Un monde (presque) parfait – Jack Koch

Titre : Un monde (presque) parfait
Auteur : Jack Koch
Éditeur : Editions du Long Bec
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : – Il y a des nouveaux là-bas qui voudraient du papier et des crayons…
Publiées ces dernières années sur son blog, les dessins de Jack Koch ont été vus et partagés sur les réseaux sociaux de très nombreuses fois.
Un regard tour à tour drôle, bienveillant ou sans concession sur notre monde et qui nous amène à réfléchir…

Je m’attendais à une lecture assez moyenne, redoutant surtout de ne pas comprendre les références aux sujets d’actualité tels que la politique ou d’autres événements marquant un tournant historique parce que je suis très peu les informations.
Heureusement, Jack Koch a su anticiper un tel manque d’intérêt du lecteur et illustre judicieusement des nouvelles (année 2017-2018 environ ) tellement connues que même moi, j’en ai entendu parler. Pfiou, l’honneur est sauf !

On retrouve de petites illustrations sur différents thèmes : les attentats, le racisme, la politique, le dérèglement climatique, le décès de célébrités, le sport, etc.
Les planches sont classées selon l’événement auquel il fait référence et un petit titre l’accompagne, ce qui les replace dans le contexte et ça, c’est top. Pour donner une idée plus précise à mon baragouinage : une dizaine d’image dans la catégorie titrée “Attentat contre Charlie Hebdo“.

Les dessins plus ou moins caricaturaux sont assez classiques, mais j’ai apprécié ça : c’était plaisant à contempler, sans prise de tête. J’avais vu certaines illustrations passer sur les réseaux sociaux, mais j’ignorais que c’était de cet auteur.
J’ai adoré cette lecture, c’était parfois drôle, d’autres fois sarcastique. On ne sait jamais à quoi s’attendre sur la page suivante. Habituellement, je trouve ça déroutant, mais pas là : la surprise était nécessaire et je ne me suis pas ennuyée un seul instant… hier soir, à 1h du mat, j’ai même eu beaucoup de mal à fermer cette bande-dessinée pour dormir, ce qui n’arrive pas souvent.
Ce fut une belle découverte et j’ai passé un très bon moment.

Elfen Lied, double, tome 2 – Lynn Okamoto

Titre : Elfen Lied, double, tome 2
Auteur : Lynn Okamoto
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 425
Quatrième de couverture : Les diclonius, sont des êtres dangereux créés par les humains, puis gardés dans un laboratoire de haute sécurité. Après un accident, Lucy, une diclonius, parvient à s’échapper en tuant toutes les personnes sur son chemin ! Blessée, elle est recueillie par Kouta, un jeune homme qui se promenait avec sa cousine. L’armée utilise tous les moyens possibles pour retrouver Lucy.

Ce second tome est sorti y a pas trop longtemps, moins d’un mois, et comme je l’avais déjà annoncé, je n’ai plus envie de stocker les mangas à lire.
Le premier tome ne m’avait pas convaincue plus que ça, mais celui-ci est bien meilleur. Pourtant, il bouge moins : pas de bastons, mais un certain nombre de révélations.

Mayu, vous savez l’ado sans domicile qui se balade avec son chiot Wanta, finit par être hébergée à la villa Kaede… sans grande surprise. Par contre, on découvre son passé et ce qui l’a poussé à fuir. Elle ne m’en est que plus sympathique.
– Monsieur Bandô rencontre un professeur qui est susceptible de lui éviter l’émasculation et qui en sait beaucoup sur les diclonius pour qui il a des projets… et surtout, il connaît Nyu.
– On découvre le passé de Nyu. Je pensais qu’elle avait toujours été enfermée, mais non.
– L’auteur nous révèle également ce qui est réellement arrivé au père et à la sœur de Kôta. Et il semblerait que notre héros commence aussi à s’en souvenir… ou pas. On aura la réponse sans le prochain.

