Les témoins de la mariée – Didier van Cauwelaert

Titre : Les témoins de la mariée
Auteur : Didier van Cauwelaert
Éditeur : Albin Michel
Format : E-book
Nombre de pages : 260
Quatrième de couverture : « Nous étions ses meilleurs amis : il nous avait demandé d’être ses témoins. Trois jours avant le mariage, il est mort dans un accident de voiture.
Ce matin, à l’aéroport, nous attendons sa fiancée. Elle arrive de Shanghai, elle n’est au courant de rien et nous, tout ce que nous savons d’elle, c’est son prénom et le numéro de son vol.
Qui aurait pu se douter qu’un tel drame redonnerait un sens à notre vie, et nous ferait enfin découvrir le bonheur ? A nos risques et périls… Elle nous bouleverse, nous fascine, nous rend fous, mais cette Chinoise de vingt ans est-elle la femme idéale ou bien la pire des tueuses ? »

Ce fut une lecture rapide, en 3 jours, c’était torché, sachant que je n’ai pas eu de temps à consacrer à la lecture puisque nous étions toujours en vacances aux États-Unis quand j’ai lu ce court roman.

Je ne m’attendais pas à une telle trame :
Marc, grand séducteur et riche de surcroît, annonce à ses quatre amis qu’il va se ranger et épouser une Chinoise, Yun-Xiang, dont aucun n’a jamais entendu parlé. Elle arrive 2 jours après (il me semble) et deux des quatre potes doivent servir de témoins à la mariée.
Entre temps, Marc meurt dans un accident de voiture et ses amis décident d’accueillir Yun à l’aéroport et de lui cacher le décès de son fiancé.
Ils sont loin d’imaginer ce qui les attend : la fiancée est totalement différente de ce qu’ils pensaient, elle les connaît par cœur et va leur permettre de tout remettre en question et d’avancer.

Du début jusqu’à quasiment la fin, je me suis dit qu’il y avait un couac dans le genre que Marc était encore vivant, qu’il avait tout mis en scène et que Yun n’était pas celle qu’elle semblait être parce qu’elle a bon nombre de coups d’avance sur les témoins et elle est d’une perspicacité effrayante. Ce n’était pas totalement ça, mais mon instinct ne m’a pas trompée, il y avait un truc qui déconnait.

Quatre personnages, quatre narrateurs différents. La plume de l’auteur change à chaque récit, c’est bien joué tout en étant déroutant :

– la narration de Hermann est plutôt classique, parfait pour introduire chaque protagoniste ainsi que leur passé.
Lui, je l’apprécie. Il manque de confiance en lui, mais ne se cache pas derrière les autres. Il assume ses faiblesses et se montre franc envers lui-même, envers ses amis et envers le lecteur.

Marlène est cinglante, ses propos sont crus. Elle est davantage dans l’analyse des comportements de ses amis comme de la situation.
Au début, je n’étais pas sûre de l’apprécier et finalement, je l’aime beaucoup. Elle est probablement ma préférée et j’adore la complicité qui se crée avec Yun, même si elle est teintée de tristesse.

– les chapitres qui mettent en scène Jean-Claude ne sont pas trop différents des autres, mais je n’aime pas du tout le personnage, et ce, depuis le début.
Il est désagréable. Je déteste la façon dont il parle de sa fille, alors O.K., c’est une connasse, mais ce n’est pas étonnant vu son père. J’ai détesté les relations qu’il entretient avec les femmes que ce soit Judith, Yun ou Marlène.

– Lucas clôture le récit en beauté. Il est le seul qui se méfie de Yun et son analyse de la situation m’a donné les réponses que j’attendais. Si je n’accrochais pas avec lui dans les trois premières parties (il était trop extrémiste et intolérant dans ses propos contre la Chine), mais finalement, il est encore plus perspicace que Marlène et ça m’a plu.

J’ai adoré cette lecture et je suis ravie de l’avoir lu.

ABC 2022 – Lettre V
18/26

New-York, le 10 et 11 août 2022

Jour 3 : mercredi, 10 août 2022

Le petit-déjeuner était déjà meilleur.
On est parti tôt, direction la pointe de Battery Park pour prendre le ferry gratuit vers Staten Island : l’occasion de voir Manhattan de la côte et de passer non loin de la Statue de la Liberté. J’aime tellement les embruns de la mer, ça m’a fait beaucoup de bien.

