Soul eater, tome 03 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 03
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Black*Star et Death The Kid font équipe dans une quête qui les mènera à l’épée sacrée, Excalibur. La légende dit que celui qui arrivera à retirer l’épée de son socle sera sacré roi et considéré comme un héros dont on louera le nom sur plusieurs générations. Mais en découvrant la vraie nature de cette lame légendaire, nos deux meisters risquent de vite déchanter. Dans la seconde partie du tome, le trouble passé de Tsubaki remontera à la surface pour hanter la malheureuse jeune fille ?

Un troisième tome aussi bien que les précédents.
Des morceaux d’histoires qui s’enchaînent et nous présentent de nouveaux personnages :
– l’épée Excalibur que Kid et Black Star trouvent au fin fond d’une grotte. Après cet épisode, on comprend mieux pourquoi cette arme légendaire est restée (sciemment) introuvable.
deux sorcières (de la grenouille et des souris) s’opposent à Medusa. Les pauvres ne font pas le poids.
le frère de Tsubaki qui menace de devenir un dévoreur d’âme.
– le démon qui hante Soul depuis qu’il a été contaminé par le sang noir. J’attendais avec impatience ce passage pour voir s’il était aussi bien que dans l’animé et ce n’est pas le cas. Il est moins dissonant que ce soit visuellement ou musicalement (forcément, il n’y en a pas), ce qui est un vrai partie pris. Et puis le passage est lent dans la série, ce qui renforce l’angoisse. C’est juste génial, alors que là, c’est fugace et beaucoup moins intense.

Il y a deux autres personnages qui prendront de l’importance par la suite (de ce que je me souviens de l’animé), mais là, ils ne font qu’une apparition éclair.
Certaines de ces rencontres ouvrent la porte aux souvenirs et au background de personnages comme Black*Star et Tsubaki. J’ai beaucoup aimé ça.
J’ai passé un super moment avec ce troisième tome et j’ai hâte de lire le suivant.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

Le renard et le petit tanuki, tome 7 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 7
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Senzo fait enfin face au diabolique Gyokumen, prêt à prendre sa revanche pour toutes les épreuves qu’il a subies à cause de lui… mais l’esprit maléfique n’est pas seul ! Funazuki et Shizukaze, à présent sous l’influence des miasmes, attaquent non seulement le renard noir mais aussi leurs collègues loups, qu’ils ne reconnaissent plus.
C’est là que Manpachi et ses compagnons, guidés à travers la brume par les bruits du combat, arrivent sur le champ de bataille… Le petit tanuki se métamorphose, bien décidé à sauver la situation !

C’est le dernier tome de cette saga. Je suis un peu triste de quitter Senzo et Manpachi,, mais on a un peu fait le tour de l’histoire, donc c’est pas plus mal que ça s’arrête.

Gyokumen, le gros méchant qui veut tout détruire et s’est servi un temps de Senzo pour ça, a réussi à disperser des miasmes remplis de haine. Ce qui a pour conséquences de transformer les émissaires des dieux (les loups et les renards en l’occurrence) en êtres mauvais et violents, ne reconnaissant plus leurs proches. Senzo finit par se confronter à son nemesis. Manpachi, quant à lui, est suffisamment puissant pour aider les uns comme les autres.
Autant j’ai aimé l’affrontement entre le renard noir et Gyokumen, autant la fin m’a laissée un goût amer.

La première partie est top, elle est cohérente avec la trame de l’histoire. On apprend qui est réellement Gyokumen et pourquoi il agit ainsi. Et ce n’est absolument pas une bonne raison.
Nos héros réagissent de manière cohérente par rapport à leur caractère. J’ai été émue par certains passages qui m’ont touchés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal à faire le lien entre les loups et leur version humaine, ce qui n’était pas forcément agréable. J’aurais peut-être dû relire la fin du tome précédent.

Pour moi, le gros bémol, c’est la seconde partie, ça part en cacahuètes. Des loups qu’on ne connaît pas abordent Senzo, son boss qui est producteur veut faire un film sur lui… n’importe quoi ! Il y a des scènettes mettant en lumière d’autres personnages qui viennent comme un cheveux sur la soupe, tu ne comprends pas ce qu’ils font là et surtout pas ce qui se passe.

En fait, ça donne l’impression que la fin est torchée. Ce qui est dommage pour une saga d’une telle qualité.
Même si dans l’ensemble, j’ai aimé ce septième tome, j’avoue que je suis quand même un peu déçue par la fin.