Joyeux Noël 2017

Bonjour,
ça y est, c’est le grand jour que petits et grands attendent avec impatience depuis quelques semaines.
Avez-vous bien réveillonné ?
Avez-vous passé un super moment avec les gens que vous aimez ?
Avez-vous été gâté, au passage ?
 
Céleste et moi vous souhaitons un Joyeux Noël, plein de joie et de rires.

Truffes au chocolat – Recette

Habituellement, en période de Noël, on fait des bredeles avec les enfants mais déjà, ça prend vachement de temps et d’énergie, et en plus, quoiqu’on fasse, il n’ont jamais la forme désirée et sont toujours bancales – certes très bons mais ils ne ressemblent à rien et j’ai toujours la sensation que cela déçoit les enfants.
Donc cette année, j’ai changé : on a fait des truffes au chocolat, ça prend beaucoup moins de temps et les enfants ont pu tout faire de A à Z, du moins sous surveillance.
C’est une activité qu’on faisait avec ma mère et mon frère quand on était petit, et ce, chaque année en période de Noël : la recette était un temps sur les boîtes de Nesquick et on a été très déçus quand ils ont arrêté de l’y mettre parce qu’on n’avait pas noté la recette et à l’époque, on ne trouvait pas tout sur internet comme maintenant – j’en garde un super souvenir et j’avais envie de partager ça avec les loulous.

Ingrédients :

  • 300g de chocolat noir
  • 100g de beurre
  • 2 jaunes d’œufs
  • 125g de sucre glace
  • 1 cuillère à soupe de lait
  • 4cl de crème liquide
  • chocolat en poudre Nesquick

Cassez les 300g de chocolat noir en petits morceaux et les mettre dans une casserole.
Ajoutez le lait et laissez fondre à feu doux. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse.
Ajoutez le beurre en copeaux.
Mélangez bien en insérant les 2 jaunes d’œufs et la crème liquide.
Incorporez le sucre glace. Fouetter.
Mettez la préparation dans un saladier puis deux heures au frigo.
Quand la pâte est dure, formez de petites boules de la taille d’une bille et roulez-les dans le chocolat en poudre.
Conservez-le au frais jusqu’à dégustation.

Ce fut une activité plaisante et les enfants qui n’aimaient pas les truffes enrobées de chocolat amer ont adoré cette version.

Baeckeoffe – recette

J’adore le baeckeoffe mais je n’en fais pas souvent parce que la préparation demande du temps : il faut couper la viande, la faire mariner et surtout éplucher les patates. Mais lorsqu’on reçoit du monde et qu’on n’a pas le temps de cuisiner le jour-même, comme c’est le cas pour moi samedi, ça reste un plat idéal.

Ingrédient (pour 12 personnes) :

  • 1kg de roti de porc
  • 1 pied de cochon pour le côté gélatineux
  • 1kg de navarin d’agneau (ou d’épaule d’agneau)
  • 1kg de paleron de boeuf
  • 1 vin blanc (75 cl de sylvaner)
  • 4kg de pomme de terre
  • 6 carottes
  • 3 oignons
  • 3 gousses d’ail
  • Bouquet garni, sel et poivre

Découper la viande en petits carrés.
La faire mariner pendant deux jours avec du vin blanc, oignons, ail, bouquet garni, sel et poivre.

Deux jours après, éplucher les patates ainsi que les carottes et les couper en lamelles.
Dans une cocotte en terre cuite (ou en fonte), disposer une couche de pommes de terre, puis une couche de viande avec les oignons et les carottes.
Rajouter une couche de pommes de terre.
Verser la marinade par dessus et le reste de vin blanc qui a servi pour la marinade.
Recouvrir d’une feuille d’aluminium puis du couvercle.
Laisser cuire 2h30… voire plus.

Le Baeckeoffe est généralement meilleur réchauffé 🙂
Bon appétit 😀

Manège de l’Avent – un jour, un article

Il est de tradition, depuis maintenant plusieurs années, que lorsque décembre arrive, je m’arrange pour écrire et publier un article que ce soit une chronique, une recette, un chant de Noël, etc. Et ce, chaque jour, un peu comme un calendrier de l’Avent.
J’essayais toujours de préparer cela à l’avance mais quoique je fisse, il y avait toujours des ratés et la pression que je m’imposais pour y arriver était énorme. Je ne veux plus de ça.

Cette année, avec ma panne livresque, la question s’est davantage posée de savoir si je me lançais dans l’aventure ou pas…
A l’heure actuelle, je me demande encore si je le ferai ou pas. Et aucune réponse ne me vient. J’ai juste envie de passer de bons moments et de me faire plaisir.

Je pense que j’écrirai au jour le jour avec quelque avance de-ci de-là, sans me mettre aucune pression, histoire d’y prendre un maximum de plaisir. Et s’il y a des ratés, tant pis. D’autant que décembre est particulièrement chargé… un peu comme dans toutes les familles, quoi !