On a fait un petit tour sur Staten Island, mais il n’y avait rien d’autre à voir que des outlets.

Au retour, nous sommes passés par le One Trade Center. Les deux ground zéros étaient impressionnants : toute cette eau qui coule et tombe dans le vide… ce qui m’a le plus touché, ce sont les noms gravés dans la pierre… ils étaient si nombreux. Alors je le savais, mais lire ces noms a rendu l’horreur du 11 septembre encore plus réel. C’est si triste.

Après ça, on était tellement fatigué qu’on a eu envie de se poser un peu… quoi de mieux que Battery Park, pas loin. On s’est posé presque une heure, ça nous a fait du bien.

Puis direction Brooklyn Bridge Park. Les enfants ont pris une pizza et ma mère et moi avons testé le lobster roll, excellent au passage.
Puis j’avais prévu d’aller à la plage pour se poser un peu… mais on a fini par abandonner, non pas qu’elle était loin, mais ce n’était quasiment pas ombragé et marcher en plein cagnard nous a tués.
On s’est assis un moment sur des rochers, le temps d’écrire quelques cartes postales.
Et c’est reparti… pour la promenade du Brooklyn Bridge. C’était sympa, et heureusement rapide car il faisait vraiment trop chaud.

À partir de là, c’est vraiment devenu difficile. On a eu du mal à trouver le métro, en même temps, j’étais tellement épuisée que je n’ai pas lu correctement le plan. On a fini par s’y retrouver et zou, direction Chelsea Market. C’était bien sympathique comme endroit, malheureusement, on n’a pas eu assez de temps pour y flâner longtemps. On a pris de quoi manger pour le soir puis on est sorti afin de rejoindre la high line, un parc suspendu installé à la place de l’ancienne voix ferrée aérienne. Je m’attendais à des allées plus grandes, peut-être une promenade plus élevée.

Le retour jusqu’à l’hôtel a été horrible… on a marché un temps interminable pour trouver une station de métro. C’est là que tu te rends compte qu’à New-York, c’est super mal fichu comparé à Paris.
Bref, on n’était pas mécontent de rentrer se reposer à l’hôtel une petite heure, le temps de manger et prendre une douche.

J’avais prévu une journée relativement cool avec des temps de pause pour profiter du paysage, mais la chaleur étouffante a rendu la visite de la ville encore plus harassante que la veille. Dommage.

Le soir, nous avons assisté à la comédie Musicale MJ Musical à Broadway. Vous trouverez mon article sur ce spectacle ici.

Journée 4 : jeudi, 11 août 2022

Comme on devait partir à midi pour rejoindre JFK, j’avais prévu de ne faire que Central Park le matin.
On devait partir à 8h30, mais on était tellement fatigués, qu’on a quitté l’hôtel qu’à 9h. Autant dire qu’on n’a même pas réussi à faire la moitié du parc.
Je n’ai pas grand-chose à dire sur Central Park, ce fut notre bouffée d’air frais pendant ces 4 jours. Beaucoup de verdure, des arbres pour nous abriter du soleil, des immeubles au loin, très loin et c’était parfait.
On y a vu quelques écureuil, mais surtout des tortues dans l’eau.
Je regrette de ne pas avoir visité ce parc la veille plutôt, on aurait davantage pu en profiter.

Bilan du voyage à New-York :

impressionnant quand on arrive, mais rapidement, tout semble trop grand : des immeubles immenses pour des rues qui ne le sont pas tant, un ciel qui paraît trop proche. Je ne suis pas claustrophobe, pourtant, j’ai trouvé ça étouffant.
– à ne pas faire en été : la chaleur, la pollution rendent la visite de ville insupportable.
– le gros point positif, ce sont les gens. Ils sont adorables : aimables, polis, serviables. Rien à voir avec la France. Même nous, ça nous a rendu plus sympa : toujours le sourire aux lèvres, moins râleurs…

New-York, le 8 et 9 août 2022

Du 8 au 11 août, nous sommes partis en famille pour New-York. Le voyage a été long (8h30 de vol), il n’y avait pas beaucoup de place dans l’avion.
J’avais passé beaucoup de temps à organiser notre périple pour voir le plus de choses possibles puisque nous n’y restions pas très longtemps.

