Solo Leveling, tome 14 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 14
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt
Collection : KBooks
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Comme d’habitude, à peine acheté, à peine lu, comme ça je peux le donner à mon fils puisque c’est pour lui que je les achète.
On commence très fort avec l’attaque contre le président de l’organisation des chasseurs coréens par le monarque des glaces.
C’était pas mal parce qu’on a une explication un peu plus poussée sur la confrontation humains/bêtes et lumières/monarques.
Il y a un petit temps calme lorsqu’un immense portail infranchissable apparaît au-dessus de Séoul.
Et ça repart avec l’arrivée du Roi des Bêtes.

Tout au long de cette lecture, j’ai oscillé entre excitation, angoisse, tristesse, exaspération et stress. C’était tellement bien !
J’ai pris mon temps pour lire ce quatorzième tome, parce que je ne voulais pas que ça se termine. Ça a été compliqué de me freiner, surtout pendant les scènes de combat.

Les personnages, je les connais maintenant, on n’apprend plus grand-chose sur eux. Je les apprécie toujours autant que ce soit Jinwoo, Thomas André ou Woo Jincheol donc je n’ai rien de plus à en dire. Je regrette quand même qu’on voit peu Jinhoo, j’aime beaucoup sa relation avec Jinwoo et c’est dommage qu’il soit peu là.

J’aime toujours autant les illustrations, les couleurs sont toujours aussi belles et harmonieuses. Ça m’a grandement aider à ralentir ma lecture puisque je m’attarder sur pas mal de planches.
Dans l’ensemble, j’ai adoré ce quatorzième tome, si le milieu avait été moins lent avec le pseudo-rendez-vous amoureux, ça aurait été un coup de cœur.

Histoires sans fin, tome 1 – Geco Hirasawa

Titre : Histoires sans fin, tome 1
Auteur : Geco Hirasawa
Éditeur : Ki-oon
Collection : Kizuna
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Toutes les histoires ont une fin… mais avec Marie, ce n’est jamais celle qu’on attend !
Marie est une jeune fille fantasque et exubérante qui n’a pas sa langue dans sa poche. Lancée à la poursuite de son chat fugueur, elle se retrouve aspirée dans les pages d’un étrange magazine de bandes dessinées !
Elle se réveille aux côtés du rédacteur en chef, lui aussi coincé dans le désert des histoires sans fin du Nomad Comics. Il attend depuis des lustres la venue d’un élu doté du pouvoir de relancer la dynamique de ces récits en suspens… et Marie semble répondre à tous les critères ! Pour retourner dans le monde réel, elle va tout chambouler à sa manière. Première étape, un univers d’heroic fantasy en perdition, où la demoiselle se retrouve dans le camp… des démons !

Ces derniers temps, j’ai envie de nouveautés, j’ai donc emprunté pas mal de nouveaux mangas dont celui-ci. Je n’ai pas regardé la quatrième de couverture, je me suis laissé porter par mon intuition qui fut bonne cette fois.

Le chat de Marie a disparu, elle part à sa recherche, ce qui la mène dans une petite ruelle où elle découvre l’existence d’une librairie d’occasion. Son chat y a pénétré et quand elle essaie de l’attraper, une pile de livres tombe. Je passe les détails, mais elle est transportée dans un magazine dont certaines histoires ne sont pas terminées. Si elle veut rentrer chez elle, elle va devoir combler les vides.
Un premier tome, une première histoire finie, ce qui m’enchante. Ça m’aurait saoulée de devoir attendre.

Le personnage de Marie me laissait indifférente au début, mais au sein de la première histoire, je l’ai trouvée détestable. Étonnamment, ça ne m’a pas dérangé et ça ne m’a pas freiné dans ma lecture parce que son comportement est cohérent avec la trame principale du récit.

En ce qui concerne les dessins, je suis loin d’être fan. Ils sont inégaux ce qui, malheureusement, ne fait pas le charme de ce manga. Tout est en couleur, cependant, c’est très fade et ça ne me plaît pas.
Néanmoins, je ne me suis pas arrêtée à ça. Si on exclut le côté pas très original de l’isekai, l’histoire m’a vraiment plu. J’ai passé un excellent moment et j’ai adoré cette lecture.

