Toilet-bound Hanako-kun, tome 11 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 11
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Amane Yugi a enfin avoué qu’il était bel et bien le Hanako du monde réel. Afin d’éviter à Nene le sort tragique qui l’attend, son plan est de l’enfermer pour toujours dans cet univers fictif. Quand la jeune fille l’apprend, elle reste malgré tout déterminée à retourner dans la réalité. Elle décide alors de se tourner vers Shijima, le quatrième mystère de l’école, afin d’obtenir son aide. Mais l’esprit n’apprécie pas que Nene croit pouvoir aller à l’encontre de son destin. Cela lui rappelle une personne qu’elle a connu par le passé…

J’avais tellement hâte de retrouver cette saga ! Mais je n’arrive pas à savoir si je suis déçue par ce tome ou si je l’ai adoré.

Nene et Kô se retrouvent coincés dans le monde imaginaire créé par Shijima, le 4ème mystère. Ils tentent de trouver la sortie, mais Hanako les en empêche. Tandis que Nene joue les évanouies, notre mystère préféré explique à Kô que leur amie va bientôt mourir si elle retourne dans le monde réel. Il décide donc d’enfermer la jeune fille pour son bien.
On est d’accord que cette solution est contestable : Nene a bien le droit de savoir la vérité et de choisir en toute conscience. C’est un peu le thème de ce 11ème tome puisque Shijima est confrontée au même problème : elle se sent responsable de sa propre rumeur et décide seule d’y mettre un terme alors que ça impacte quelqu’un d’autre… pas évident à expliquer sans spoiler.

Donc le thème me plaît. Ce passage est important pour la suite puisque ça permet à Nene de comprendre la réaction d’Hanako et de trouver une solution à cette situation… solution qu’on ne découvrira qu’au prochain tome.
J’avoue que notre trio n’est pas beaucoup ensemble depuis quelques temps et ça me manque, j’espérais que la confrontation entre Hanako et Kô durerait un peu plus longtemps. Dommage.

Je trouve les dessins de plus en plus beaux, même les moins travaillés (il y en a dans chaque manga) ont leur charme.
Rien qu’en rédigeant cette chronique, mon avis tend davantage vers un avis positif et ce sera renforcé les prochains jours, donc je conclurai en disant que j’ai adoré ce 11ème tome. Vivement le prochain.

Les Loups-Garous de Thiercelieux, tome 1 : Lune rousse – Paul Beorn & Silène Edgar

Titre : Lune rousse
Saga : Les Loups-Garous de Thiercelieux
Auteurs : Paul Beorn & Silène Edgar
Éditeur : Castelmore
Format : E-book
Nombre de pages : 261
Quatrième de couverture : L’une vit le jour, l’autre vit la nuit…
1846. Un soir d’automne, le ciel est rouge au-dessus du village de Thiercelieux.
Lapsa et Lune ont grandi ensemble mais cette nuit-là, l’appel de la lune rousse va les séparer. Lapsa découvre qu’on lui a menti sur la mort de ses parents et se jure de découvrir la vérité. Lune se lance à la poursuite d’un loup noir, jusqu’à un coffre caché sous un rocher. À l’intérieur : des masques de loups, un poème oublié qui parle de vengeance…
Un masque sur le visage, la jeune fille se sent soudain investie d’une force animale. Elle fait le serment de lutter contre les injustices qui frappent le village.
Mais la malédiction des loups, surgie du passé, ne risque-t-elle pas de bouleverser Thiercelieux et de les dépasser toutes les deux ?

J’ai mis un temps fou à lire ce roman : 3 semaines. Ce n’est parce qu’il était compliqué, ou inintéressant, mais je n’ai pas réussi à entrer dans le récit.
J’ai joué au jeu de société les loups garous de Thiercelieux les premières années de sa sortie, peu après 2001, parce qu’on était un gros groupe d’amis et qu’on n’avait peu de jeux qui nous permettait de jouer tous ensemble. Il n’y en avait que 2 : Elixir et les loups garous de Thiercelieux. On a donc souvent alterné entre les deux.

J’étais donc curieuse de découvrir la vision de Silène Edgar et Paul Béorn (qui a priori, est également celle des créateurs du jeu). J’avoue que je ne la partage pas. Pour moi, c’était un univers inquiétant… quand la nuit tombe, les monstres sortent… à la fin du tour, on se concerte, on vote, avons-nous trouvé l’un des loups-garous ou avons-nous condamné un innocent ? Si on a ouvertement soupçonné un vrai loups-garous, serons-nous sa victime la nuit suivante ?
Là, les loups-garous sont gentils… ce sont 3 jeunes du villages qui n’ont pas eu la vie facile ou qui sont en colère et ils s’en prennent aux villageois qui se comportent mal. Il y a bien un quatrième larron beaucoup moins sympathique.
Mon avis instinctif sur ce dernier était bien différent de celui des personnages principaux et je me suis doutée de son identité vers la moitié du roman. Tout était cohérent, mais quelque chose me dérangeait.

