Titre : Papa-Longues-Jambes
Auteur : Jean Webster
Éditeur : Folio (Junior)
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Au début du XX° siècle, aux Etats-Unis, Jerusha Abbott ne connaît à dix-sept ans que son orphelinat ennuyeux, où elle a toujours vécu. Elle apprend qu’un donateur, qui veut rester anonyme, lui offre quatre années d’études supérieures à l’université de jeunes filles, en échange d’une lettre par mois. N’ayant aperçu de ce monsieur que son ombre portée à la lumière des phares, elle le surnomme affectueusement Papa-longues-jambes et lui écrit très souvent. C’est une nouvelle vie qui commence, pour elle qui découvre la liberté, rencontre la haute société américaine, et s’essaye au métier d’écrivain.
Ça faisait très très longtemps que je voulais lire ce roman. Depuis l’époque où je regardais le dessin-animé éponyme de 1990.
Jerusha (qui se fera appelé Judy par la suite) Abbott est orpheline et vit à l’orphelinat. Elle approche de ses 18 ans et ne pourra plus y rester bien longtemps. Heureusement, un bienfaiteur la prend sous son aile et l’envoie à l’université. Il paie ses études, lui donne une pension mensuelle. En contrepartie, elle doit lui envoyer chaque mois une lettre.
En quatre ans, elle ne le rencontre jamais. Au début, elle lui écrit très souvent. Au fil des ans, elle espace ses courriers, ce qui peut se comprendre : ce n’est pas très drôle d’envoyer des lettres qui restent constamment sans réponse.
C’est un roman épistolaire, ce qui est normal, mais ça m’a surprise… peut-être parce que le premier chapitre, étant écrit à la troisième personne, ne le laissait pas entendre.
Le personnage de Judy est sympathique. Elle se montre optimiste à la limite de l’exubérance. Elle est peut-être douée pour les études, mais elle n’est pas très maligne : j’ai rapidement compris le lien qui unit John Smith et Jervie Pendleton, alors qu’elle n’a rien calé.
La première moitié était plutôt chouette, je l’ai lu rapidement et j’avais envie de connaître le suite. La seconde moitié était plus ennuyante, il ne se passe pas grand chose et le peu d’événements intéressants, Judy n’a pas l’autorisation d’y aller ou elle résume énormément ou des fois, elle ne raconte rien si ce n’est qu’elle était là.
Je suis contente d’avoir lu ce roman et d’avoir le fin mot de l’histoire. Malgré ça, mon avis est mitigé : les lettres de Judy sont un peu chiantes, et ses dessins sont très moches. Ça s’est laissé lire.
Automne rayonnant
Le don des Merriwick (bienveillance, aider son prochain, relation)
Coupe des 4 maisons :
Photographie enchantée (3ème année – semaine compte double) – Un livre adapté au cinéma ou en série – 60 points