Je me suis habituée aux dessins et ça passe bien maintenant. En fait, ce qui me déplaît le plus c’est quand les yeux sont noirs opaques parce que ça manque de finesse, autrement quand les pupilles et l’iris sont travaillés, le faciès des personnages est chouette.
L’histoire est une suite de révélations et j’ai eu beaucoup de mal à m’interrompre à la fin de mes pauses, tellement j’avais envie de savoir la suite. Ça me donne bien envie de découvrir enfin l’animé… je pense que je le ferai quand je serai arrivée au dernier tome de cette saga.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le troisième.

Et puis, Paulette… – Barbara Constantine

Titre : Et puis, Paulette…
Auteur : Barbara Constantine
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 320
Quatrième de couverture : Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

Ça fait très longtemps que je voulais lire ce livre. J’avais prévu de le faire cet été, mais sans surprise, je n’ai pas réussi… ce n’était que partie remise.
J’ai donc profité du Pumpkin Autumn Challenge avec son menu “il suffit de se souvenir de rallumer la lumière” pour le sortir de ma Pile à Lire. Pour avoir déjà lu À Mélie sans mélo du même auteur, je savais que je passerais par toute une palette de sentiments : des rires aux larmes, avec toutes les nuances qui mènent des uns aux autres.

Ferdinand vit dans une grande ferme, seul depuis que son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants ont déménagé… et la solitude lui pèse. Un jour qu’il rentre, il trouve dans la rue le chien de sa voisine Marceline, il raccompagne l’animal et fait la connaissance de sa maîtresse, une gentille vieille qui cultive et vend ses légumes au marché, aidée de son âne Cornelius. Les deux vieux ne s’étendent pas trop et d’ailleurs leur conversation est celle d’un sourd tellement ils ne se comprennent pas.
Quelques jours plus tard, un orage s’abat sur la région, Ferdinand découvre, avec ses petits-fils, que le toit de Marceline fuit. Il finit par lui proposer de l’héberger le temps qu’elle fasse réparer sa masure.
C’est le début d’une chouette histoire : un élan de solidarité formidable. Ce ne sera pas la seule personne à qui il va ouvrir sa porte.

J’ai aimé chaque personnages, peut-être un peu moins Muriel et Hortense que les autres. Ils sont attachants chacun à leur manière. Ce n’est pas difficile, ils sont bien dépeints. La plume de l’auteure y est pour beaucoup : quand elle nous conte les aventures d’un des personnages, elle le fait parler à travers la narration dans un style propre à chacun… un récit plus oral qu’écrit et cela rend la lecture tellement fluide et rapide que c’en est un plaisir. D’ailleurs, beaucoup trop rapide à mon goût… j’ai essayé de ralentir autant que possible mon rythme, mais même en prenant mon temps, je n’ai pas réussi à faire durer plus que nécessaire.
J’adore la relation que les personnages entretiennent : l’amitié de longue date entre Ferdinand et Guy, l’amitié naissante avec Marceline, le lien filiale entre les sœurs Lumière,…

Je suis triste d’avoir quitté la ferme de Ferdinand, je suis tenté d’aller faire un tour sur le site solidarvioc.com – ou un truc du genre – pour prolonger le plaisir de passer encore un peu de temps avec les héros de cette histoire.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture.

Automne douceur de vivre 
Il suffit de se souvenir de rallumer la lumière (Feel Good/ Santé mentale/ Émotion)

Solo Leveling, tome 3 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 3
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 300
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au coeur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Bon, je galère toujours à faire un résumé des Solo leveling… non pas que ce soit compliqué, tout est très clair et bien expliqué, mais les noms des personnages me posent soucis : entre les Jinwoo, les Jinho, les Jun-truc-muche… j’ai du mal.
Je vais donc faire de mon mieux pour ne pas me planter et perdre beaucoup de temps à trouver le nom de tel ou tel chasseur. Courage !