Les personnages sont sympathiques, suffisamment pour qu’on les trouve attachants.
Le récit est bien ficelé : cohérent et fluide.
Le binôme Paul Beorn et Silène Edgar fonctionne bien, comme toujours.
Malheureusement, la sauce n’a pas pris.Ça a été une bonne lecture, sans plus.

Soul eater, tome 03 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 03
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Black*Star et Death The Kid font équipe dans une quête qui les mènera à l’épée sacrée, Excalibur. La légende dit que celui qui arrivera à retirer l’épée de son socle sera sacré roi et considéré comme un héros dont on louera le nom sur plusieurs générations. Mais en découvrant la vraie nature de cette lame légendaire, nos deux meisters risquent de vite déchanter. Dans la seconde partie du tome, le trouble passé de Tsubaki remontera à la surface pour hanter la malheureuse jeune fille ?

Un troisième tome aussi bien que les précédents.
Des morceaux d’histoires qui s’enchaînent et nous présentent de nouveaux personnages :
– l’épée Excalibur que Kid et Black Star trouvent au fin fond d’une grotte. Après cet épisode, on comprend mieux pourquoi cette arme légendaire est restée (sciemment) introuvable.
deux sorcières (de la grenouille et des souris) s’opposent à Medusa. Les pauvres ne font pas le poids.
le frère de Tsubaki qui menace de devenir un dévoreur d’âme.
– le démon qui hante Soul depuis qu’il a été contaminé par le sang noir. J’attendais avec impatience ce passage pour voir s’il était aussi bien que dans l’animé et ce n’est pas le cas. Il est moins dissonant que ce soit visuellement ou musicalement (forcément, il n’y en a pas), ce qui est un vrai partie pris. Et puis le passage est lent dans la série, ce qui renforce l’angoisse. C’est juste génial, alors que là, c’est fugace et beaucoup moins intense.

Il y a deux autres personnages qui prendront de l’importance par la suite (de ce que je me souviens de l’animé), mais là, ils ne font qu’une apparition éclair.
Certaines de ces rencontres ouvrent la porte aux souvenirs et au background de personnages comme Black*Star et Tsubaki. J’ai beaucoup aimé ça.
J’ai passé un super moment avec ce troisième tome et j’ai hâte de lire le suivant.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

Le renard et le petit tanuki, tome 7 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 7
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Senzo fait enfin face au diabolique Gyokumen, prêt à prendre sa revanche pour toutes les épreuves qu’il a subies à cause de lui… mais l’esprit maléfique n’est pas seul ! Funazuki et Shizukaze, à présent sous l’influence des miasmes, attaquent non seulement le renard noir mais aussi leurs collègues loups, qu’ils ne reconnaissent plus.
C’est là que Manpachi et ses compagnons, guidés à travers la brume par les bruits du combat, arrivent sur le champ de bataille… Le petit tanuki se métamorphose, bien décidé à sauver la situation !

C’est le dernier tome de cette saga. Je suis un peu triste de quitter Senzo et Manpachi,, mais on a un peu fait le tour de l’histoire, donc c’est pas plus mal que ça s’arrête.

Gyokumen, le gros méchant qui veut tout détruire et s’est servi un temps de Senzo pour ça, a réussi à disperser des miasmes remplis de haine. Ce qui a pour conséquences de transformer les émissaires des dieux (les loups et les renards en l’occurrence) en êtres mauvais et violents, ne reconnaissant plus leurs proches. Senzo finit par se confronter à son nemesis. Manpachi, quant à lui, est suffisamment puissant pour aider les uns comme les autres.
Autant j’ai aimé l’affrontement entre le renard noir et Gyokumen, autant la fin m’a laissée un goût amer.

La première partie est top, elle est cohérente avec la trame de l’histoire. On apprend qui est réellement Gyokumen et pourquoi il agit ainsi. Et ce n’est absolument pas une bonne raison.
Nos héros réagissent de manière cohérente par rapport à leur caractère. J’ai été émue par certains passages qui m’ont touchés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal à faire le lien entre les loups et leur version humaine, ce qui n’était pas forcément agréable. J’aurais peut-être dû relire la fin du tome précédent.

Pour moi, le gros bémol, c’est la seconde partie, ça part en cacahuètes. Des loups qu’on ne connaît pas abordent Senzo, son boss qui est producteur veut faire un film sur lui… n’importe quoi ! Il y a des scènettes mettant en lumière d’autres personnages qui viennent comme un cheveux sur la soupe, tu ne comprends pas ce qu’ils font là et surtout pas ce qui se passe.

En fait, ça donne l’impression que la fin est torchée. Ce qui est dommage pour une saga d’une telle qualité.
Même si dans l’ensemble, j’ai aimé ce septième tome, j’avoue que je suis quand même un peu déçue par la fin.