Heartstopper, tome 2 : Un secret – Alice Oseman

Titre : Un secret
Saga : Heartstopper, tome 2
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 317
Quatrième de couverture : Voici l’histoire de deux lycéens.
Deux amis qui ont appris à se connaître, à s’apprécier.
Puis un baiser a tout fait basculer.
Un baiser et Nick a paniqué.
Il aime Charlie.
Il veut être avec lui. Mais est-il prêt à affronter le regard des autres ?
Cette question, il ne peut la résoudre seul.
Heureusement, Charlie est à ses côtés.
Et, ensemble, main dans la main, ils vont avancer.

Un second tome dans la droite lignée du premier. Il est tout aussi facile à lire.
Je l’ai trouvé captivant, pourtant, il ne se passe pas grand-chose chose pour le lecteur. Mais pour Nick, on est à une étape cruciale : dans le tome précédent, il a embrassé Charlie, mais ça a effrayé le rugbyman qui a pris ses distances… seulement quelques minutes, mais c’était suffisant pour blesser ce dernier.

Heureusement, ça n’en reste pas là : Nick est un petit gars intelligent, il est juste un peu paumé sur le coup. Est-il gay ? Ou bisexuel ? Il se cherche et se pose plein de questions, ce qui est loin d’être facile pour lui. Et puis, comme il est très humain et un brin altruiste, ses pensées sont aussi tournées vers Charlie : il redoute de le blesser, il craint aussi d’être aussi con que Ben. Des interrogations légitimes à mon sens.
Bref, je l’ai trouvé touchant.

La relation entre Nick et Charlie continue de s’épanouir doucement. C’est très tendre. Ça m’a fait beaucoup de bien. C’est la grande force de ce roman graphique et ça rend l’univers entêtant : chaque fois que j’arrive à la fin d’un tome, ça m’embête et je n’ai qu’une hâte, me plonger dans le prochain.
J’avais adoré le premier, mais celui-ci est un coup de cœur.

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 2/4 – 50 points

La ronde de nuit – Patrick Modiano

Titre : La ronde de nuit
Auteur : Patrick Modiano
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Comment devenir traître, comment ne pas l’être? C’est la question que se pose le héros du récit qui travaille en même temps pour la Gestapo française et pour un réseau de résistance. Cette quête angoissée le conduit au martyre, seule échappatoire possible.

Avant cette semaine, je n’avais jamais entendu parler de ce roman. Pour mon challenge Coupe des 4 maisons, j’ai cherché un livre paru en 1969 et j’ai tiré au sort parmi les 40 bouquins trouvés.

Le début fut laborieux, et ce, sur les 40 premiers pourcents pour une raison toute simple : on est projeté au milieu des protagonistes, qui s’interrogent, se poussent à révéler des informations précises, mais on n’a aucun contexte. Et je n’ai rien compris à ce qui se jouait, à part une vague histoire de trahison. Mais qui trahit qui ? Quel groupe est dans quel camp ? Pourquoi ? À quelle période ? Mystère. Heureusement que j’avais lu le résumé, ça m’a vaguement situé l’époque du récit et ça m’a confirmé qu’il y avait trahison, mais c’est tout. À ce stade-là, c’était déstabilisant, mais surtout désagréable au possible.

La suite se recentre sur le personnage principal, son vécu, comment il es est arrivé là. Cette partie était beaucoup plus intéressante… enfin, un temps seulement.
Le narrateur aurait pu me paraître sympathique : j’ai apprécié son caractère initial, mais pour l’argent il se renie et étouffe sa conscience, ce qui me l’a rendu antipathique au final.
Le personnage principal n’est pas, et de loin, le plus gros problème dans ce récit. Vers le milieu, j’ai eu la sensation de retourner vers une trame traditionnelle, mais le dernier tiers part de nouveau en latte. Ils cherchent le chef de la résistance Lamballe – mais c’est pas le nom de narrateur, ça ?

C’était brouillon et incompréhensible… et c’est clairement dit à la fin : ” vous avez rien compris à l’histoire, ben moi on plus.” Mais alors écrire une telle merde et nous faire perdre notre temps avec un bouquin aussi pourri !
Donc oui, vous sentez mon exaspération au comble ! Je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture ces dernières semaines et ça me fâche de perdre mon temps avec une merde pareille. Vous l’aurez compris, j’ai détesté cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
La révolte des Gobelins (item éphémère du 26 juin au 2 juillet 2023) – Lire un livre publié en 1969, année des émeutes de Stonewall100 points

Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre. – Alice Oseman

Titre : Deux garçons. Une rencontre.
Saga : Heartstopper, tome 1
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au coeur solitaire. Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée. Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…

Je n’avais pas prévu de lire cette bande-dessinée aujourd’hui, ni même cette semaine d’ailleurs. Ma fille a reçu la collection complète pour Noël 2022, et jusqu’à présent, je n’ai pas pris le temps de découvrir pour une raison toute simple : je la redoutais. J’en ai entendu beaucoup de bien, et souvent dans ces cas-là, je suis déçue par ma lecture.
Pour une fois, ce n’est pas le cas et cette lecture a été à la hauteur des avis lus donc de mes attentes.
Je savais que l’histoire avait trait à l’homosexualité, et je craignais les stéréotypes. Je suis rassurée.

