Comme un garçon, tome 1 : Le défi – Jenny

Titre : Le défi
Saga : Comme un garçon, tome 1
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Charlotte est la demi-soeur de Xavier. Leur jeu favori consiste à se défier sans cesse. Et Charlotte perd toujours. À l’adolescence, la tradition perdure jusqu’au jour où, en guise de gage, elle accepte de passer une année déguisée en garçon dans un collège exclusivement masculin tout en pariant qu’elle ne se fera pas prendre. Adieu vie de princesse et bains moussants, une vie compliquée démarre pour elle.

J’ignore ce qui m’a poussée à emprunter cette bande-dessinée à la médiathèque… probablement la couverture : j’aime bien le character design du personnage.
Faut pas être un génie pour comprendre que c’est une histoire de « travestissement » : une fille qui prend l’apparence d’un gars. Son frère jumeau ? Pour en avoir le cœur net, j’aurais pu lire la quatrième de couverture, mais j’avais envie de me garder la surprise.

L’héroïne, c’est Charlotte. Elle fait partie d’une famille recomposée et depuis toute petite, elle lance des défis à Xavier, le fils de son beau-père. Bon, elle n’est pas très douée parce qu’elle les perd systématiquement. Xavier en a marre et pour couper court à son défi et arrêter ses jeux stupides, il propose un gage impossible à tenir : passer sa première année de fac déguisée en garçon… sans surprise, elle foire donc il ne lui reste plus qu’à se transformer…
Elle joue le jeu, mais une fois de plus, elle est nulle : en une petite semaine, son coloc l’a démasquée.

Je n’aime pas Charlotte au féminin, elle me saoule à chercher tout le temps la petite bête. Ses relations merdiques avec son père la pousse à entrer en concurrence avec les garçons pour tout et n’importe quoi. Je préfère nettement Charlie : son pendant masculin est drôle. Il est moins dans la compétition.
En ce qui concerne Xavier, on n’en sais pas assez sur lui pour se faire une idée plus précise.
Gabriel, le coloc de Charlie, ne me plaît pas… enfin sa réaction quand il découvre que Charlotte est une fille m’a déplu… ça a donné lieu à une scène qui m’a dérangée. L’héroïne n’en a retenu que son premier baiser volé, mais la situation était nettement plus gênante, y avait de quoi être bien plus mortifiée. Sans compter que le chantage qu’il lui fait par la suite le rend particulièrement antipathique.

Malgré cela, j’ai bien aimé l’histoire. J’ai passé un bon moment : des passages qui m’ont fait rire, et d’autres stresser pour Charlotte.
Les dessins sont jolis et les couleurs harmonieuses.
Je lirai volontiers le second si je le trouve à la médiathèque.

Erik le Viking – Terry Jones

Titre : Erik le Viking
Auteur : Terry Jones
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : « Voici l’histoire d’un guerrier viking qui vivait il y a des siècles et des siècles. Il s’appelait Erik. » Erik n’est pas un viking comme les autres. Avec sa bande de fidèles compagnons, il fait voiles en quête du pays où le soleil se couche le soir venu. Mais il trouvera bien plus ! Un dragon, une enchanteresse, le Vieil Homme de la Mer, des Hommes-Chiens ainsi que des géants qui feront de sa traversée une grandiose et palpitante épopée.
Une fable sur le voyage pleine d’humour et de clins d’ il aux sagas islandaises et aux contes norvégiens, narrée avec truculence par le plus érudits des Monty Python et magnifiquement illustrée par Boulet.

C’est un livre qui a été écrit en 1983 et ça se sent que c’est vieux !
Erik le viking part avec son équipage afin de trouver le pays où le soleil se couche le soir venu. Ils prennent donc la mer sur leur bateau, le dragon doré. C’est alors que commence son épopée.
Ainsi, chaque chapitre fait vivre une nouvelle aventure aux héros de ce roman.
Sur bien des points, ce voyage m’a fait penser à l’Odyssée d’Ulysse… un peu trop d’ailleurs.

