Lucika Lucika, tome 02 – Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika, tome 02
Auteur : Yoshitoshi Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court d’idées saugrenues, prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des + de son cahier de mathématiques, sa manière très personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier toilette, ou son émouvante commande au père Noël !Vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt : source inépuisable de fous rires assurés, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance.

Je pense que je ne vais pas avoir grand-chose à dire sur ce manga. Ce second tome est dans la droite lignée du premier.
Lucika continue à s’inventer des histoires abracadabrantes, sauf que cette fois, ses rêveries vont moins loin. Peut-être parce que son frère et sa sœur sont plus présents. On n’en sait pas plus sur eux, mais ils sont davantage là. Je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise sur eux.

Il y a également deux nouveaux personnages :
le père de Lucika qui apparaît le temps d’un chapitre. Ils n’ont pas l’air très proche, même si pour cette fois, il est présent pour elle.
Sumiko, la voisine de notre héroïne. Elle n’aime pas les mioches et n’a pas de sympathie pour Lucika, pourtant la fillette parvient à établir le contact et l’adolescente se laisse doucement apprivoiser.

Comme pour le premier, certains passages m’ont fait sourire et parfois rire. J’ai passé un bon moment aux côtés de Lucika… qui en réalité ne s’appelle pas ainsi ! C’est presque logique : elle transforme tous les prénoms… alors pourquoi pas le sien ? Ça m’a néanmoins scotchée.
Je vais faire court : j’ai adoré ce second tome.

Le Conte des Parias, tome 8 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 8
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Les combats s’enchaînent, les souvenirs se dévoilent…Au bout des rencontres et des séparations, quel futur attend Marbas et Wisteria ?Fin de la symphonie nocturne entre le diable et la jeune fille !

C’est le dernier tome de la saga, mais ça n’y ressemble pas.

Sytry a piégé Wisteria dans l’esprit possédé de Snow, mais ce dernier a dû prévoir le coup puisque la jeune femme trouve une solution pour se libérer et vaincre le dragon.
On a enfin la véritable conclusion avec Dantalion et Luther.
Et on termine sur le passé de Marbas et des douze autres diables. On fait vaguement la connaissance de leur maître, et on ne voit toujours que les cinq mêmes diables.

Ça ne ressemble pas à un tome final pour la simple et bonne raison que c’est une fin ouverte… rooooh, ce que je déteste ce genre de conclusion !
Le point positif est que Wisteria et Marbas sont à nouveau les protagonistes de ce huitième tome et ça fait du bien. Ça a rendu l’histoire plus sympathique que dans les précédents… en tout cas, ils m’ont manqué.

On reçoit pas mal d’informations, mais je les ai trouvées assez confuses pour la plupart… peut-être parce que ça concluait des intrigues trop lointaines à mon goût, ou simplement parce que la fin a été torchée pour finir sur des chapitres à l’ambiance semblable aux premiers ?

Ce huitième tome s’est laissé lire. C’est le mieux depuis un moment, mais il est loin d’être aussi bien que les premiers. C’est une série qui commençait bien, malheureusement, l’auteur s’est perdu et finalement, ce n’était pas terrible comme saga. Dommage.

Choujin X, tome 1 – Sui Ishida

Titre : Choujin X, tome 1
Auteur : Sui Ishida
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 262
Quatrième de couverture : Tokio Kurohara, un lycéen de deuxième année, aime se défouler en classe. Malgré son comportement à l’école, il s’associe à son copain d’enfance Azuma Higashi pour combattre l’injustice qui sévit dans leur village. Contrairement à Tokio, Azuma est physiquement capable et se bat rarement contre les voyous qu’ils affrontent régulièrement.
Cependant, même Azuma ne choisira pas certains combats. Tokio et Azuma sont prêts à tout pour échapper aux Choujins, des êtres surnaturels dont les capacités dépassent de loin celles des simples mortels. Lorsqu’un gangster précédemment vaincu vient chercher à se venger, les deux hommes sont contraints de se battre. Afin d’échapper à leur agresseur, le duo s’injecte un médicament qui les transforme en Choujins.

J’ai acheté ce premier tome pour ma fille : la couverture nous plaisait, ça annonçait une histoire aussi étrange que glauque… c’est presque ça.
On suit plusieurs personnages qui vont finir par se croiser.