Charlie est en troisième, il a fait son coming-out en 4ème donc tout le monde sait qu’il est gay. Il sort avec Ben qui est un connard fini, au passage. Dans l’école pour garçons où ils se trouvent, de nouveaux groupes de mentorat et Charlie se retrouve à côté de Nick, un élève plus âgé. Ce dernier est sympathique, il n’hésite pas à saluer Charlie quand il le croise, ce qui stresse notre jeune héros (son passif fait qu’il se méfie grandement des autre).
En tout cas, les deux ados se prennent d’amitié. Elle se forge doucement au fil des jours, c’est très lent à se mettre en place, mais c’est super agréable, ça sonne juste et rend leur relation plus profonde.
J’ai adoré les personnages, ils sont attachants. Charlie de par son vécu et son caractère réservé et respectueux des autres. Nick en raison de son attitude et de son ouverture d’esprit.

Les dessins ne sont pas terribles. Ça m’a surprise dans un premier temps, mais ce n’est pas non plus désagréable.
J’ai adoré ce premier tome et je lirai les trois prochains avant la fin de la semaine pour valider un item éphémère du challenge suivant :

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 1/450 points

Créatures fantastiques, tome 2 – Kaziya

Titre : Créatures fantastiques, tome 2
Auteur : Kaziya
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 185
Quatrième de couverture : Tsuiska est l’assistante d’un vétérinaire pas comme les autres puisque ce dernier soigne des créatures fantastiques. Fille d’une magicienne, elle est triste que la science ait remplacé la magie pour exercer ce métier. Après le travail, elle se rend en secret dans la forêt où elle a découvert un animal magique qu’elle pense être la seule à voir. Il est gravement blessé et malgré les soins prodigués par la jeune fille, son état empire.
Le docteur remarque que son apprentie est distraite et il la suit un soir pour savoir pourquoi. Il découvre alors l’animal qu’il peut voir lui aussi, et après avoir réprimandé Tsuiska, il décide de soigner la bête en employant la magie puisque la science semble impuissante. Il laisse son assistante préparer un médicament selon les recettes et les incantations que cette dernière a appris de sa mère et ce procédé fonctionne. L’apprentissage de Tsuiska pour maitriser la magie ne fait que commencer !

Un second tome aussi bien que le premier.
On continue à suivre les aventures de Ziska et maître Niko. On a en premier lieu la suite du premier avec le kelpie, puis les chapitres suivants se partagent entre les cas d’animaux ordinaires et de créatures fantastiques.
C’était dépaysant, mais pas que. À la fin de ce manga, je me suis sentie sereine et ça m’a fait du bien.

En ce qui concerne les personnages, j’ai mieux aimé Ziska : elle subit moins, elle pleurniche moins. Elle commence à prendre confiance en elle et prend les choses en mains.
Ce changement d’attitude opère aussi une modification dans le comportement de Niko. Il est moins bourru, laisse son apprentie expérimenter et on sent qu’une relation de confiance s’est établie depuis le tome précédent.
La dernière fois, je parlais de deux personnages secondaires sans savoir l’importance qu’ils prendraient. Ce n’est pas trop le cas de Kamil, mais Annie est bien plus présente en raison de son amitié naissante avec Ziska et je crois que je l’apprécie.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris mon temps pour les détailler et un plaisir fou à les contempler.
Je ne vais pas m’attarder davantage. C’est également un coup de cœur pour ce second tome. Maintenant, il faudra que je me procure les trois derniers qui me manquent.

March comes in like a lion, tome 01 – Chica Umino

Titre : March comes in like a lion, tome 01
Auteur : Chica Umino
Éditeur : Kana (Big)
Nombre de pages : 181
Quatrième de couverture : Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d’échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite sœur. Alors qu’il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois sœurs qui vont lui redonner le goût à la vie. A leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu’il rencontre sur son chemin. Il s’ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu’il a choisi de suivre.

Je n’avais aucune idée du thème de ce manga, ce fut donc une surprise… elle aurait pu être agréable, ce n’est pas le cas, en raison de choix scénaristique.
Kiriyama est lycéen, mais il est avant tout joueur professionnel de Shōgi. Il vit seul, et va de temps en temps manger chez Akari, Hina et Momo, trois soeurs qui habitent avec leur grand-père.

On découvre la vie et un bout d’histoire de chacun, mais ça prend du temps et c’est assez désagréable au début de deviner la situation des uns et des autres sans indices.
Kiriyama n’est pas un personnage très solaire, loin de là. Il est renfermé, il semble tout le temps triste et il donne l’impression que rien ne le rend heureux, pas même de jouer au shōgi.
J’aime beaucoup Akari et Hina. Elles ont des caractères différents : l’aînée est posée, empathique et généreuse. La cadette est pleine de vie, même si c’est une façade.

Je suis partagée quant à cette lecture.
J’ai aimé les tranches de vie, les rencontres entre Kiriyama et les trois soeurs… c’était emprunt de nostalgie.
Par contre j’ai détesté les passages qui traitent du shōgi, parce que je n’y comprenais rien. Et je pense que si on ne connaît pas les règles, on ne peut pas apprécier ces parties-là. Il y a bien des interludes au sujet de ce jeu, la première traitait des rangs et des titres au Shōgi ce qui était super intéressant, mais ça ne continue pas dans la même lignée : par la suite, c’est tourné vers les personnages connus… donc j’ai trouvé que ça n’apportait pas grand-chose. J’aurais pu aller chercher les informations moi-même, mais je fais trop de recherches en ce moment, j’ai besoin d’un break.

C’était loin d’être une lecture passionnante. Ça m’a laissée indifférente. Je ne sais pas si je lirai les prochains.