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce troisième tome, c’est qu’il y a des conséquences directes des deux précédents :
Le noob Yoo Jinho, qui a survécu au dernier donjon grâce aux talents de Jinwoo le contacte. Il veut devenir maître de guilde et pour cela, il a besoin de réussir encore 19 donjons. Qui mieux que Jinwoo pourrait l’aider dans son entreprise ? Les deux chasseurs se mettent d’accord sur les honoraires de notre héros et sur la marche à suivre.

Toujours conséquence directe du tome 2 : Dongsoo, le frère de Hwang Dongsuk (vous savez, le rat-mort qui a voulu tuer Jinho pour récupérer toute la thune du petit héritier et chef de la guilde qui les accompagnait) a décidé de venger la mort suspecte de son frère.
Et enfin, dernier gros lien : Jinwoo est embauché pour fermer un portail avec les survivants du double donjon, donc forcément, on a des allusions au premier tome et à ce qui leur est arrivé. Les renforts sont des prisonniers sous la surveillance de Kang Taeshik, rang B. Mais rien ne va se passer comme prévu et c’est tant mieux, ça nous permet de profiter d’un combat époustouflant… malheureusement sans réelle surprise.

J’ai aimé le fait de pouvoir profiter des passages calmes IRL de Jinwoo, ça faisait du bien.
Les dessins sont toujours aussi sympas. Ce qui m’épate surtout, c’est l’apparence de Jinwoo : elle a changé au fil des pages, progressivement, de manière subtile. Et quand on voit sur une des planches la comparaison, c’est impressionnant !

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le quatrième : la création de la guilde de Jinho ? Le combat contre Hwang ? Le changement de classe de Jinwoo, sachant que pour l’instant, il n’en a aucune ?

La famille Vieillepierre, tome 2 : Lucie et l’énigme du Sphinx – Joe Todd-Stanton

Titre : Lucie et l’énigme du Sphinx
Saga : La famille Vieillepierre, tome 2
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Une aventure haletante imprégnée de légendes égyptiennes !
Quand son père, l’aventurier Arthur, disparaît en Égypte, Lucie rassemble son courage et part à sa recherche.
Pour résoudre l’énigme du Sphinx, elle doit solliciter l’aide des dieux égyptiens … mais sera-t-elle capable de surmonter ses peurs les plus secrètes pour sauver son père ?
Après Arthur et la corde d’or, une nouvelle aventure de la famille Vieillepierre.

J’ai trouvé ce second tome à la médiathèque, et comme c’est le dernier que je n’avais pas lu, je n’ai donc pas hésité un seul instant à l’emprunter.
Comme pour les tomes suivant, on peut le lire indépendamment des autres.

C’est la suite du premier puisque Lucie est la fille d’Arthur. D’ailleurs, dans les premières pages, on découvre les aventures que ce dernier a vécues par la suite. J’ai adoré ce clin d’oeil.
La demoiselle est loin d’avoir les tripes de son paternel : elle a peur du noir et ne recherche pas les sensations fortes. Mais quand Arthur disparaît, l’inquiétude la gagne : elle fouille son bureau et découvre qu’il est parti pour l’Égypte. Il n’en faut pas plus pour qu’elle se lance sur ses traces. Que ne ferait-on pas par amour ?

J’ai adoré ce récit : Lucie est sympathique, toute douce avec des peurs bien réelles et justifiées. Mais elle est capable de prendre sur elle pour ceux qu’elle aime, je ne l’en ai trouvée que plus attachante.
Les dessins sont super beaux, avec moult détails, encore plus que dans les autres. Il y a des planches de belles tailles dont certaines dépeignent le cheminement de l’héroïne (sur le bateau de Ra, pour ne citer que cette épreuve). Les couleurs sont chouettes : aussi chaleureuses qu’harmonieuses.

Il n’y a que le titre qui pêche parce que finalement, l’énigme du sphinx prend très peu de place dans l’histoire. Toth et Ra sont bien plus présents et ont plus de poids que le sphinx… peu importe, j’ai malgré tout adoré cette lecture, ce n’est pas mon préféré des quatre mais ça n’en est pas loin…