Danse avec les lutins – Catherine Dufour

Titre : Danse avec les lutins
Auteur : Catherine Dufour
Éditeur : L’Atalante
Collection : La Dentelle du cygne
Format : E-book
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : « La fée haussa les épaules :
— Ces jeunes sont aussi agréables qu’une descente de moustiques. Que veux-tu qu’ils fassent de pire que brailler, tout casser, écrire des gros mots sur les murs et flanquer le feu aux charrettes ? Se mettre à descendre tout le monde en pleine rue ?
— Et ton coach sportif, demanda Pétrol’Kiwi en arrachant un étage de champignons d’un coup sec, il a des nouvelles de Figuin, de son côté ?
— Aucune. Je me demande si c’est un signe. Figuin adorait faire du sport. Il n’aimait que ça, à vrai dire.
Pétrol Kiwi se figea, champignons en main.
— S’il a renoncé au plaisir de sa vie, grogna-t-elle, je crains qu’il fasse en sorte que ça ne dure pas trop longtemps.
— Quoi ? D’arrêter le sport ?
— Ça. Ou la vie. »
Un roman de fantasy, avec des elfes, des lutins, des fées, des bourdons magiques… et des métis ogro-nains. Dans l’immense ville de Scrougne, un garçon nommé Figuin vit très mal le racisme et la misère auxquels il est confronté. C’est alors qu’entre en scène un banquier… Froid, inusable, immensément riche, il cherche à l’être plus encore. Il décide de creuser un fossé au milieu de la population, afin de jeter une moitié aux trousses de l’autre – qui lui achètera des armes au passage. Il lui faut un garçon un peu paumé à endoctriner, pour l’envoyer se faire exploser au milieu d’une fête de quartier.

Avec cette chaleur, j’avais envie d’une lecture légère et drôle et comme ce roman est classé dans la catégorie humour, je me suis laissé tenter… échec critique.
Non seulement, je ne l’ai pas trouvé amusant, mais ça a été laborieux. Je me suis mortellement ennuyée.

Si je devais faire un résumé rapide, ce serait compliqué, néanmoins, je vais tenter :
Les ograins, créatures mi-ogre mi-nain, conquièrent tous les territoires possibles, notamment ceux des lutins, sans se soucier du mal qu’ils peuvent faire. Ils absorbent les autres créatures dans leurs villes, mais ces derniers sont traités de manière injuste et vivent dans la misère.
Les ograins ont un côté irréfléchi et égoïste très humains dans leur façon d’être, de consommer, dans leur rapport à l’autre et à la différence. Il y a clairement une critique de notre société et c’est probablement la seule chose que j’ai appréciée.

Donc ça, c’est le contexte et tout le récit tourne autour de ça. Au début, dans chacun des 5 ou 6 premiers chapitres, on découvre de nouveaux personnages et de nouvelles situations, le tout séparé par plusieurs années voire plusieurs siècles. Alors, ok ça place le contexte historico-politique et ses enjeux, mais ça a rendu la lecture laborieuse : ça coupait le rythme, il fallait à chaque fois s’imprégner du récit, essayer de s’attacher aux personnages afin d’avoir envie de continuer…. bref, ça m’a saoulée et j’ai fini par lire certains passages et dialogues en diagonale.

Par la suite, ce n’est pas beaucoup mieux. Il y a trop de personnages secondaires, au bout d’un moment, je ne savais plus qui était qui. C’était brouillon et leur présence me gonflait.
Pour moi, le pire était que par moment, il y avait des mots qui n’avaient pas de sens, certains étaient malgré tout compréhensibles phonétiquement une fois lus à voix haute, mais d’autres ne voulaient rien dire et il fallait deviner… et quand il y avait plusieurs mots dans une même phrase, on pouvait s’accrocher.

Je pourrais encore passer des heures à développer les points noirs de cette lecture, mais je vais m’arrêter là, j’ai hâte de passer à autre chose.
Bref, j’ai détesté ce roman et c’est un soulagement de l’avoir terminé.

Nico et le coeur de Cronos – Edoardo Natalini

Titre : Nico et le coeur de Cronos
Auteur : Edoardo Natalini
Éditeur : Akileos
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : À la suite d’un disfonctionnement de leur vaisseau, les Cronocrooks, des petits humanoïdes au teint pâle venus d’un autre espace-temps, se sont échoués au coeur des Terres du Nord, près du village de Jacktown. Depuis, le roi Olzon mène contre eux un combat sans relâche. Et on raconte que c’est au cours d’une attaque que le coeur de Cronos, le moteur du vaisseau sacré des Cronocrooks, aurait été irrémédiablement détérioré, créant des dommages dans le cours naturel du temps tout autour du vaisseau, et engendrant de terribles créatures de glace appelées Nauchts. C’est dans ce cadre que découvrons Nico, un jeune Crooks curieux et rêveur qui, en compagnie de son renard et d’une improbable équipe de vétérans, va se retrouver embarqué dans une fantastique aventure dans laquelle se jouera l’avenir de son peuple.

