24 étoiles pour Noël – Mathou & Sophie Rouvier

Titre : 24 étoiles pour Noël
Autrice : Sophie Rouvier
Illustratrice : Mathou
Éditeur : First
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Patientez jusqu’au 25 décembre avec votre livre de l’avent !
Au 12 de la rue Mansart, chaque appartement est unique, à l’image de ses habitants…
En investissant le poste de gardien d’immeuble, Bastien, qui n’a pas du tout le profil de l’emploi, est loin d’imaginer ce qui l’attend !
Grimpez les marches, poussez les portes et plongez dans l’ambiance de Noël !
Il vous faudra : une boisson chaude, des chocolats, un plaid et un crayon pour ouvrir chaque jour une nouvelle histoire dans son feuillet scellé !

Ça fait un ou deux ans que je voulais essayer les romans de l’avent, mais jusqu’à présent, aucun ne m’emballait : ils étaient trop romance. Pas celui-là.

Bastien est en reconversion professionnelle et devient concierge. Il s’installe dans l’immeuble qu’il doit entretenir peu avant Noël. Au fil des chapitres, on rencontre les locataires.
Ces derniers sont plutôt nombreux et au début, j’ai eu du mal à m’en sortir... on découvrait un nouveau personnage chaque soir pendant la première semaine, donc j’avais l’impression que ça ne finirait pas… c’était assez perturbant.

Les chapitres sont courts : 4 à 5 pages, donc ça se lit super vite. L’essentiel est révélé donc on ne perd pas de temps, ce que j’ai apprécié.
Mais c’est également très frustrant. J’avais envie d’aller plus loin, d’en apprendre plus sur Bastien, Anastasia, Boris, Tiago ou Mélanie (pour ne citer qu’eux). Et le fait de devoir se limiter à un court chapitre chaque jour n’a pas aider à gérer la frustration.
Mais le point positif est que c’est une lecture zen, très cosy. Je lisais le soir juste avant de me coucher et je me sentais bien, apaisée.

J’ai adoré les personnages. Ils ont tous un côté attachant. Le seul bémol pour moi est qu’on ne voit pas assez Bastien : j’aurais préféré le suivre de bout en bout, aller plus loin dans son passé et faire la connaissance des locataires du 12 de la rue Mansart par son biais. Ça aurait sûrement été réducteur… je pense que c’est pour cette raison qu’on les découvre individuellement.
Le roman est parsemé de petites illustrations hautes en couleurs, ce qui ajoute à l’ambiance de Noël et au charme de cette lecture.

Bref, on m’attend pour le Réveillon de Noël donc je vais terminer. J’ai adoré cette lecture.

Les enfants de la baleine, tome 13 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 13
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Pris dans les tirs croisés de l’Empire et de l’armée d’Amonlogia, Chakuro et ses amis cherchent à évacuer les lieux avec les non-marqués. Cependant, même Ohni ne fait pas le poids face à la puissance écrasante d’Orca, le commandant des forces armées de l’Empire. Lycos et lui se font bientôt capturer. Tandis que Chakuro gît sur le sol, au comble du désespoir, l’empereur, sur l’île principale du pays sans nom, se montre enfin au grand jour. Et son visage… ressemble trait pour trait à celui de Chakuro ?!

Quand j’ai commencé ce treizième tome, je n’en attendais rien. Non pas que le précédent n’était pas bien, au contraire, mais je me sens vide et sans énergie cette semaine… trop épuisée donc impossible de m’enthousiasmer pour une lecture potentiellement décevante (lorsque j’ai aimé le tome d’une saga, je redoute toujours le suivant).

Il ne se passe pas grand-chose : le duc d’Amonlogia est prisonnier des marqués qui travaillent pour Orca, mais les enfants de la baleine de glaise interviennent. Puis ils retournent sur leur île, malheureusement, il manque deux de leurs membres : Ohni et Lycos qui ont été capturés par le frère de cette dernière. Vont-ils aller les sauver ? Sacré dilemme !
On a la réponse avant la fin. Ça m’a surprise, mais je suppose c’est loin d’être fini au vu des réactions des uns et des autres.

Peu d’action, un tome qui m’a semblé très calme par rapport aux précédents. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je me suis plu à m’attarder sur les superbes illustrations, à anticiper les événements, à chercher des solutions pour contrer Orca, etc.
On ne voit pas beaucoup Chakuro et les personnages se partagent presque équitablement le devant de la scène.

J’avoue que je n’ai pas grand-chose à dire de plus, pas de grands débats ni de réflexions profondes. Je me suis laissée porter par cette lecture qui est un coup de cœur.

To your eternity, tome 06 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 06
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Imm a passé avec succès toutes les manches du tournoi, jusqu’à l’arrivée inattendue d’Hayase ! Il va devoir affronter celle qui a tué March et Palona, ce qui le met dans une colère noire. Malheureusement, elle parvient à gagner en l’endormant et l’enlève. Tonali est bien décidée à arracher Imm des griffes d’Hayase !

Comme à chaque fois avec ce manga, j’en ai pris plein la tronche… j’ai tellement accroché qu’à peine levée, j’ai repris la lecture interrompue hier.

Hayase a enlevé Imm. Tonali se voit la possibilité de quitter l’île avec 700 personnes si elle laisse Imm derrière elle. Une telle offre, impossible de la rejeter ! Mais une fois sur le bateau, elle est prise de remords et débarque pour sauver Imm. Malheureusement, les knockers attaquent l’île.

