Toilet-bound Hanako-kun, tome 10 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 10
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Enfermés dans le tableau créé par le quatrième mystère, Shijima, Nene et Kô apprennent par cette dernière qu’ils pourront regagner leur monde uniquement s’ils ôtent la vie d’Amane Yugi, ainsi que celle de Sôsuke Mitsuba. Les deux amis, révulsés par cette idée, préfèrent chercher un autre moyen pour s’échapper de ce paradis infernal. De son côté, Kô tente de convaincre Mitsuba de retourner dans la réalité. Nene, quant à elle, essaie de quitter cet univers pictural en emmenant Amane le plus loin possible à la recherche des limites de ce monde. Mais la jeune fille va se confronter à un obstacle inattendu…

Heureusement que dès le début, Yashiro nous fait un résumé des événements précédents parce que je ne me souvenais de rien !
Donc Nene et Minamoto sont coincés dans une des toiles de Shijima qui représente l’école de nos héros avec tous les élèves. Pour pouvoir sortir de ce piège, ils doivent tuer Mitsuba et Amane. Vont-ils réaliser les desseins du quatrième mystère ?

Une fois de plus, je n’ai pas vu défiler les pages. Il se passe beaucoup de choses, il y a pas mal de dialogues, mais c’est fluide et rapide à lire tellement j’étais prise dans le récit.
Je prends toujours autant de plaisir à m’attarder sur les illustrations. Je devrais être habituée au charadesign, et limite être blasée, mais ce n’est pas le cas : ils me fascinent comme au premier jour. J’avoue que prendre le temps de contempler chaque planche me plaît bien : ça me permet de ne pas arriver trop vite à la fin.

En ce qui concerne les personnages, je les apprécie toujours autant. Même la version monde pictural de Mitsuba… pourtant, ce n’était pas gagné.
Shijima est flippante… elle est partout ! Pire que l’œil de Moscou !
J’aurais bien aimé que Nene et Minamoto fassent équipe dans ce dixième tome, mais ce n’est pas le cas : ils sont séparés et pendant que notre exorciste préféré confronte son ami Mitsuba, l’assistante d’Hanako décide de fuir avec Amane.

Bref, il est tard (0h20 à l’heure où je rédige ma lecture), c’est donc le moment de conclure : c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Soul eater, tome 01 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 01
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 201
Quatrième de couverture : Afin d’accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et une âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l’institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d’âmes !

Ça fait longtemps que j’ai cette saga dans ma pile à lire, depuis sa première sortie donc 2009 pour ce premier tome… ça commence à remonter.
Je l’ai souvent sorti de ma bibliothèque, mais j’ai été incapable de le lire. Pour une raison toute simple : j’ai adoré de fou l’animé et je redoutais qu’il n’en soit pas de même pour le manga.

Les premières pages ont été difficiles. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer avec l’animé. Les dessins sont moins beaux, le character design est semblable, mais moins classe ; c’est noir et blanc donc on perd tout le charme des couleurs harmonieuses ; les mouvements me semblent statiques. Pourtant, la trame de l’histoire est la même, le caractère des personnages est respecté et l’univers est tout aussi déjanté.

On suit trois meisters qui ont tous une arme démoniaque différente.
– Maka utilise Soul, une faux ;
– Black Star combat avec Tsubaki, grappin-faucheur ;
– Death the Kid travaille avec les sœurs Thompson ( Liz et Patty), un duo de pistolet.
Je ne sais pas exactement ce que sont les armes : elles peuvent prendre une forme humaine.
Leur but : avaler 99 âmes humaine et une âme de sorcière afin de devenir Death Scythe, larme ultime de Shinigami le dieu de la mort.

J’aime les personnages. Ils sont complètement timbrés. C’est abusé et ça pourrait saouler certains, mais je les trouve drôle.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Pas autant que l’animé, mais au moins, je ne suis pas déçue.

Les contes interdits, tome 23 : Aladin – David Bédard

Titre : Aladin
Saga : Les contes interdits, tome 23
Auteur : David Bédard
Éditeur : Contre-dires
Nombre de pages : 250
Quatrième de couverture : Les trois derniers souhaits d’un homme atteint d’un mal incurable. Une impératrice excentrique à la tête d’un réseau de trafic humain. Une dangereuse organisation criminelle qui règne en maître dans un quartier malfamé. Un père qui ne reculera devant rien ni personne pour subvenir aux besoins de son fils…

J’ai mis un temps fou à lire ce roman. Alors ok, le temps m’a manqué : entre les cours, les conférences en dehors, les recherches pour mon exposé, etc. Mais je pense surtout que c’est dû au contexte du récit. Ça se passe dans un milieu mafieux et ça ne me fait pas rêver. Par contre, ça se prête bien aux contes interdits.

Al vit seul avec son fils. Quand il apprend qu’il est condamné, il décide de retravailler pour le gang des Scimitars en tant que chauffeur dans le but de gagner beaucoup d’argent rapidement et sortir son fils de la misère. Aucune de ses missions ne se passent sans accrocs.
Dans l’ensemble, c’était aussi violent que ce à quoi je m’attendais… il y a un passage qui m’a quand même retourné l’estomac (la dernière scène avec Omar), mais c’était top.