Je réfléchis depuis hier à ce que je vais pouvoir dire sur cette lecture et rien ne me vient… donc je vais commencer par le début et ce qui m’a poussée à acheter ce roman : la quatrième de couverture. « Une fable […] narrée avec truculence par le plus érudit des Monty Python« … avec une telle annonce, je m’attendais à rire. Et ce n’est malheureusement pas le cas… il y a bien des passages qui m’ont fait sourire, mais sans plus. J’avoue que je suis un peu déçue.
Le bon côté, c’est que les chapitres ne font que quelques pages (5 en moyenne), donc les aventures sont courtes. Et ça se lit rapidement.
J’ai bien aimé les illustrations : pour la plupart, elles sont amusantes. J’ai pris plaisir à m’y attarder… par contre, elles sont un peu trop foncées, et elles y perdent.

Le personnage d’Erik est malin et heureusement pour lui parce que ça lui a permis de se sortir de bien des situations, mais je n’ai pas réussi à m’attacher à ce viking. Mon préféré est, sans nul doute, Thorkhild, ce n’était pas le cas au début, mais au fil des pages, ça s’est amélioré et j’étais contente les moments où il entrait en scène. Il en est de même pour Sven le fort.
Les autres ne m’ont fait aucun effet. D’ailleurs cette lecture m’a laissée indifférente… dommage.

ABC Imaginaire 2021 – lettre J :
05/26

Klaw, tome 02 : Tabula Rasa – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Tabula Rasa
Saga : Klaw, tome 02
Scénario : Antoine Ozanam
Dessin & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En l’espace de quelques mois, Ange Tomassini a appris à accepter sa nouvelle condition : il est un dhizi, un être mi-homme, mi-animal, issu du zodiaque chinois. Mais il a également appris qu’il était le fils d’un des plus gros mafieux de la ville, et il n’entend pas rester les pattes croisées tandis que sa famille met en danger sa propre vie et celle de nombreux innocents. Du haut de ses 15 ans, Ange a simplement oublié un détail : le zodiaque chinois comporte douze signes !

Autant j’avais trouvé le premier tome assez moyen, autant celui-là est super intéressant parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet avec les dizhis.
À la fin du tome précédent, Ange a été blessé alors que Dan et lui tentaient de compromettre le business de la famille Tomassini, tout cela parce que l’adolescent a joué au plus malin et n’a pas écouté son mentor qui avait sonné la retraite. Cela a permis au dizhi du coq d’arriver et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fait mal !
C’est le début d’une guerre entre les Tomassini et les Sokumo.
En parallèle, on découvre que le FBI est au courant de l’existence des dizhis… qu’ils ont réussi à infiltrer un espion auprès d’Ange… et quel espion ! Et enfin, ils font appel à un agent d’Interpol afin de les aider à capturer les dizhis.

Il y a un peu moins d’action, parce que le contexte mythologique est sacrément développé dans ce second tome et j’ai adoré, ça l’a rendu passionnant.
En ce qui concerne les personnages, j’aime toujours autant Dan. Par contre, Ange m’énerve…encore. Il est stupide et le pire, c’est que ses erreurs ne lui servent pas de leçon. Mais j’avoue qu’il n’est pas le seul idiot, l’agent d’Interpol Oswald Jones est presque aussi bête… c’est à se demander comment il a réussi à capturer des dizhis.
Celui qui m’a épatée, c’est l’espion. Il est malin comme un singe et heureusement pour le FBI qu’il est là (mais c’est bien dommage pour Ange), sinon, Jones ferait tout capoter.

La fin m’a laissée sans voix. Je ne m’y attendais pas et ça m’a dépitée… je suis dégoûtée de ne pas avoir la suite.
J’ai adoré ce second tome, il était bien mieux et nettement plus intéressant que le premier.

La boîte à musique, tome 4 : La mystérieuse disparition – Carbone & Gijé

Titre : La mystérieuse disparition
Saga : La boîte à musique, tome 4
Scénario : Carbone
Illustrations : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Grâce à la visite surprise de Siloé et de ses frères dans l’Hexomonde, Nola a appris beaucoup de choses sur Pandorient et sa maman.
Mais les questions sans réponse se multiplient avec la découverte d’une drôle de clé, que Nola a déjà vue dans le livre d’Annah.
Que peut-elle bien ouvrir ? Pour le savoir, Nola retourne aussitôt à Pandorient.
Mais rapidement, une disparition inquiétante mène Nola, Igor et Andréa dans une enquête, qui risque peut-être de bouleverser la vie de Pandorient…

Jusqu’à mon passage à la médiathèque à la mi-mars, je ne savais même pas que le quatrième tome de la boîte à musique était sorti… pas même qu’il était prévu. Donc ce fut une bonne surprise.
En tout cas, vu la façon dont ça se termine, il y en aura un cinquième.

