Le Labyrinthe de Morphée – Hiroshi Mori

Titre : Le Labyrinthe de Morphée
Saga : Les chefs d’oeuvre d’Hiroshi Mori, volume 2
Auteur : Hiroshi Mori
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Michiru et son compagnon Roidy poursuivent leurs voyages à la recherche des vérités métaphysiques et arrivent sur le Mont St.Jacques. Alors qu’ils sont accueillis par les maîtres des lieux, surviennent de sombres histoires de meurtres. Inévitablement, les deux compères sont considérés comme les principaux suspects. Ils doivent alors tout tenter pour démontrer leur innocence. Une enquête épineuse doublée d’un voyage philosophique surprenant qui tente de répondre aux questions des liens qui unissent le corps et l’âme.

J’ai sorti ce manga de ma Pile à Lire pour pouvoir le ranger dans ma bibliothèque. C’était un one-shot ce qui m’allait bien… sauf que dans les premières pages, j’ai découvert que c’était la suite du manga God save the queen que je n’avais pas aimé. J’avoue que ça a d’office refroidi mes ardeurs.
Je me suis obligée à le lire en une matinée pour m’en débarrasser.

Donc Michiru et son wokalon Roidy arrivent sur l’île Saint-Jacques. Ils ont été invités par le roi ; Akira s’y était rendue pour écrire un article ce qui interpelle notre héros.
Pendant leur séjour, un meurtre a lieu, le premier depuis 800 ans ou un truc du genre.
Comme pour le premier, les transitions sont bancales, quasi inexistantes ce qui rend cette lecture laborieuse.
L’intrigue passe bien, heureusement. Mon bémol va aux explications données sur le fonctionnement de la ville, des wokalons, etc. C’est très générique, pas assez technique, pour que ça soit accessible au plus grand nombre, sauf que c’est atrocement succinct, inintéressant et incompréhensible.

Les personnages sont insipides et m’ont laissé indifférente. Les dessins sont aussi jolis que dans God save the queen, mais ça n’a pas sauvé ma lecture.
Je ne vais pas m’étendre davantage. Bref, c’était pas top.

Fullmetal Alchemist, tome 04 – Hiromu Arakawa

Titre : Fullmetal Alchemist, tome 04
Auteur : Hiromu Arakawa
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Un grand pouvoir a parfois de dramatiques conséquences. Après de terribles révélations concernant la pierre philosophale, Edward et Alphonse sont plus déterminés que jamais à percer le secret du laboratoire numéro 5. Ils y trouvent deux adversaires de taille qui, tout comme Alphonse, sont des armures auxquelles on a affixé une âme. Affaiblis tant physiquement que moralement, nos deux frères vont devoir affronter un danger encore plus grand qui remettra insidieusement en cause la confiance qu’ils ont l’un envers l’autre…

Il me semblait bien que le troisième se terminait par un combat, mais malgré ça, au début du quatrième, je n’ai pas réussi à raccrocher les wagons correctement… j’avais l’impression qu’il manquait un passage, c’était déroutant. Ma mémoire de poisson rouge est bien entendu entièrement responsable de cette mécompréhension.

Edward s’est fait massacrer, mais l’ennemi décide de le laisser en vie. Al s’en est mieux tiré physiquement, son adversaire l’a cependant ébranlé.
Il leur faut du temps pour s’en remettre. Quand c’est fait, ils partent pour rejoindre leur terrible maître.

Je pense que je vais devoir lire cette série plus régulièrement. La trame du récit est relativement complexe… trop pour que je me souvienne des détails dévoilés dans ma lecture précédente, neuf mois auparavant.
Winry, la mécanicienne des frères Elric est davantage présente, pas forcément dans sa tenue habituelle. Ainsi, elle ressemble beaucoup à Riza Hawkeye et j’ai bugué en la voyant habillée normalement. Je l’aime bien, elle est sympathique.

Comme dans les précédents, une scène m’a plombée le moral et j’étais toute tristounette… pas longtemps Dans l’ensemble, le récit m’a laissée indifférente. J’ai lu, mais sans rien ressentir ce qui est plutôt désagréable.

Un bûcher sous la neige – Susan Fletcher

Titre : Un bûcher sous la neige
Auteur : Susan Fletcher
Éditeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 458
Quatrième de couverture : Au cœur de l’Écosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d’une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d’Irlande espionner l’ennemi, l’interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s’élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s’efface; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu’il brûle d’écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l’attend le supplice d’un agneau.

J’avais hâte de commencer cette lecture, mais je ne m’attendais pas à ce que le début soit si difficile à appréhender. J’ai eu du mal à m’y retrouver parce que ça part dans tous les sens : on ne sait pas qui est qui, le contexte est succinctement placé, et pas de manière chronologique. Et sur bien des points, les indices distillées dans le premier quart m’ont fait penser à la série Outlander que j’ai détestée, donc ça m’a refroidi.

