Orange, tome 2 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 2
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Naho ne peut se résoudre à imaginer un futur dans lequel Kakeru ne serait plus de ce monde. Aussi, la jeune lycéenne réussit à prendre sur elle, et à suivre les recommandations inscrites sur la lettre qu’elle a reçue. Pourtant, un jour, elle réalise que les évènements commencent déjà à différer de ceux qui lui avait été prédit. Et si l’avenir était en train de changer ?

Raaah, la couverture est trompeuse ! Je pensais que ça se passait en hiver : il neige dessus… et ce n’est pas le cas dans les pages de ce manga ; ça se passe en été avec le festival de l’école et la fête du Matsu-Bon qui a lieu le 4 août.
Ça ne change rien au fait que l’histoire est tout aussi sympathique que le précédent… enfin, sympathique ce n’est pas le bon terme vu les thèmes abordés.

Naho continue à suivre les consignes de son moi-dix-ans-dans-le-futur : changer l’avenir, empêcher Kakeru de mourir dans un accident et tout faire pour le rendre heureux. Son but est aussi d’éviter ses propres regrets… cependant, les événements se modifient et des différences apparaissent entre la lettre et la réalité.
On découvre davantage l’histoire de Kakeru : le suicide de sa mère, un drame que j’avais supposé dans le premier, et les causes ainsi que les circonstances de l’accident de Kakeru facilement présumées dans le premier tome.

Les relations entre Naho et Kakeru évoluent lentement, mais sûrement. Ça me fait un peu mal pour Suwa quand on sait que dans le futur, il a fondé une famille avec la jeune fille. Il est bon de préciser que Kakeru se montre prévenant avec lui : il sait ce qu’il en est des sentiments de Suwa et il ne fait rien sans avoir son accord, ce que j’ai apprécié.
Certains passages sont super tristes, notamment quand Kakeru parle de sa mère… toute cette culpabilité, ces regrets… ça m’a émue, surtout quand on sait où ça va le conduire.

J’ai adoré ce second tome et je lirai volontiers le troisième lorsque je le trouverais à la médiathèque.