Death Note, tome 08 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 08
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Grâce à la mort de L, le monde idéal voulu par Light est en train de se construire. Mais les deux garçons désignés pour succéder à L, Near et Mello, entrent en scène. Une lutte commence alors pour la possession des death notes ! Mello enlève Sayu, la sœur de Light, et exige de procéder à un échange de cahiers !

Ces dernières semaines, c’est compliqué au niveau lecture, j’ai besoin de récits rapides, mais bien faits. Donc j’hésitais à lire ce huitième tome : certes l’histoire est bien ficelée, mais elle est aussi très dense… comme les précédents, en fait.
Et puis, j’avoue que dans l’animé, je ne suis pas fan de la partie avec Near et Mello, les successeur du véritable L, cependant dans le manga, c’est bien plus intéressant.

Mello a enlevé Sayu, la sœur de Light afin d’obliger leur père, qui a pris la relève du directeur de la police japonaise suite à son assassinat orchestré par Kira, à lui remettre le death note en sa possession. Vous avez réussi à suivre ?
Light est totalement dépassé par les événements et c’est étonnant de découvrir son incompétence face à une situation mondiale et une organisation criminelle qui met les moyens financiers et humains pour arriver à ses fins.
C’était presque décevant de sa part, mais c’est presque normal, ça fait 4 ou 5 ans qu’il se complaît dans son petit monde de psychopathe, il est rouillé. En tout cas, il a sacrément vrillé.
Misa est toujours aussi conne, elle est énervante , heureusement qu’elle n’est pas trop présente.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule, l’équipe de policiers avec qui Light fait équipe sont tout aussi stupides. Ils se laissent tous manipuler et personne ne voit rien, personne ne doute parce que Light est génial, intelligent itou… bougre d’imbéciles !

En ce qui concerne l’intrigue, je n’ai rien vu venir de ce qui se passe au fil des pages. J’ai bien eu quelques certitudes, notamment sur les engagements de Mello, mais pour le reste… nada. C’est tellement agréable de se laisser surprendre.
Les dessins sont superbes comme toujours. J’ai parfois du mal à me dire que cette saga a plus de quinze ans. Je prends un plaisir fou à m’attarder sur chaque détail que ce soient les vêtements, les positions corporelles, les cheveux…
J’ai adoré ce huitième tome. J’ai hâte de lire le prochain.