert que Dans l’ombre de Creamy faisait partie de la dernière sélection Masse Critique Babelio, je n’ai pas hésité une seule seconde à postuler.

Comme le laisse entendre le titre, ce n’est pas Creamy l’héroïne de ce manga, mais sa rivale Megumi Ayase. Autant dans le dessin-animé, elle passait pour une méchante égoïste, autant là, on la découvre sous un jour nouveau.
Au début de sa carrière (ou un peu avant, on ne sait pas trop), elle connaissait Tachibana avant d’entrer à Parthenon Productions et tous deux se promettent de devenir ensemble les vedettes de la maison de production.
Tout semble bien partie et Megumi est numéro un des ventes pendant un temps, mais dès que sa carrière commence à décliner, Tachibana la laisse tomber comme une vieille chaussette et cherche une nouvelle vedette… c’est alors que Creamy entre en scène.

J’avoue que lorsque j’étais enfant, je détestais le personnage de Megumi, mais maintenant que je suis adulte et à la lumière de son passé commun avec Tachibana, je la comprends mieux… d’ailleurs, c’est également ce que la mangaka explique dans sa postface. Je me suis tout à fait retrouvée dans sa relation avec les héroïnes de cette saga.
J’ai même trouvé Megumi touchante. J’aime aussi son côté travailleuse, elle sait qu’on n’a rien sans rien et elle se donne les moyens d’y parvenir, même si sa manière d’évincer ses rivales n’est pas toujours très sympathique.

Les dessins font très années 80, pourtant, ce manga est sorti en 2019 au Japon. Il est évident que c’est fait exprès, pour coller au mieux avec le style d’Akemi Takada et c’est assez réussi.
Peu importe qu’on connaisse le dessin-animé ou pas, le récit est compréhensible et est susceptible de plaire : Creamy n’est pas trop présente, et chaque personnage est amené dans l’histoire de manière fluide.
J’ai bien aimé cette lecture, ça m’a replongé dans de bons souvenirs.