Ely prend l’avion pour se rendre au salon agricole, malheureusement Chandra Hume, un choujin, est passager sur le même vol. Il pète un plomb et crame tout le monde.
En rentrant de l’école, Tokio tombe sur une agression. Il prévient Azumi son meilleur ami qui intervient à temps : il casse les bras de l’agresseur qui s’enfuit. Mais c’est sans compter sur l’esprit de revanche du méchant : il s’inocule un produit qui le transforme en monstre puis tente de se venger. Il y arrive presque jusqu’à ce que Tokio, pour défendre son ami s’injecte à son tour le produit qui le métamorphose en choujin.
Bon, j’espère que mon explication est suffisamment explicite, mais rien n’est moins sûr, ma migraine m’empêche de réfléchir correctement.

L’histoire est sombre, les dessins le sont également, ce qui ne rend pas toujours les illustrations très claires. L’univers est vraiment spécial et par moment, ça m’a laissée dubitative… genre les motards à tête de mouton (WTF !?). Je ne suis pas certaine d’apprécier le délire de l’auteur. Et puis, c’est super violent, parce que les choujin ne semblent pas avoir de morale, aucune conscience.

Je ne vais parler que de deux personnages afin d’éviter les spoiler.
Azumi est sympathique : il se montre juste, prend la défense des plus faibles et est un bon ami pour Tokio jusqu’à ce que ce dernier se transforme. Sa réaction est étrange et le rend antipathique.
Tokio est plutôt inintéressant : il reste dans l’ombre d’Azumi et est incapable de prendre la moindre décision sans son ami. Il est mou, c’est terrible ! Je pense que ça changera par la suite et je suis curieuse de découvrir si c’est le cas et comment…

Pour le moment, je n’ai aucun avis sur ce premier tome. Ce n’était pas désagréable à lire, mais je n’y ai pris aucun plaisir non plus. Ça m’a laissée indifférente, il faudra que je tente le prochain pour voir ce que ça donne.

Les étoiles brillent plus fort en hiver – Sophie Jomain

Titre : Les étoiles brillent plus fort en hiver
Auteur : Sophie Jomain
Éditeur : Charleston
Format : E-book
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Aux Galeries Hartmann, les Féeries sont le plus gros événement de l’année. Alors quand sept jours avant leur lancement, le nouveau directeur exige que la décoration de Noël soit intégralement refaite, le sang d’Agathe ne fait qu’un tour : personne ne touchera à son travail, et surtout pas cet arriviste arrogant. Mais le grand magasin est désormais sous la responsabilité d’Alexandre Hartmann, et aussi talentueuse que soit Agathe Murano, c’est avec lui qu’elle devra traiter.
Lui et personne d’autre. Ces deux-là auraient préféré ne jamais se rencontrer, mais puisqu’un père Noël et son chat magique viennent d’être embauchés pour exaucer les souhaits, pourquoi ne pas en profiter pour s’amuser ? Mais aux dépens de l’un comme de l’autre, bien sûr…

J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à une telle lecture. Je pensais que ce serait un récit classique de Noël, une romance traditionnelle… ben, pas vraiment en fait. Les personnages et leur histoire familiale prennent beaucoup de place et ça m’a plu.

Agathe Murano est décoratrice et travaille aux Galeries Hartmann. Elle et son assistante, Joséphine, ont installé les décorations de Noël comme prévu avec le propriétaire du magasin, décédé quatre mois auparavant, en vue de l’événement le plus important de l’année : les Féeries. Son fils, Alexandre, a repris l’entreprise familiale et une semaine avant le début des festivités, il se rend dans le magasin et ordonne de changer toute la décorations.
Assez rapidement, j’ai compris la raison de cette décision, bien avant qu’il n’en donne l’explication à sa sœur, et ça m’a semblé évident. Il est le grand patron, il ne se justifie pas auprès de ses employés ce qui m’a semblé normal, mais il est loin d’être diplomate : il se montre désagréable et lui et Agathe passent leur temps à se prendre la gueule.