On a deux personnages :
Leslie qui est un homme d’Eglise et qui écrit à sa femme Jane restée chez eux, en Irlande, et qui se rend tous les jours à la prison pour rencontrer une sorcière condamnée. Il a un réel but qu’on apprend au fil des pages.
Quant à la prisonnière, on ignore son nom pendant un moment qui m’a paru interminable, elle raconte son histoire et nous parle de personnages qui ont marqué son parcours, mais comme ça lui vient… donc le début m’a semblé décousu. Et j’ai dû m’accrocher les 100 premières pages, ce qui est long quand on a du mal à lire.
Mais une fois passé ce stade, la lecture devient passionnante et j’ai eu envie de savoir ce que Corrag (oui, c’est son nom) avait traversé.

J’ai apprécié son cheminement. Elle a beau être l’héroïne de ce récit, elle n’est que spectatrice de l’Histoire. Ses actions n’ont pas de conséquences notables sur les événements dramatiques de Glencoe.
J’ai aimé les personnages. Je me suis attachée à Corrag, sa vision de la nature qui l’entoure est tellement belle, sa perception des hommes est juste.

Quant à la plume de l’autrice, elle est poétique. Je me suis laissée portée par ses mots et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Je pense d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle j’ai poursuivi ma lecture au début alors que je n’accrochais pas.
Je finis sur une touche plus que positive. J’ai adoré cette lecture et la fin m’a captivée.

Bilan lecture du mois de février 2025

Bilan de lectureÇa fait longtemps que je n’avais pas eu un mois lecture aussi pourri. Je ne vais pas m’étendre sur les raisons qui ont entraîné un bilan si light…manque de temps et d’énergie, priorité à ma nouvelle vie professionnelle, besoin de loisir moins énergivore, etc.
J’ai lu 4 livres (3 mangas et donc 1 roman).
Commençons sans plus tarder:


J’ai adoré
:
  


Gif heureux
J’ai aimé:
 

On arrive donc à un total de 874 pages (599en mangas et donc 275 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 12/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 09/385


Actuellement, je lis :
Un bûcher sous la neige
Susan Fletcher
(25%)

Demon Slayer, tome 03 – Koyoharu Gotôge

Titre : Demon Slayer, tome 03
Auteur : Koyoharu Gotôge
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Tanjiro et Nezuko sont aux prises avec deux des “douze lunes de?moniaques” qui servent de bataillon d’élite aux ordres du terrible Kibutsuji. L’une utilise de puissantes balles comme armes d’attaque qu’elle projette violemment sur ses adversaires, tandis que l’autre en dirige la trajectoire au moyen de flèches invisibles…
La lutte est acharnée, mais grâce à l’aide de Tamayo et Yushiro, nos héros parviennent à s’en sortir victorieux… Tout en acquérant de précieux renseignements qui pourraient peut-être bien les aider à remonter la piste de Kibutsuji !

Le week-end dernier, j’ai choisi trois mangas, trois tomes 3 et je les ai classés de celui qui me semblait le moins intéressant au plus attrayant… ben mon tri n’était finalement pas judicieux.
Cette lecture m’a nettement moins plu que les autres. Le début a été laborieux. J’ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l’histoire. Même en lisant le résumé du début, je n’ai pas réussi à raccrocher les wagon (fatigue et fièvre ne font pas bon ménage) jusqu’à ce qu’on passe à l’intrigue suivante.

On reprend le récit au milieu du combat qui oppose Tanjiro et Nezuko à deux démons de la garde de Kibutsuji.
Autant dire que nos héros remportent la victoire… à quel prix ?
Puis ils reprennent leur chemin et rencontrent Zenitsu, un autre pourfendeur qui est loin d’être du même acabit que Tanjiro. Il est couard et pleurnichard. Donc lorsqu’il est obligé d’aider Tanjiro à entrer dans une monstrueuse maison pour délivrer un jeune garçon, ça n’arrange pas ses affaires… ni celle du lecteur.
Il est insupportable ! J’avais mal aux oreilles rien qu’à lire ses jérémiades. Bref, je me serais bien passé de sa présence sauf à la fin… Un cliffhanger qui relance mon intérêt pour cette série.

Dans ce tome, j’ai trouvé les personnages principaux plutôt insipides. Peut-être que je n’étais pas d’humeur, mais je n’ai rien ressenti d’autre qu’un grand vide en les suivant dans leurs aventures.
Les illustrations sont sympathiques en ce qui concerne les humains. Moins pour les monstres qui ne sont pas forcément bien réalisés… le tracé brut du dessin sans ombrage et peu de textures ôte ce côté flippant qu’ils peuvent avoir dans d’autres mangas.

Bon, je crois que j’ai fait le tour. Malgré le fait que j’attendais mieux, je ne peux pas dire que c’est une déception. La seconde partie du manga étant plus intéressante de mon point de vue, j’ai quand même aimé cette lecture.