Jour 1, lundi le 8 août 2022

Nous sommes arrivés à l’aéroport JFK et il nous a fallu presque deux heures pour passer l’immigration tellement nous étions nombreux. L’interrogatoire fut heureusement rapide, et aucun passage à la douane.
Par la suite, ce fut toute une histoire pour prendre les metrocards 7 jours illimitées : la borne ne prenait pas le cash, on ne pouvait pas prendre deux metrocards en un paiement, pas plus de deux metrocards par carte bleue et les paiements n’étaient pas acceptés du premier coup… on était plusieurs groupes de Français à s’entraider, c’était sympa.

Quand on est sorti du métro à la station de la 7th Avenue, l’impression de grandeur qui s’en dégageait nous a coupé le souffle : c’était immense ! La fatigue a d’un coup été balayée par la joie et l’excitation d’être arrivés à New-York. On n’a eu aucun mal à trouver notre hôtel. On n’y est pas resté afin de ne pas nous endormir et à peine les valises déposées, on est repartis.

On est allé au Ellen’s Stardust pour manger. On a eu une bonne heure de queue. La bouffe passait bien, l’ambiance était chouette, beaucoup de chants ce qui a réveillé Cassandre… peut-être un peu trop bruyant et on n’était pas super bien placés (dans un coin donc fallait se tordre le cou pour voir le « spectacle »).

Après ça, on est allé à Times Square. Ça m’a un peu déçue : moins impressionnant que ce que j’imaginais, beaucoup trop de monde et ça puait la beu.

Jour 2, mardi 9 août 2022

On débute la matinée avec un petit-déjeuner pas terrible… zut. Mais une vue au top.

À partir de là, la course commence.
Direction le Chrysler building. On s’est planté de sortie, donc on a dû marcher un long moment. Ça a plutôt été une bonne chose : on a parcouru les rues et découvert des quartiers typiques. Le Chrysler building est apparu progressivement et ce n’en était que plus impressionnant.

Juste à côté, se trouve la gare Grand Central Terminal. L’arrêt était obligatoire afin de visiter ce lieu où a été tourné le premier film des X-Men (j’ai patiemment attendu Sabretooth et Toad, mais aucun mutant n’a pointé le bout de son nez).

On a continué notre périple vers la New Library of New-York. L’intérieur était joli, dommage qu’on n’ait pas pu aller dans l’une des salles de lecture. Puis nous avons fait le tour de Bryant park à la recherche de fontaine à eau. La vue était belle, par contre, le parc m’a surprise par la petitesse de sa taille, je l’imaginais plus grand (il semblait d’une taille conséquente dans Fabuleuse Mrs Maisel).
 

Nous avons dû nous dépêcher pour arriver à l’Empire State Building à l’heure. On s’est d’ailleurs perdu et un distributeur de prospectus très sympa nous a orientés dans la bonne direction, tout ça en français. J’ai beaucoup aimé cet observatoire, le musée est complet et m’a plu. La vue est chouette et le fait que le garde-fou est en grillage espacé permet de prendre de belles photos.

Après ça, direction le Thompkins Park pour manger : quelle idée d’aller là-bas, me direz-vous ?
La raison en est simple : je voulais emmener les enfants dans une boutique spéciale goodies mangas et Cassandre désirait tester les Korean Corndogs. Donc elle et Mathias ont goûté cette spécialité coréenne (américanisée ?) et ma môman et moi sommes allées dans une crêperie et là, surprise : les patrons parlaient français. On a discuté, ils ont été adorables.

Après avoir mangé au parc, nous nous sommes perdus en cherchant le bus qui nous emmènerait à Chinatown. On l’a enfin trouvé, il arrive et là, panique : il faut le masque. On voulait attendre le prochain, le temps de trouver nos masques, mais le chauffeur a attendu un peu et nous a dit de monter. Il a été super sympa, on a discuté avec lui.
Ce ne sont pas les chauffeurs chez nous qui auraient été aussi chouettes (il y en a sûrement, mais aucun ne se serait mis en retard pour nous permettre de monter).
À partir de là, ça a été dur. Quand on est descendu à Chinatown, on a cru arriver en enfer tellement il faisait chaud. C’était l’horreur ! Malgré les plans que j’ai imprimés, on s’est perdu et pas un pet d’ombre. J’ai fini par retrouver notre chemin, mais comme on était épuisé, on n’a pas trop traîné dans le quartier chinois.