Chacun vit une situation personnelle lourde :
Alexandre doit faire son deuil, ce qui n’est pas évident en travaillant aux Galeries, le magasin bâti par son père. Sa douleur m’a touchée, il a beau la cacher sous sa dignité tout en se noyant dans le travail, il souffre et ça se sent, notamment dans ses réactions suite à sa (non-)relation avec Agathe, ce qui a des répercussions dans sa vie professionnelle : il est par moment dur et injuste, et pas qu’avec elle.
Agathe s’occupe de sa nièce avec l’aide de ses parents parce que sa sœur malade a abandonné sa fille bébé… mais quand elle revient, la vie de chacun est bouleversée. Ce que vit Agathe au quotidien la rend agressive, un peu trop même… je la comprends, mais je l’ai trouvée agaçante quand elle est face à Alexandre. J’avoue que ce qui lui arrive la veille du Réveillon m’a fait hurler, mais ce n’est pas si étonnant, elle n’a plus la tête à grand-chose, la pauvre.

J’ai adoré les personnages : ils sont terriblement humains avec leurs qualités et leurs défauts. J’ai cru en leur existence, je me suis attachée à chacun, à part peut-être à Valeria.
Quand à l’ambiance, elle fait très Noël avec ses décorations, une atmosphère joyeuse où plane malgré tout l’ombre de problèmes personnels. Un récit parcheminé de moments de grâce et d’autres très durs.
C’est un coup de cœur pour ce roman.

Vive le vent
(hiver)

Père Fouettard Corporation, tome 2 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 2
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Miharu Hino, bon Samaritain par excellence, n’était guère récompensé de ses bonnes actions. Sans vie sociale, sans diplôme, il se retrouvait coincé à enchaîner les CDD pourris dans une supérette miteuse.
Mais voilà qu’un beau jour Knecht Ruprecht, le père Fouettard en personne, débarque et lui propose un CDI bien juteux dans l’Atelier du père Noël, au pôle Nord. Miharu déchante vite lorsqu’il se rend compte que le contrat alléchant et les avantages en nature vont de pair avec un boulot prise de tête au possible, un supérieur hiérarchique infernal… et un enquiquinant spectre du passé, qui revient le hanter. Dans le volume 2 de Père Fouettard Corporation, Miharu poursuit la découverte de sa nouvelle vie de CSP++ avec tous ses avantages… et ses non moins nombreux inconvénients.

J’ai découvert cette série l’an dernier et j’en ai été ravie. Donc tout au long de l’année, je me suis achetée les tomes suivants et j’ai patiemment attendu la période de Noël avant de continuer.

Dans ce second tome, Miharu poursuit la découverte de l’organisation du Père Fouettard. Teppei lui propose de postuler en tant que livreur. On apprend très vite qu’en réalité, s’il réussissait les tests, il deviendrait un des neuf rennes légendaires. Shino et Teppei sont déjà sur les rangs pour passer l’épreuve.

J’ai été surprise de retrouver le personnage de Kaiser, l’ancien collègue fainéant de Miharu qui bossait aussi à la supérette de Nerima. Je ne l’aimais déjà pas dans le premier, je crois que c’est encore pire là. Le seul point positif à son apparition est qu’on en apprend davantage sur le konbini qui a embauché notre héros pendant trois ans.
C’est également l’occasion de faire un tour dans le passé de Miharu. Des souvenirs remontent à la surface : sa première rencontre avec le père Noël, les mois passés auprès de sa grand-mère, etc. Je n’en révèle sciemment pas davantage afin de laisser la surprise aux lecteurs.

Une fois de plus, j’ai adoré retrouver cet univers, ça correspond à l’ambiance de Noël que j’aime tant, un peu moins sombre que le premier mais tout aussi captivant. De nouveaux mystères pointent le bout de leur nez, de nouvelles intrigues sont élaborées afin qu’on ne s’ennuie pas et qu’on puisse avancer dans l’histoire. C’est très fort.
J’adore toujours autant Knecht, il n’est pas très présent, mais ses apparitions sont toujours aussi puissantes : ça prend aux tripes.
Je me suis faite aux dessins et dès le début, j’ai pris plaisir à m’y attarder.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et je pense lire le troisième avant la fin du mois afin de profiter au mieux de l’ambiance.

Patin à glace
(aventure dangereuse)