Titre : La ronde de nuit
Auteur : Patrick Modiano
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Comment devenir traître, comment ne pas l’être? C’est la question que se pose le héros du récit qui travaille en même temps pour la Gestapo française et pour un réseau de résistance. Cette quête angoissée le conduit au martyre, seule échappatoire possible.
Avant cette semaine, je n’avais jamais entendu parler de ce roman. Pour mon challenge Coupe des 4 maisons, j’ai cherché un livre paru en 1969 et j’ai tiré au sort parmi les 40 bouquins trouvés.
Le début fut laborieux, et ce, sur les 40 premiers pourcents pour une raison toute simple : on est projeté au milieu des protagonistes, qui s’interrogent, se poussent à révéler des informations précises, mais on n’a aucun contexte. Et je n’ai rien compris à ce qui se jouait, à part une vague histoire de trahison. Mais qui trahit qui ? Quel groupe est dans quel camp ? Pourquoi ? À quelle période ? Mystère. Heureusement que j’avais lu le résumé, ça m’a vaguement situé l’époque du récit et ça m’a confirmé qu’il y avait trahison, mais c’est tout. À ce stade-là, c’était déstabilisant, mais surtout désagréable au possible.
La suite se recentre sur le personnage principal, son vécu, comment il es est arrivé là. Cette partie était beaucoup plus intéressante… enfin, un temps seulement.
Le narrateur aurait pu me paraître sympathique : j’ai apprécié son caractère initial, mais pour l’argent il se renie et étouffe sa conscience, ce qui me l’a rendu antipathique au final.
Le personnage principal n’est pas, et de loin, le plus gros problème dans ce récit. Vers le milieu, j’ai eu la sensation de retourner vers une trame traditionnelle, mais le dernier tiers part de nouveau en latte. Ils cherchent le chef de la résistance Lamballe – mais c’est pas le nom de narrateur, ça ?
C’était brouillon et incompréhensible… et c’est clairement dit à la fin : » vous avez rien compris à l’histoire, ben moi on plus. » Mais alors écrire une telle merde et nous faire perdre notre temps avec un bouquin aussi pourri !
Donc oui, vous sentez mon exaspération au comble ! Je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture ces dernières semaines et ça me fâche de perdre mon temps avec une merde pareille. Vous l’aurez compris, j’ai détesté cette lecture.
Coupe des 4 maisons :
La révolte des Gobelins (item éphémère du 26 juin au 2 juillet 2023) – Lire un livre publié en 1969, année des émeutes de Stonewall – 100 points