Titre : The Promised Neverland, tome 19
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 211
Quatrième de couverture : Quitte à se jeter dans la gueule du loup, Emma et ses compagnons foncent sur Grace Field, espérant arracher leurs camarades aux mains de Peter Ratri. Profitant de la mort de la reine, leur dernier ennemi semble plus que jamais déterminé à étouffer la révolte et à transformer l’orphelinat en un tombeau… Les dernières pièces sont en place, qui parviendra à faire échec et mat le premier ?
Dernier tome de cette saga manga (et cette fois, je suis sûre de ce que je dis), il se devait d’être épique et c’est le cas. Il m’a tenue en haleine du début à la fin, me faisant osciller entre espoir et désespoir, entre incrédulité et soulagement… malheureusement, pas toujours.
Sonju et Mujika ont un plan pour mettre en place un nouveau gouvernement moins égocentrique que le précédent, mais à peine ont-ils réussi à réveiller un des cinq sages, qu’ils sont capturés par la garde royale. Cette dernière exécute tous ceux qui ont bu du sang maudit et s’apprête à faire subir le même sort aux deux démons. Fort étrange, me direz-vous puisque la reine Legrava-machin-chose est morte. Sauf que Peter Ratri a appris la nouvelle très vite et a mis en place un gouvernement de substitution dirigé par ses soins ! Ah, que ne ferait-on pas par ambition ?
Dans le même temps, Emma, Norman, Ray et leurs équipiers arrivent à Grace Field pour libérer les jeunes que Ratri a capturés à leur QG. Alors qu’on s’attend à ce qu’ils prennent d’assaut la ferme, leur plan est tout autre et c’est une grande réussite !
Bon, alors passons sur les soucis chronologiques, je suppose qu’il y en a : quand ils ont quitté Grace Field, ils ont mis des jours à aller d’un point A à un point B et là, en une journée, c’est réglé… alors OK, ils ont des montures, mais quand même !
Y a encore un détail qui me laisse dubitative : c’est le retour du grand-duc Leuvis. Sa disparition avait été annoncée, mais je pensais qu’il était mort… alors est-ce que je me l’étais imaginé ou est-ce qu’on l’a vu mourir ? J’ai un doute… maudite mémoire de poisson rouge !
Ce sont des détails, mais ça m’a fait tiquer. C’est d’ailleurs les deux seuls points qui m’ont laissée perplexe. Le reste se lit tout seul.
Même les dessins sont passés, et pour une fois, ça ajoutait même du cachet : enfin, seulement pour la folie qui déforme les traits de Ratri… pour les autres, j’ai été tellement emportée par l’ambiance frénétique et angoissante que je n’y ai quasiment pas fait attention.
Bref, un tome 19 terrible, un coup de cœur ! C’en est à tel point que si je m’écoutais, je lirai immédiatement le prochain… ce qui n’est pas possible, mais demain… demain est un autre jour…