Les réjouissances et les festivités sont lancées.
Que votre mois de décembre soit plein de lumières et de joie !

Pixel Museum

C’est pas parce qu’on est en vacances et qu’on ne part pas qu’il faut glandouiller. On a donc profité de la visite d’amis pour se rendre au Pixel Museum, situé à Schiltigheim à une petite demi-heure à pied de chez moi.
Le Pixel Museum, c’est quoi ?
Le premier musée permanent dédié aux jeux vidéos.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais pas à ça, c’est sûr : j’ai été agréablement surprise de découvrir le travail de mémoire effectué, sans compter la récolte d’ancien matériel qui a dû être très difficile à réunir.
Le sens de la visite est numéroté par level, de 1 à 6. Le premier niveau nous fait remonter jusqu’à 192? – si mes souvenirs sont bons – avec les premières télés et le premier jeu inventé par des scientifiques pour passer le temps : une espèce de Pong.

Au fil de notre avancée, on découvre des salles remplies de vitrines abritant les premières consoles sorties vers le milieu des années 1970 – des engins massifs et probablement tellement lourds qu’ils n’étaient pas transportables. Certains sont agrémentés d’anecdotes amusantes comme c’est le cas pour les Seb, vendues au rayon ustensiles de cuisine… à ce demander s’il y a eu des erreurs d’achat.
Puis on est arrivé aux étagères qui nous intéressaient le plus, principalement parce qu’en ce qui concerne les plus vieux, ça nous rappelait des souvenirs – personnellement, je n’ai pas connu les Atari, personne dans mon entourage n’avait les moyens de se les payer ; ça devait être les premières avec des cartouches de jeux, les précédentes avaient les jeux intégrés dans leur système.

Puis j’ai eu le plaisir de revoir les ordinateurs Amstrad – quand j’étais petite, avec les sous reçus pour ma communion, je m’en étais acheté un : l’Amstrad CPC464 (cf image ci-dessous). On avait opté pour ce PC pour deux raisons :
– on désirait dessiner des figures par le biais de commandes basiques : je ne vous raconte pas les commandes, pour réaliser un pauvre trait, c’était un truc genre vingt lignes à écrire et à la moindre erreur, ça ne fonctionnait pas ; vu qu’on n’a jamais réussi à en dessiner une seule, on devait en faire des fautes, à moins que les indications données dans le manuel soient bancales ce qui est également une option.
– ça nous offrait également la possibilité de jouer à des jeux cassettes : oui, le même format que celle qu’on écoutait, qu’il fallait rembobiner, etc. Sauf que, vu le temps de chargement des jeux qui pouvaient aller de 30 à 60 minutes, fallait prévoir bien avant… et être super patient -_-
On jouait à des jeux tels que Saboteur, Atahualpa (avec la musique du Boléro de Ravel qui tournait en boucle), Supercopter,  Gauntlet, Barbarians, etc.

Là, les enfants ont pu essayer trois vieux jeux : le premier pacman sur écran monochrome, un où le plongeur devait harponner les poissons avant qu’ils ne le bouffent, le dernier avec un vaisseau spatial qui tournait sur lui-même et tirait sur tout ce qui l’approchait afin d’éviter la collision.
Il y avait également une salle d’arcade, très petite avec très peu de jeu, c’est dommage mais ça permettait de découvrir l’anatomie de la borne d’arcade avec le petit panneau demandant de ne pas déposer la cigarette sur le frontispice et les petits cendriers pour les fumeurs.

Ensuite, on est passé au level des consoles abordables financièrement, enfin, un peu plus que les précédentes : Sega avec la master System et les Megadrive. Les Playstation, les X-Box 360, etc.

J’ai trouvé la salle impressionnante quand même : elle est grande, lumineuse et contient pas mal de bornes de jeux.
On pouvait terminer la visite avec une exposition éphémère, la salle des ordinateurs avec 4 PC mis à disposition : pour chacun un style de jeu différent (exploration de donjon, plateforme, etc) et une borne Minecraft qui permettait de découvrir certains monuments et rues de Strasbourg version pixelisée.
Ma puce a bien aimé découvrir les mini-jeux électroniques, les Game & Watch, qu’on avait : un bouton à droite, un à gauche pour faire avancer ou reculer le héros – là sur la photo, le but était de rattraper les parachutistes avant qu’ils ne tombent dans l’eau et se fassent dévorer par les crocodiles ; je l’avais enfant et bon sang, ce que j’ai pu y jouer.

Pour nous, cette visite a été une retombée en enfance et l’occasion de partager nos expériences avec nos petits monstres, je redoutais que les enfants s’ennuient mais ils ont beaucoup aimé et ont trouvé ça très intéressant.
Pour les gamers, c’est à faire histoire de découvrir les balbutiements et l’évolution des consoles.