J’ai eu du mal avec les personnages, je ne les ai pas trouvés attachants. Et arrivée à la moitié, c’est mieux passé.
La fin n’était pas particulièrement prévisible, mais après le passage où Al sort de chez Yvon, mon instinct m’a soufflé qui était le coupable. Cependant, je n’avais aucune idée de la raison, et ce, jusqu’à ce que ça nous soit expliqué.
Je ne vois pas trop ce que je peux rajouter d’autre.
Malgré un début difficile, j’ai bien aimé cette lecture.

La délicieuse malaventure de Sadima
(Conte, réécriture)

Isaac Asimov, l’étrange testament du père des robots

Mardi dernier, à la médiathèque André Malraux, j’ai assisté à la projection du film documentaire « Isaac Asimov, l’étrange testament du père des robots », suivie d’une rencontre avec le réalisateur Mathias Théry. Étant autrice et blogueuse littéraire à mes heures perdues, j’avais hâte de découvrir cette vidéo.
Je connais Asimov et ses 2 principaux cycles (les robots et fondation) depuis très longtemps, mais j’ignorais tout de la vie et des inspirations de cet auteur. Ce fut l’occasion de découvrir ses origines, ses passions, ses conseils.
Réalisé à une période où les deepfakes commençaient à se démocratiser en France, le résultat est troublant. Avec le filtre, difficile de dire s’il s’agit d’une véritable interview. Quant à la voix, impossible de déterminer si les intonations ressemblaient à celles humaines : une voix off très mécanique la couvrait.

Asimov est considéré comme l’empereur de la science-fiction, un visionnaire qui a su prédire les avancées technologiques de notre époque tout en nous mettant en garde contre leurs dérives. C’était un passionné d’histoire ; grâce à cela, il a pu comprendre le fonctionnement des sociétés à travers leur évolution, s’approprier leur comportement, leurs angoisses pour les transposer à ses personnages. Ça rejoint ma conviction profonde : pour savoir où tu vas et qui tu es, tu as besoin de savoir d’où tu viens.
Dans ses œuvres, 2 camps s’opposent souvent : les pro-technologies et ceux qui la rejettent. Cette opposition résonne aujourd’hui avec des mouvements comme les accélérationnistes et les doomers.

Les lois de la robotique ont été abordées dans le documentaire : Asimov précise qu’il les a faites suffisamment vagues pour que les robots trouvent le moyen de les contourner, ce qui a entraîné les dérives qu’on connaît dans ses romans.
Ces derniers temps, je vois beaucoup de débats autour l’alignement des IA, la crainte qu’inspirent, même aux spécialistes, les fameuses boîtes noires (capacité des IA à générer des compétences ou à fournir des réponses inattendues sans qu’on comprenne pourquoi). Certains se sont posés la question : doit-on intégrer à leur programmation les lois de la robotique afin de nous préserver des dangers qu’elles pourraient représenter ? Sachant ce qu’Asimov lui-même en pensait, est-ce vraiment la solution ?

Des expériences ont été menées sur le sujet : des IA sont parvenues à tricher, à contourner leur programme pour atteindre leur objectif premier : l’efficacité. Les hallucinations des agents conversationnels en sont un exemple flagrant – ils sont capables de donner des réponses biaisées et erronées afin de remplir leur mission : répondre coûte que coûte à l’utilisateur.
Alors, comment espérer que des lois, aussi bien pensées soient-elles, puissent les cadrer ?
L’avenir ressemblera-t-il aux œuvres d’Asimov ? À nous, acteurs du domaine des IA, de construire des solutions adaptées à ces enjeux, afin de transformer nos craintes en opportunités.

Solo Leveling, tome 15 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 15
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais ce quinzième tome avec beaucoup d’impatience, d’autant que c’est l’avant-dernier de la saga.
Malheureusement, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue. Je l’ai trouvé long… il ne se passe pas grand-chose :

Dans un premier temps, Jinwoo affronte la monarque des fléaux, mais c’est plié super vite. Il prend cher lors de son combat contre le monarque des crocs et celui du givre.
Et pouf, on a un retour en arrière, voilà donc notre héros à l’hôpital à la suite du double donjon dans le deuxième tome…

Le seul point positif est qu’on a enfin le fin mot de l’histoire : la raison pour laquelle Jinwoo est devenu aussi fort, comment il a été choisi, qui lui confère ses pouvoirs, etc.
Après cette révélation, le reste m’a paru long : la guerre approche, donc beaucoup de blabla qui ne fait pas forcément avancer le récit.
Habituellement, les tomes sont plus rythmés et la répartition combat/discussion est mieux équilibrée.

Quant aux illustrations, elles semblent plus classiques, peut-être parce que comme y a beaucoup de bulles, les planches sont un peu tronquées. Dommage.
J’ai à peu près fait le tour et j’ai encore du travail donc je vais conclure : ça s’est laissé lire, sans plus.