Puis retour à l’hôtel pour un tour au pipiroom et quelques minutes de repos.
On était claqué, mais on est reparti vers le Top of The Rock, un autre observatoire du côté du Rockfeller center. On y est resté jusqu’à 20h10, le temps d’assister au coucher du soleil. C’était un peu long et pas exceptionnel pour une telle attente.

On comptait rentrer se reposer, mais l’envie nous a pris d’aller voir une façade qui nous a interpellé (si déjà on était dans le quartier), c’était la Saint-Patrick’s Cathedral. Elle était très belle, j’ai bien aimé cette visite.

On est rentré à l’hôtel, douche, quelques affaires à laver puis dodo.

L’épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur des steppes – Conn Iggulden

Titre : Le seigneur des steppes
Saga : L’épopée de Gengis Khan, tome 2
Auteur : Conn Iggulden
Éditeur : POCKET
Format : E-book
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : L’appétit de conquête de Gengis Khan n’a plus aucune limite. Après avoir unifié les tribus mongoles à la pointe de l’épée, le voilà qui tourne son regard vers l’Est. L’ennemi chinois est sa prochaine proie. Mais n’est-ce point un trop grand défi pour le grand Khan ? Le chemin est long et pénible pour arriver jusqu’à l’Empire du milieu. Ses cavaliers mongols n’ont jamais combattus de villes fortifiées. Et au moindre revers, comment réagiront ses bouillants généraux ? Cette campagne est un tournant périlleux pour le chef de guerre. S’il ne succombe pas aux dangers d’une telle entreprise, Gengis Khan deviendra alors un conquérant de légende…

J’ai du mal à me dire que cela fait 5 ans que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’ai l’impression que c’était il y a quelques mois tellement je me souvenais bien de certains passages. Le reste m’est revenu en quelques pages.

Après avoir rallié la dernière tribu, les Naïmans, à sa horde et avoir intégré le chaman Kököchu à son peuple, Gengis se lance à l’assaut du royaume des Jin. La tâche n’est pas aisée : ils construisent des forts das les passes et leurs villes sont entourées de hauts murs imprenables.
Mais les Mongols se montrent rusés et rien ne semble les arrêter.

De nouveaux personnages apparaissent qui font avancer l’histoire et évoluer les protagonistes déjà en place :
– le chaman Kököchu que je trouve antipathique prend comme apprenti Temüge, le plus jeune des frères de Gengis et je n’aime pas du tout le chemin qu’emprunte le benjamin.
Subotei m’a bien plu, il est jeune et loyal envers le kahn.
certains personnages jin : Chakatei la seconde épouse de Gengis qui me laisse dubitative. Ho Sa, Lian ou Wen Chao passent bien. Le général Zhu Zong m’a fait grincer des dents.
Kachium et Khasar ont une place primordiale dans ce second tome, je ne me souviens plus si c’était autant dans le précédent. J’ai aimé les retrouver au fil des pages. Arslan qui m’a tellement plu dans le premier n’est quasiment pas là, dommage.

L’histoire est rythmée : le récit se partage équitablement entre intrigues et combats. C’était passionnant et il m’est arrivé par moment de ne pas pouvoir interrompre ma lecture pour savoir la suite, et ce, malgré l’heure tardive.
La plume de l’auteur est fluide et entraînante, autant que dans le premier. Je lirai le trois dès que l’occasion s’en présentera parce que j’ai adoré ce second tome et j’ai très envie de découvrir ce que me réserve le prochain.

ABC 2022 – Lettre I
17/26

Pause pour cause de congés

Coucou les loupiots,

Je ne vais pas m’attarder parce que je n’ai pas beaucoup de temps devant moi. Aujourd’hui, je pars en vacances donc je ne serai pas disponible avant trois semaines, minimum. Comme je suis à l’étranger, je ne pourrai rien publier… de plus, je ne suis pas certaine de réussir à lire quoi que ce soit.

Je  vais quelques jours à New-York avant de rejoindre ma famille du côté de Dallas, tout ça avec mes enfants et ma mère.
C’est mon premier gros voyage depuis 23 ans (sachant que celui-là, ce n’est pas moi qui l’avais organisé), donc je suis à la fois angoissée (aussi bien à l’idée de partir dans un pays étranger et de sortir de ma zone de confort que d’oublier quelque chose) et heureuse de vivre une telle aventure !

Bon mois d’août à vous tous.