La trame de l’histoire peut sembler récurrente : Imm rencontre des gens qui finissent par mourir (ben oui, on est dans to your eternity, les héros meurent systématiquement quelqu’en soient les raisons), les knockers débarquent et mettent tout à mal… pourtant chaque tome est différent (pour combien de temps ?).
Les personnages rencontrés par Imm sont pour la plupart sympathiques et touchants. La mangaka leur donne une véritable profondeur, ce qui les rend attachants.

Les illustrations sont remplies de détails, j’aime m’y attarder. Ça ajoute du charme à cette série et permet une immersion totale (en ce qui me concerne).
Le gros plus pour moi, c’est le résumé en début de tome. Avec ma mémoire de poisson rouge (ou parce que ma charge mentale est trop lourde donc mon cerveau fait du tri sélectif), j’ai parfois du mal à me souvenir de ce qu’il s’est passé dans le tome précédent…
Je conclurai en disant que cette lecture est un gros coup de cœur.

Solo Leveling, tome 16 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 16
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Jin Woo part à la conquête du portail de classe A avec la Guilde des Chevaliers, mais en même temps, une rupture d’un donjon se produit au lycée que fréquente sa jeune sœur, Sung Jin-Ah ! Les orcs libérés attaquent les étudiants les uns après les autres, et une scène horrible se déroule… La voie de fuite de Jin Ah est bloquée et elle devient une cible pour les orcs.

J’ai eu la bonne idée de commencer cette lecture hier soir, juste avant de me coucher… sauf qu’il était déjà 1h du matin… J’ai été raisonnable, je me suis forcée à éteindre, mais il m’a fallu une de ces volontés ! Ce matin, je me suis speedée pour attraper le tram à une heure où il y a moins de monde et j’ai pu continuer.
Je ne suis pas là pour vous raconter ma journée, mais ce que j’ai pensé de ce seizième tome.

Ça a été une lecture passionnante. La terre est mal barrée : les monarques sont apparus avec leur armée, loin de la position de Jinwoo et déciment en masse les chasseurs aussi bien que les humains. Jinwoo a beau être puissant, il ne fait pas le poids. Il n’a donc d’autres solutions que de gagner du temps pour… ben non, je ne vais pas vous révéler son plan !

Une fois de plus, je n’ai pas vu les pages défiler. Je suis passée par tout un panel d’émotions : excitation, angoisse, exaspération, crainte pour les personnages, doute quant aux intentions de notre héros, soulagement, joie, etc.
Les dessins sont aussi beaux que dans les précédents. Les couleurs pètent et  sont harmonieuses, ce qui ajoute au charme de cette série.

Par contre, en ce qui concerne la fin, je reste dubitative. Ça sonne comme une conclusion définitive à l’aventure de Jinwoo, mais également à la série. Sauf qu’il y a un ajout de 4 ou 5 pages dont les derniers mots sont : à suivre… et le tome 17 est annoncé pour mars 2025.
Mon fils m’avait dit que l’arc Jinwoo se terminait, mais qu’il y avait une continuité dans l’univers. Est-ce cela ? Il faudra que j’en discute avec lui ce soir.

En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Doregon, tome 1 : Les Portes de Doregon – Carina Rozenfeld

Titre : Les Portes de Doregon
Saga : Doregon, tome 1
Auteur : Carina Rozenfeld
Éditeur : L’Atalante
Nombre de pages : 249
Quatrième de couverture : Jeune étudiante aux Beaux-Arts particulièrement douée, Mia peint depuis des années un monde qu’elle a baptisé Doregon. Mia aime Josh, libraire ingénu et passionné. Mia aime son frère, photographe brillant mais tourmenté, pour lequel elle rêve d’une existence apaisée.
Alors, quand elle reçoit le Secret, ce pouvoir singulier qui lui permet de pénétrer dans ses peintures, d’entrer physiquement en Doregon, elle ne peut résister au bonheur de partager avec chacun d’eux la vie dans cet univers fascinant, sans se douter qu’elle va le mettre en danger.

J’ai mis un temps fou pour lire ce roman, non pas parce qu’il m’a ennuyée, bien au contraire, mais je n’avais pas la liberté d’esprit pour me plonger dedans pendant de longs moments de lecture. Les minutes que je lui consacrais étaient dans les transports en commun… j’aurais pu réserver des créneaux lecture, mais je n’étais pas pressée de quitter cet univers fascinant.

Je me rends compte que je ne vais pas pouvoir faire un résumé normal, je vais donc vous présenter les personnages ce qui me permettra d’introduire la trame de l’histoire.
Mia peint Doregon, un univers médiéval qui l’imprègne, jusqu’au jour où elle découvre que ce monde existe réellement : elle est en réalité Veilleuse et doit protéger les tableaux qui sont en réalité des mondes inventés par des Créateurs. Elle est aidée de Garmon, un Veilleur qui lui a transmis le Secret et qui la prend sous son aile.
Dès le début, on le sait, même si on entre davantage dans les détails par la suite.
On apprend également que Josh a été assassiné. Donc Josh, c’est un gentil étudiant qu’elle a rencontré dans une librairie et zou, coup de foudre. Je l’aime bien, un peu trop protecteur à mon goût et Mia est le maillon faible, ce qui m’exaspère… c’est elle la protectrice de Doregon, c’est elle qui devrait apprendre à se battre…
Malgré tout, les personnages sont attachants, à part Moone. Au début, je trouvais que la relation entre Mia et Josh allait trop vite, mais au fil de leurs aventures, elle devient plus forte et naturelle.

J’ai trouvé l’histoire originale. Ça m’a fait voyager et je n’avais pas envie de terminer cette lecture pour prolonger le plaisir.
Heureusement, il reste encore deux tomes donc dès que je me les serai procurés, je pourrais retourner à Doregon.
En conclusion, c’est un coup de cœur pour ce premier tome.