Titre : Frieren, tome 1
Scénario : Kanehito Yamada
Illustration : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Le jeune héros Himmel et ses compagnons, l’elfe Frieren, le nain Eisen et le prêtre Heiter, rentrent victorieux de leur combat contre le roi des démons. Au bout de dix années d’efforts, ils ont ramené la paix dans le royaume. Il est temps pour eux de retrouver une vie normale… Difficile à imaginer après tant d’aventures en commun !
Frieren, elle, ne semble guère touchée par la séparation. Pour la magicienne à la longévité exceptionnelle, une décennie ne pèse pas lourd. Elle reprend la route en solo et promet de retrouver ses camarades un demi-siècle plus tard. Elle tient parole… mais ces retrouvailles sont aussi les derniers instants passés avec Himmel, devenu un vieillard qui s’éteint paisiblement sous ses yeux. Frieren est sous le choc… La vie des humains est si courte ! L’elfe a beau être experte en magie, il lui reste encore un long chemin à parcourir pour comprendre la race humaine… Son nouvel objectif : s’initier aux arcanes du cœur !
Un premier tome bien différent des mangas habituels : il commence après la bataille, une lutte de dix ans contre le roi des démons et ses sbires. Donc quand la paix est revenue… ainsi que nos quatre héros qui, maintenant que leur mission est accomplie, se séparent.
Au bout de cinquante ans, l’elfe Frieren retourne rendre visite à ses compagnons et est surprise de constater qu’ils ont tellement vieilli. Du moins, en ce qui concerne les humains, le nain est égal lui-même.
Lorsque le chevalier Himmel meurt, elle se rend compte qu’elle ne le connaissait pas, enfin c’est l’impression qu’elle en a. La courte vie des humains s’écoulent à ses côtés, mais elle ne voit rien. Elle décide d’apprendre à connaître les hommes, et ce n’est pas une réussite jusqu’à ce que le prêtre Heiter la piège.
L’histoire est originale. J’ai aimé cette atmosphère emprunte de nostalgie : Frieren repense souvent aux moments passés auprès de ses compagnons d’arme, pas les grosses batailles, mais des moments calmes de la vie quotidienne, ça permet aux lecteurs de faire connaissance avec les personnages rendus plus humains par ces souvenirs et de s’y attacher.
J’ai également apprécié les vignettes sans dialogues qui résument la quête de Frieren : elles étaient détaillées et insufflaient une sensation de paix. J’ai passé du temps à les contempler, c’était apaisant.
Les illustrations sont superbes (j’ai l’impression de dire ça pour tous les mangas que je lis ces derniers temps). Les décors sont minutieusement dessinés. Je me suis attardée sur chaque paysage, c’est tellement bien fait que je m’y serais cru.
En ce qui concerne les personnages, leur character design est sympathique quand ils sont jeunes, mais quand ils sont vieux, ils ne ressemblent à rien… enfin en tout cas, pas à des ancêtres.
Je ne savais pas trop quoi penser de Frieren, déjà elle est petite ce qui est moyen pour une elfe, mais soit. Il y a quelque chose qui me dérangeait chez elle sans que je puisse mettre la main dessus, puis au fil des pages, plus rien ne m’a gêné, je l’ai juste trouvée fascinante.
J’ai adoré ce premier tome et je suis ravie d’avoir pris le second dans la foulée, ainsi je ne mettrai pas trop longtemps avant de le lire.