Père Fouettard Corporation, tome 2 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 2
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Miharu Hino, bon Samaritain par excellence, n’était guère récompensé de ses bonnes actions. Sans vie sociale, sans diplôme, il se retrouvait coincé à enchaîner les CDD pourris dans une supérette miteuse.
Mais voilà qu’un beau jour Knecht Ruprecht, le père Fouettard en personne, débarque et lui propose un CDI bien juteux dans l’Atelier du père Noël, au pôle Nord. Miharu déchante vite lorsqu’il se rend compte que le contrat alléchant et les avantages en nature vont de pair avec un boulot prise de tête au possible, un supérieur hiérarchique infernal… et un enquiquinant spectre du passé, qui revient le hanter. Dans le volume 2 de Père Fouettard Corporation, Miharu poursuit la découverte de sa nouvelle vie de CSP++ avec tous ses avantages… et ses non moins nombreux inconvénients.

J’ai découvert cette série l’an dernier et j’en ai été ravie. Donc tout au long de l’année, je me suis achetée les tomes suivants et j’ai patiemment attendu la période de Noël avant de continuer.

Dans ce second tome, Miharu poursuit la découverte de l’organisation du Père Fouettard. Teppei lui propose de postuler en tant que livreur. On apprend très vite qu’en réalité, s’il réussissait les tests, il deviendrait un des neuf rennes légendaires. Shino et Teppei sont déjà sur les rangs pour passer l’épreuve.

J’ai été surprise de retrouver le personnage de Kaiser, l’ancien collègue fainéant de Miharu qui bossait aussi à la supérette de Nerima. Je ne l’aimais déjà pas dans le premier, je crois que c’est encore pire là. Le seul point positif à son apparition est qu’on en apprend davantage sur le konbini qui a embauché notre héros pendant trois ans.
C’est également l’occasion de faire un tour dans le passé de Miharu. Des souvenirs remontent à la surface : sa première rencontre avec le père Noël, les mois passés auprès de sa grand-mère, etc. Je n’en révèle sciemment pas davantage afin de laisser la surprise aux lecteurs.

Une fois de plus, j’ai adoré retrouver cet univers, ça correspond à l’ambiance de Noël que j’aime tant, un peu moins sombre que le premier mais tout aussi captivant. De nouveaux mystères pointent le bout de leur nez, de nouvelles intrigues sont élaborées afin qu’on ne s’ennuie pas et qu’on puisse avancer dans l’histoire. C’est très fort.
J’adore toujours autant Knecht, il n’est pas très présent, mais ses apparitions sont toujours aussi puissantes : ça prend aux tripes.
Je me suis faite aux dessins et dès le début, j’ai pris plaisir à m’y attarder.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et je pense lire le troisième avant la fin du mois afin de profiter au mieux de l’ambiance.

Patin à glace
(aventure dangereuse)

Le Monstre d’Einstein, tome 2 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 2
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Désormais inéluctablement liés, Lerew et le docteur pour- suivent leur périple à travers le vaste monde, en quête d’un remède qui pourrait prolonger l’existence du docteur sans qu’il n’ait à se repaître du sang de Lerew… Leurs pas les mènent sur une île où ils trouvent un ancien journal intime qui pourrait les mettre sur les traces d’une sorcière, mais ils sont accueillis par un monstre qui semble être le gardien des lieux.

Habituellement, j’aime bien mettre un mois de distance entre chaque tome d’une série, mais là, j’ai tellement aimé le premier que quand j’ai vu le 2 et le 3 à la médiathèque, j’ai craqué et les ai empruntés tout de suite.

Fran (nouveau nom de Lerew pour une nouvelle vie) a le cœur implanté d’Einstein, le garçon-sorcière qui lui a sauvé la vie. Ils trouvent par hasard un moyen de réduire les effets secondaires pour Doc et décident, après avoir lu le grimoire offert par la bibliothécaire, de partir dans le sud, à la recherche d’une solution plus viable.
Ils arrivent sur une île déserte qu’ils explorent et découvrent qu’une sorcière vivait là, mais pas seule. On réalise alors que Fran a eu sacrément de chance : l’opération ne l’a que peu changé.
Par la suite, ils continuent leur voyage et rencontre une jeune sorcière… qui ravive la mémoire de Doc.

