Titre : Un bébé pour Rosemary
Auteur : Ira Levin
Éditeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 314
Quatrième de couverture : Un cinq pièces au Bradford, en plein coeur de New York.
Rosemary et son mari Guy ont de la chance. Oh, bien sûr, il y a ces légendes à propos de magie noire : le célèbre sataniste Marcato aurait vécu dans l’immeuble. Mais les voisins de Rosemary sont si gentils ! Ils la couvent comme leur propre fille. Et voilà Rosemary enceinte ! Le jeune couple est aux anges… hélas, ce bien-être se fissure : une femme se jette par la fenêtre. Guy commence à changer. Des rêves horribles assaillent Rosemary.
Elle éprouve bientôt une terreur sourde et grandissante… ces gens étranges qui insistent pour s’occuper d’elle, que veulent-ils ? Rosemary ou son bébé ?
Ça fait longtemps que je voulais lire ce roman considéré comme un classique de la littérature fantastique, donc quand je l’ai vu dans la liste de la Réserve pour le challenge Coupe des 4 maisons, je n’ai pas hésité une seule seconde. Maintenant, il ne me reste plus qu’à découvrir le film que je n’ai jamais vu.
Je n’avais pas lu le résumé, et en me basant sur la couverture, je pensais que c’était une histoire d’enlèvement par une nourrice ou un truc du genre. Comme quoi, j’ai une imagination fertile parce que ce n’est pas du tout l’histoire.
Rosemary est mariée à Guy, un acteur qui ne parvient pas à percer. Ils se voient offrir la possibilité de louer un appartement dans un prestigieux immeuble new-yorkais. Ils n’hésitent pas une seconde, malgré les avertissement de leur ami Hutch au sujet des lieux. Ils s’installent et rencontrent progressivement leurs voisins. Rosemary rêve de fonder une famille, ce qui n’est pas le cas de Guy. Il finit par changer d’avis au contact du charmant couple de la porte d’à côté, Minnie et Roman Castevet.
J’ai beaucoup aimé la relation qu’entretiennent Rosemary et Guy, ils sont amoureux et leurs échanges sont empreints de complicité. Mais au fil des pages, ça change et si mon affection pour Rosemary est toujours la même, ça se dégrade en ce qui concerne Guy qui se montre égocentrique.
Dès le début, je n’ai pas aimé Minnie et Roman. Ils sont gentils… bien trop gentils, c’est louche. Et puis ils sont envahissants.
Au fil des pages, on se rend bien compte qu’il y a un souci avec les voisins. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi Rosemary ne s’en rend pas compte et ne se méfie pas de tout le monde, pas même de son mari. Par contre, vers la fin quand elle met les éléments bout à bout, ça paraît tellement gros que je me suis mise à douter comme elle : et si elle se faisait des films. Mon instinct en était tout perturbé.
J’ai été rapidement prise dans l’histoire et c’était frustrant de devoir s’arrêter pour X ou Y raisons. Je suis ravie d’avoir lu ce roman que j’ai adoré.
Coupe des 4 maisons :
La Réserve (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre choisi parmi la sélection de « classiques d’Halloween » – 75 points