Tale of Sand – Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez

Titre : Tale of Sand
Auteurs : Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Mac, jeune américain ordinaire, se voit confier par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ». Pour y parvenir, il ne dispose que d’une vieille carte, d’un sac à dos, d’une injonction en forme de conseil « cours, petit, cours ! » et de 10 minutes d’avance. Sur qui, sur quoi ? Mac sortira-t-il indemne de cette aventure ?

Je ne sais plus d’où j’ai cette bande-dessinée. Je l’ai sûrement trouvée d’occasion.
Mon résumé va être très succinct et pas forcément différent de la quatrième de couverture parce que niveau scénaristique, c’est très faible.

Le personnage principal participe à une fête, il est choisi parmi tous. Sa mission : atteindre le pic de l’aigle. Il doit courir, il n’a que dix minutes d’avance.
Il est un peu teubê : il est le seul à ne pas avoir compris que c’est une chasse à l’homme qui commence.
Donc toute la bande-dessinée, c’est ça : il fuit à travers le désert, mais pas n’importe quel désert ! Y a pas mal de passages complètement loufoques.

À la base, cette bande-dessinée a été écrite par Jim Henson (le créateur des Muppets de ce que j’en ai compris). Il voulait l’adapter en film, mais personne n’a osé s’y essayer et je les comprends. Il y a une ambiance très particulière, ce qui ne m’a pas dérangé contrairement au côté western bien trop présent à mon goût.

Je ne peux pas dire que l’histoire est passionnante, mais ça se laisse lire. C’était rapide, probablement parce qu’il y a peu de dialogues. Tout tient aux illustrations, à l’ambiance qu’elles instaurent, aux détails qui se cachent dans les planches.
C’était une lecture étrange, je ne sais pas trop quoi en penser.

Le renard et le petit tanuki, tome 6 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 6
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au cœur de l’esprit de Senzo, Manpachi suit son ami redevenu renardeau à travers les souvenirs de ce dernier, pour l’aider à surmonter ses traumatismes et à se libérer de l’emprise du terrible Gyokumen… C’est également l’occasion pour le petit tanuki de montrer qu’il tient à son compagnon et de lui faire la promesse de toujours rester à ses côtés !
Hélas, les gardiens du rocher maléfique ne l’entendent pas de cette oreille : persuadés que Senzo est la cause des miasmes qui se répandent dans tout le Japon, ils veulent l’enfermer pour résoudre le problème. Le renard noir se laissera-t-il emprisonner ?

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et ça se sent.

Le terrible Gyokumen commence à se libérer : il déverse ses miasmes maléfiques autour du rocher où il est enfermé, mais pas que.
Retombé sous son emprise, Senzo a alors pété les plombs dans le tome précédent. Heureusement, Manpachi a réussi à le délivrer. Mais les renards blancs sont persuadés que notre renard noir est responsable de la montée en puissance de Gyokumen, ils viennent donc pour l’emprisonner. Connaissant le caractère de Senzo, c’est pas gagné.

Un sixième tome passionnant. C’était frustrant ce matin de devoir arrêter ma lecture. Je suis rentrée assez vite dans l’histoire et j’ai pris tellement de plaisir à retrouver nos héros et les compagnons fort sympathiques qui gravitent autour d’eux.
Il n’y a pas beaucoup de temps mort, donc impossible de s’ennuyer.
Il est aussi captivant que les tomes précédents, les illustrations sont toujours aussi belles, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une lecture rapide et addictive.
Je me rends compte que, même si j’ai adoré cette lecture, je n’ai pas grand-chose à en dire.

Soul eater, tome 02 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 02
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Maka, Soul Eater, Black*Star et Tsubaki sont envoyés en mission par Maître Shinigami, le dieu de la mort, afin de capturer le professeur Sid. Cet ancien enseignant de Shibusen a été transformé en zombie et a commis plusieurs voies de faits sur des élèves de l’école. Nos deux Meisters accompagnés de leurs armes démoniaques respectives vont devoir trouver le responsable de cette zombification tirant les ficelles dans l’ombre : le redoutable Docteur Stein.

Je savais que cette lecture me plairait, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant.

Maka, Soul Eater, Black Star et Tsubaki sont contraints de passer une épreuve de rattrapage : ils doivent vaincre Stein… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est aussi puissant que timbré.
Il est d’ailleurs tellement fort que Death the Kid, le fils de Shinigami, décide d’aller les aider. Sauf qu’il ne peut pas intervenir parce qu’il n’est pas élève à Shibusen. Donc il demande à son père de l’inscrire.
La partie suivante, c’est l’arrivée fracassante de Death the Kid à Shibusen. Ce n’est pas de son fait : Black Star a décidé de lui montrer de quoi il est capable. Pour l’affronter, il s’allie à Soul… et les deux ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde.
Enfin, dans la dernière partie, Maka et Soul rencontrent Crona, un meister avec une arme maléfique,  tous deux dirigés par la sorcière Medusa. Les choses sérieuses commencent.

Les événements qui se déroulent dans ce second tome ne sont pas une surprise : en effet, j’ai vu l’animé deux fois et ça m’a tellement plu et marqué que je me souviens d’énormément de détails.
Le manga est tout aussi génial : il m’a fait vibrer du début à la fin. J’ai ri aux larmes quand Black Star et Soul font équipe, ce n’est pas le seul moment qui m’a fait rire, mais je ne vais pas tous les citer.
Je me suis senti invincible quand Stein ou Death the Kid gonflaient leur pouvoir, ou qu’un de nos héros utilisaient leur puissance.
Et enfin, l’angoisse montait quand les choses tournaient mal pour nos héros ou même quand Crona sortait son arme.
Ce n’est pas souvent qu’un manga me fait un tel effet !

J’aime toujours autant les personnages (même Black Star est mieux passé cette fois). Et pas un personnage en particulier, même si j’ai quelques préférences. Leur force, c’est leur relation : leur amitié, leur différence qui se lisse au moment où ils doivent s’harmoniser, leur coopération chaotique parfois.
Ça finit par faire passer certains traits de caractère exaspérants.

Les dessins me plaisent. Ils sont certes moins beaux que dans l’animé, mais il n’y a pas d’inégalité dans les illustrations, ce que j’apprécie. Les combats sont fluides et clairs. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les coups portés, leur vitesse.
Bon, ma chronique est bien assez longue comme ça, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce second tome. Je me serais écouté, j’aurais entamé le trois dans la foulée.