Jusqu’à présent, on ne savait pas grand-chose sur le garçon-sorcière, mais au fil des pages, on se rend compte qu’il a tout oublié de son passé. Et on va progressivement découvrir ce qu’il a vécu. En tout cas, je ne suis pas certaine d’apprécier le Doc de l’époque, il est très différent de l’actuel : il se montre négatif et dépressif.
Pour ce second tome, mon bémol, ce sont les dessins. Autant dans le premier, c’était inégal mais quand même travaillé et ça faisait le charme du manga, autant dans celui-ci ce n’est pas qu’inégal, c’est bâclé… surtout au début.

Si l’histoire m’a plu, j’ai pris moins de plaisir à lire ce second tome : je ne me suis que peu attardée sur les illustrations et c’était moins envoûtant et moins entêtant.
J’ai bien aimé, mais je suis un peu déçue : il est quand même loin d’être aussi bien que le premier. Dommage !

Les aventures de Sanson la chauve-souris – Laure Allard-d’Adesky & Sylvie Poulain

Titre : Les aventures de Sanson la chauve-souris
Texte : Laure Allard-d’Adesky
Illustrations : Sylvie Poulain
Éditeur : Kiwi E.L.G.
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Sanson est une chauve-souris. Elle ne sort que la nuit et n’a jamais vu les paysages du jour. Alors, un jour, elle décide de partir à l’aventure…
Après l’histoire, un dossier sur les chauves-souris à découvrir.

Il y a quelques mois, Laure Allard-d’Adesky m’a offert ce petit album, un geste qui m’a beaucoup touchée… autant que la dédicace qu’elle m’a faite.

Sanson est une chauve-souris qui, à force de regarder les livres, rêve de découvrir la vie diurne. Malgré les conseils de sa famille, elle décide de sortir le jour. Son voyage la déçoit beaucoup.

Il y a plusieurs morales à cette l’histoire :
l’interdit est tentant
l’herbe est toujours plus verte ailleurs
– on n’est jamais mieux que chez soi
notre milieu regorge de merveilles, il suffit d’ouvrir les yeux.
Ce sont de petites vérités que j’ai appréciées et qu’il est toujours bon de rappeler.

À la fin de l’album, on a quelques pages documentaires sur les chauves-souris allant de l’étymologie du nom jusqu’aux inventions qu’elles ont inspirées aux hommes.
Les dessins sont sympathiques, Sanson est très drôle, surtout quand elle grimace après avoir bu du café ou quand elle sort avec ses grandes lunettes de soleil violettes.

J’ai adoré cette lecture. Je me demande s’il y aura une suite… pourquoi pas sur la vie nocturne des chauve-souris ?

Seuls, tome 13 : Les âmes tigrées – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre : Les âmes tigrées
Saga : Seuls, tome 13
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Dodji accepte de passer l’épreuve du Maître Fou. Il arrive à lui voler la clé qui crée des portails à volonté. Il délivre Melchior, son voisin de cellule, qui lui révèle que lui et ses amis de Fortville sont des « âmes tigrées », des enfants qui refusent de choisir entre les familles du Bien et du Mal et qui pourraient servir de médiateurs entre les deux clans.
Dodji n’a qu’une hâte : réunir ses amis dont il a été séparé trop longtemps.

Je suis très contente d’avoir emprunté ce treizième tome. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je redoutais que les choses n’avancent pas… craintes infondées.

Dodji réussit à échapper au maître-fou et il rejoint Melchior qui lui donne des explications intéressantes sur les familles, mais également sur les pouvoirs des uns et des autres et surtout des membres de l’équipe de Dodji.
Ce dernier rejoint ses amis et on découvre leurs talents (si ce n’était pas déjà fait dans les tomes précédents – je me souviens de certains, mais pas tous). Dans tous les cas, cette fois, c’est expliqué clairement. Je ne vais pas les révéler pour des raisons évidentes.
Bref, c’est l’occasion pour tout le monde de se retrouver et de s’unir pour empêcher la guerre.

