Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrateur : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Alors que Mao Mao se rend dans le quartier des plaisirs pour profiter de quelques jours de repos bien mérités aux côtés de son père, la voilà de nouveau amenée à enquêter ! En effet, une courtisane et son client ont été retrouvés empoisonnés dans une des maisons closes environnantes… Une affaire que la petite apothicaire parvient à résoudre avec beaucoup de sang-froid.
Mais, de retour au pavillon de Jade, la jeune fille est mandatée par Jinshi pour éclaircir un tout autre mystère : le corps d’une servante de la cour intérieure vient d’être découvert dans les eaux glacées des douves…

Ce quatrième tome marque la fin du premier livre dont est inspiré ce manga. C’est un tournant dans l’histoire.

Une servante est retrouvée morte dans les douves. S’est-elle suicidée ou l’a-t-on aidé ?
Mao est chargée par Jinshi d’enquêter dans le palais de grenat, auprès de la concubine Aduo.
C’est l’occasion de découvrir les secrets de la sœur de lait de l’empereur.
Mao est décidément douée pour comprendre la nature humaine et interpréter ce qu’elle voit. Par contre, elle se perd… et on n’a pas vraiment de certitude quant à ce qui est arrivé à la servante.

J’ai beaucoup aimé Aduo : elle n’est pas celle qu’elle semble ou du moins ce que les rumeurs en disent. J’ai apprécié sa relation avec Lisha, c’était surprenant, mais pas tant que ça. Et puis, ce qu’on apprend sur elle m’a confortée dans ce que je pensais : elle a un lien avec Jinshi.
L’histoire, au-delà de l’enquête, est intéressante : on découvre une partie du passé du père de Mao, et ça m’a plu ; ça remet les personnages à leur place et selon leur rang dans la société. Je l’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.

Les dessins sont superbes… comme toujours en fait. J’ai pris un plaisir fou à m’attarder sur chaque planche, à détailler les vêtements, le mouvement dans les cheveux, etc. Les illustrations sont d’une égalité et d’une qualité incroyables.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir si le nouveau statut de Mao modifie l’histoire, ses relations avec les autres personnages… ou pas.

Blue Period, tome 06 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 06
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Peindre pour exister:
Grâce à son autoportrait, Yatora est parvenu à passer la première épreuve de Geidai. Curieusement, il affronte la suite avec sérénité…
Mais le jour J, il est pris d’un mal de tête qui le terrasse, et son éruption cutanée s’intensifie. Incapable de se concentrer, il finit par s’endormir en pleine épreuve !
Réussira-t-il à terminer son œuvre à temps ? Et surtout, sera t il admis à la prestigieuse université des Arts de Tokyo ?!

Comment un manga où il se passe si peu de chose peut être aussi passionnant ? Ça me rend dingue !
Ce sixième tome développe la seconde épreuve pour l’entrée à Geidai.
Ça ne se passe pas bien pour Yatora ; le stress est tel qu’il subit des effets secondaires handicapants : sa peau le gratte davantage, ses yeux le brûlent et ses maux de tête l’empêchent de réfléchir. Son premier jour d’épreuves est donc compromis.
Heureusement, madame Ooba lui donne des conseils lors du debriefing. Et même s’il a perdu un jour, il lui en reste deux autres pour se rattraper.
Depuis le début, il joue de malchance, mais son travail et son talent compensent. Est-ce qu’il en sera de même pour cet examen ?
On a la réponse avant la fin. Je m’attendais à avoir les résultats dans le prochain tome, ça m’a donc agréablement surprise de les avoir si vite.

Yatora n’est pas le seul à passer les examens : il se retrouve dans la même salle que Yotasuke qui est toujours aussi doué. Kuwana et Hashida sont également présents, mais dans d’autres salles. Pour les résultats, on sait ce qu’il en est pour Kuwana, par contre on ignore si Hashida a réussi ou pas.

Les dessins me plaisent toujours autant, et j’ai pris du temps pour les détailler : les toiles choisies et partagées sont chouettes et ajoutent du cachet à ce manga. Mais c’est surtout la corrélation entre le cheminement de pensées de Yatora et la mise en pratique de sa technique qui a rendu cette lecture si géniale.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et je suis bien contente d’avoir le septième dans ma PàL.

Snowblind – Christopher Golden

Titre : Snowblind
Auteur : Christopher Golden
Éditeur : Bragelonne
Format : E-book
Nombre de pages : 432
Quatrième de couverture : Au cours d’une terrible nuit d’hiver, la petite ville de Coventry fut frappée de plein fouet par une tempête de neige. D’une rare violence, celle-ci emporta avec elle plus d’une dizaine de victimes, à jamais perdues dans l’immensité blanche. Des familles entières furent brisées en une seule nuit, et l’existence des habitants de la petite ville en fut changée à jamais.
Douze ans plus tard, la vie a repris son cours à Coventry, même si subsiste chez les survivants une angoisse aussi sombre qu’irrationnelle à l’approche de l’hiver. C’est alors qu’une nouvelle tempête s’annonce, plus terrifiante encore que la précédente… car cette fois, les disparus de cette fameuse nuit maudite sont de retour.

Je dois bien avouer que ça aurait été cool que je sorte cette lecture il y a quelques semaines, quand il neigeait, ou au moins quand il faisait froid. Ça m’aurait davantage plongée dans l’ambiance.

La ville de Coventry subit une violente tempête de neige qui provoque la mort de plusieurs habitants. On suit aussi bien les victimes du climat que leur famille. Et avant qu’ils ne disparaissent, on ne sait pas qui va y passer, histoire de faire monter la pression et c’est réussi parce que j’ai dévoré cette partie-là : c’était passionnant.
La suite l’est moins. Douze ans ont passé, une nouvelle tempête de neige, toute aussi violente se prépare, ce qui plonge les habitants de Coventry dans l’angoisse. Avec le mauvais temps, les morts de la première tempête réapparaissent.

Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’ils reviennent ainsi. Je pensais qu’ils seraient transformés en monstres, style vampires, et qu’ils attireraient les proches vivants dans leurs griffes… ben pas du tout. C’est pas plus mal parce que la version de Christopher Golden est plus originale que ça. Mais d’un autre côté, ça a cassé le rythme du début, c’était plus lent et après quatre chapitres d’intense suspens, c’était limite chiant.

Il y a beaucoup de personnages, ce qui peut être déroutant, mais j’ai trouvé que ça faisait parti du charme de ce récit.
Ils sont tous très bien dépeints et suffisamment pour qu’on y croit. Je n’ai pas eu de préférence, certains personnages secondaires m’ont laissée indifférente, mais les protagonistes m’ont plu et je n’ai pas eu de mal à m’attacher à eux.

Ça a été une lecture marathon parce que ce roman a 432 pages, que je l’ai commencé vendredi soir et que je devais l’avoir fini avant dimanche 23h59. Avec les fêtes de famille (épiphanie oblige), c’était chaud et je l’ai terminé une minutes avant l’heure limite, ce dont je suis plutôt fière parce que ce n’était pas gagné !
En conclusion, je dirai que j’ai bien aimé ce bouquin : les quatre premiers chapitres étaient passionnants, la suite un peu trop calme et le dernier tiers intéressant. Je regrette que le rythme du début n’ait pas été maintenu.

Nuit du solstice
(angoisse, horreur, créatures de la nuit)

Coupe des 4 maisons :
Hedwige (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Un livre dont l’intrigue se déroule majoritairement en hiver85 points

Le Monstre d’Einstein, tome 3 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 3
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Le docteur et Lerew poursuivent leur voyage à travers des eaux glacées et parviennent sur des terres gelées que Doc a bien connues autrefois. . . Un village de sorcières jadis prospère et animé, aujourd’hui dévasté. Quelle tragédie s’est produite ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à une telle fin.

Ein et Lerew sont à la recherche d’un moyen pour les deux de cohabiter… et de survivre avec un seul cœur. Leur quête les conduit sur les traces du passé de Ein. Au passage, ils sauvent la jeune Chishiro qui le mène jusqu’à son village… le village de sorcière ou Ein a vécu il y a bon nombre d’année.
Malheureusement, quand ils arrivent, ils découvrent que le village a été détruit. Que s’est-il passé ?

Je pensais en apprendre davantage sur les origines de Ein, et pas vraiment, on ne découvre qu’un pan de sa vie : son passage dans le village de sorcière, un moment essentiel puisqu’il a beaucoup appris de Perote et ça lui a donné un but.
J’aime toujours autant le duo Lerew-Doc.
J’adorais le personnage de Perote à l’époque, mais beaucoup moins la nouvelle. Je comprends sa réaction et sa douleur, mais ça rend ses actes injustes.

Les dessins sont à nouveau plus sympathiques, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder… sauf pendant le combat entre Lerew, Doc et leur adversaire (je tais sciemment son nom pour garder le suspens… ou la surprise), ce qui a rendu la compréhension des illustrations difficile, c’était un peu brouillon.

J’ai adoré ce troisième tome, même si la conclusion n’était pas ce que j’espérais. La fin est ouverte… on pourrait espérer une suite, mais je crois que ce n’est pas prévu. Dommage !

Blanche Neige – Louis-Pier Sicard

Titre : Blanche Neige
Auteur : Louis-Pier Sicard
Éditeur : AdA
Nombre de pages : 197
Quatrième de couverture : Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir.
Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule.
La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés.
Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes.
Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée…

Ça fait longtemps que je voulais tester la collection des contes interdits, et autant commencer par le premier tome : Blanche Neige.
Emilie est enfermée dans un asile pour un crime qu’elle a commis, mais dont elle ne se souvient pas. Son psy abuse d’elle, mais avec l’aide d’un infirmier, elle parvient à s’échapper. Elle fuit l’institut et plonge davantage dans la folie… peut-être même dans son passé.

Du début à la fin, on ne sait pas trop ce qui est vrai et ce qui est faux. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai pas réussi à démêler le vrai du faux. C’était un peu perturbant.
Je m’attendais à ce que ce soit plus sombre. Il y a bien une ou deux scènes un peu glauque (les scènes de viol), certaines gores (les morts), d’autres angoissantes (l’exploration du manoir le soir), mais l’atmosphère générale qui se dégage de cette lecture n’est pas assez suffisamment tourmentée à mon goût : j’espérais que l’angoisse aille crescendo et au lieu de ça, ça a fait montagne russe et c’est une sensation déplaisante.

En ce qui concerne les personnages, ils ne sont pas particulièrement attachants. J’ai bien ressenti un peu de pitié pour les tourments qu’endure Émilie, mais comme on ne connaît rien de son passé, ni de son caractère, elle m’a laissée indifférente.
Le docteur Charron est un enfoiré de première, il est suffisamment odieux et monstrueux pour dégoûter n’importe qui.
Thomas est le seul qui semble normal et gentil, mais il n’est pas très présent.

Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé : certains passages m’ont plu, d’autres m’ont ennuyée. Bref, dans l’ensemble, ça m’a laissée indifférente.
Il faudra que je m’essaye à d’autres contes interdits pour me faire une idée plus précise de cette collection.

Coupe des 4 maisons :
Boules de neige ensorcelées (item éphémère, La danse des flocons de neige) – Un livre avec le mot neige dans le titre55 points