Je suis plutôt partagée pour cette lecture. J’ai aimé, mais je l’ai trouvé long surtout au début :
Comme Nico, le lecteur ignore tout des agissements de son chef Sinter Trapp et du roi Olzon, donc quand notre héros rencontre des personnages qui en savent plus que lui et en parlent à demi-mot, on est complètement perdu.

Bon, je vais déjà replacer le contexte : Nico est un Crook, différent de ses congénères de par son physique, mais également son comportement. Il est guetteur et est chargé d’empêcher les humains de pénétrer dans le territoire Crook qui sont considérés comme des monstres. Mais il préfère lire ce qui permet une invasion ennemie. Est-ce le début d’une nouvelle guerre ?

J’ai pris des raccourcis, c’est beaucoup plus complexe que ça. Le scénario est assez complet, ce qui m’a plu. Il manque quelques informations, ce qui est un peu frustrant (ce qu’il advenu de Lea entre l’acte 2 et 3, l’ellipse de 2 ans dans le dernier chapitre, etc.), mais dans l’ensemble, ça passe.

J’ai adoré les personnages, ils sont attachants :
– Nico est un rêveur, il est gentil et s’en prend plein la tronche, le pauvre
– Ariu le renard est fidèle à notre héros, mais il a vraiment pas de bol
– Shinn est tout aussi sympathique que notre héros, il a les mêmes espoirs et attentes que lui
– la troupe des blaireaux est une équipe de bras cassés, mais il sont drôles et je les placerai dans la catégorie loyal neutre et ça m’a bien plu.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette lecture, c’était une chouette découverte.

Spice & Wolf, tome 01 – Isuna Hasekura & Keito Koume

Titre : Spice & Wolf, tome 01
Scénario : Isuna Hasekura
Illustrations : Keito Koume
Éditeur : Ototo
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Avec son cheval pour unique compagnon, le jeune marchand Lawrence Kraft progresse sur les routes poussiéreuses en quête de négoces profitables.
Cette vie simple et régulière va soudainement être bouleversée lorsqu’une nuit, Lawrence rencontre la déesse des moissons, Holo, sous les traits d’une très belle jeune fille… dotée d’une queue et d’oreilles de louve.
Désirant repartir au Nord, revoir les terres de sa naissance, Holo se joint à Lawrence qui se déplace à travers le pays au gré de l’offre et de la demande des marchés.
Lawrence et sa bosse du commerce, Holo et son instinct primitif sauront-ils reconnaître les bonnes affaires et déjouer les tromperies ?

J’avais entendu beaucoup de bien de cette saga, pourtant, quand j’ai vu la couverture que je n’aime pas trop, j’ai hésité à l’emprunter. Finalement, je suis passée outre en me disant qu’on ne jugeait pas un livre à sa couverture et j’ai bien fait.

Lawrence est marchand et il parcourt le pays pour faire des affaires. Il s’arrête à Pasroe et en repartant, il découvre dans son chariot une jeune femme nue : elle n’est autre que Holo, la louve sage, divinité des moissons du village qu’il vient de quitter.
Elle rêve de voir du pays et de retourner dans sa région d’origine. Après négociation, il accepte qu’elle l’accompagne.

J’ai bien aimé la relation naissante entre les deux personnages. Ils forment un bon duo.
Lawrence semble honnête, il analyse relativement bien les situations dans lesquelles il se trouve.
Holo porte bien son pseudonyme de louve sage. Elle se montre intelligente, elle apprend vite. Ce qui me dérange est qu’elle prend constamment des positions lascives, mais ça fait partie de son charme… on aime ou pas, en ce qui me concerne, ça dépend des moments et de mon humeur.

En ce qui concerne l’histoire, c’est un tome introductif : on découvre les personnages, le monde et quelques règles qui le régissent.
Ça tourne un peu autour du commerce, normal puisque c’est le boulot de Lawrence et y a toute une intrigue autour du système monétaire… et là l’auteur m’a perdue, il faut aussi dire qu’il était tard et que j’étais fatiguée de ma journée.

Donc j’ai beaucoup aimé ce premier tome, un peu moins la fin, mais ça ne m’empêchera pas d’emprunter la suite.