En rangeant les affaires de sa défunte mère, Nola trouve une clé à tête de mort, de la même taille que celle qui mène à Pandorient, mais qu’ouvre-t-elle ?
Elle décide de le découvrir et pour cela, elle rejoint le monde d’Igor et Andréa. Bon, elle ne s’attendait pas à se laisser détourner de sa mission au profit d’une autre : retrouver la prof de muzénol de Willow qui a disparu.
Du coup, ça prend toute la bande-dessinée pour la retrouver… ce n’est pas particulièrement dérangeant, mais c’est quand même frustrant parce que Nola repart sans réponse à sa question : qu’ouvre la clé ? Le lecteur a un début de réponse dans les dernières vignettes, mais ce n’est pas fou comme piste…

Décidément, j’aime cette saga. Les illustrations sont toujours aussi belles, le côté végétale de la cité de Pandorient est relaxant… je me sens bien quand je parcours les pages de cette bande-dessinée.
Y a de nouveaux personnages… enfin, je crois qu’ils sont nouveaux :
Willow (pas le souvenir de l’avoir vu dans les tomes précédents) est sympathique et j’aime beaucoup son character design, elle est trop mimi.
Le voisin de Serena fait une courte apparition, mais je suis fan de son apparence, il m’a fait penser à un yokai.
Par contre, j’étais super contente de retrouver l’Octopodus. Il m’éclate toujours autant avec ses réactions exubérantes.
La morale de cette aventure est chouette : l’amour n’a ni couleur ni race… c’est amené de manière un peu brusque et pas très subtil, mais pour un jeune lecteur, c’est idéal.

J’ai adoré ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir le 5, mais comme il n’est pas encore sorti, il va falloir attendre plusieurs mois (probablement octobre 2021 sa publication est prévue le même mois que les précédents).

La déchéance d’un homme, tome 1 – Junji Ito & Osamu Dazai

Titre : La déchéance d’un homme, tome 1
Auteurs : Junji Ito & Osamu Dazai
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu’il finit par trouver pour s’en guérir : se transformer en bouffon. C’est ainsi que s’écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c’était le désespoir. »

J’adore le mangaka Junji Ito, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette sortie. C’est tiré d’un roman du même nom, écrit par Osamu Dazai. En temps normal, j’aurais préféré lire le livre en premier, mais pas là… j’avais trop hâte de découvrir ce premier tome.

Yôzô Ôba est sur le point de mettre fin à ses jours. Il revient sur les traumatismes de son enfance et sur chacune des étapes importantes de sa vie, tout ce qui a fait de lui ce qu’il est.
La vache ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que le héros a morflé ! Pas étonnant qu’il ait une vision aussi déformée de lui. Bon, il faut aussi avouer qu’il est entouré de timbrés… surtout les femmes… mais le sont-elles de base ou le deviennent-elle à son contact ?

Comme pour les mangas Spirale du même auteur, j’ai adoré les dessins. Ils ne sont pas beaux pourtant, je les trouve aussi fascinants que dérangeants, surtout lorsque les personnages sombrent soudainement dans la folie… bref, le style de Junji Ito se marie parfaitement avec cette histoire angoissante à souhaits.
Par contre, je n’ai pas accroché avec Yôzô Ôba. Malgré tout ce qu’il subit, je n’ai pas réussi à m’y attacher et ce n’est pas dû au fait qu’il est glauque… peut-être parce qu’il n’est pas assez mystérieux, on sait tout ce qu’il pense. À moins que ce ne soit parce qu’il joue constamment les bouffons et ça m’exaspère.

J’ai aimé ce premier tome et je me prendrai les deux prochains – comme pour Spirale ou Tomie, en trois tomes, ce sera torché.