Au début, c’était un peu long parce qu’il y a beaucoup de texte, mais c’était tellement intéressant que j’ai pris mon temps et beaucoup de plaisir à parcourir les explications de Melchior.
L’atmosphère est aux retrouvailles et ça se sent, c’est bien agréable. Ça faisait longtemps que je n’avais pas trouvé un des tomes de cette saga aussi plaisant.
Les dessins sont sympathiques, semblables à ceux des récits précédents… enfin, il me semble. Il y a peut-être un peu de mieux, mais rien de flagrant, ce que j’apprécie.

J’ai beaucoup aimé ce treizième tome. Par contre, le suivant sort fin 2013, il faudra donc s’armer de patience.

Sauver Noël – Romain Sardou

Titre : Sauver Noël
Saga : Contes de Noël, tome 2
Auteur : Romain Sardou
Éditeur : XO
Format : E-book
Nombre de pages : 246
Quatrième de couverture : Londres, hiver 1854. Gloria Pickwick, gouvernante d’un respectable lord, considère d’un œil très suspicieux l’arrivée de leur nouveau voisin. Qui est vraiment cet étrange baron Ahriman ? Mille rumeurs courent à son sujet. Parfois, une diligence conduit des gens chez lui… et on ne les revoit jamais ! Arrive le 24 décembre. Tous les enfants se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là… Celle du sinistre baron. C’en est trop pour Gloria, qui prend l’affaire en main. Harold, un petit garçon futé, s’engage à ses côtés, avec des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de parole. L’objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c’est encore possible…

Ça faisait longtemps que je voulais lire ce roman, donc j’ai été ravie quand Letterbee me l’a choisi. Maintenant que je l’ai lu, je me souviens pourquoi j‘avais repoussé cette lecture : c’est le second tome d’une trilogie et je n’ai pas le premier. Argh !
Ce n’était pas problématique pour la compréhension de l’histoire, il manquait néanmoins des détails qui auraient rendu l’histoire plus intéressante, surtout au niveau des personnages secondaires.

On découvre l’histoire de Gloria Pickwick, gouvernante chez les Balmour qui vivent au 6 Collins Square. De nouveaux voisins emménagent, mais personne ne les voit jamais ; ils semblent n’avoir qu’une vie nocturne.
Quand décembre arrive, comme l’année précédente, des feuillets invitant les enfants à envoyer une lettre au père Noël avant le 6 tombent du ciel.
Tout le monde attend avec impatience le 25, mais le jour de Noël aucun cadeau n’est trouvé sous le sapin… chez personne. Chacun réagit différemment, mais tous les enfants sont déçus et Zoé, la fille de Gloria, ne fait pas exception à la règle. Seuls les nouveaux voisins sont heureux au point d’organiser deux jours de fête, ce qui n’est pas normal. Il n’en faut pas plus pour réveiller la méfiance de Gloria qui se met à enquêter sur eux.

Bon, certains faits étaient un peu prévisibles, mais heureusement pas tout. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le récit parle de vampire, de fées, etc. C’était aussi surprenant que déroutant.
Les personnages sont plus ou moins attachants : Gloria a des airs de Mary Poppins. J’aime beaucoup Zoé, mais elle n’est pas très présente. Je crois que j’apprécie Harold, mais je le trouve pas assez en lumière pour me faire une idée plus précise.

Je n’ai pas grand-chose d’autre à raconter. C’était une lecture plaisante, mais sans plus. Je ne sais pas si je lirai le premier ou le dernier… peut-être, parce que ma curiosité est quand même piquée.

Coupe des 4 maisons :
Impero (4ème année) – Un livre choisi par quelqu’un d’autre, dans votre pile à lire40 points