Les Imaginales 2017 – Samedi, 20 mai 2017

Cette année, j’ai pu m’organiser pour aller aux imaginales. Et Asuna a eu la gentillesse de me proposer d’y aller ensemble, ce que j’ai accepté avec autant de plaisir que d’enthousiasme.
Je ne fais pas souvent de salon, pour plusieurs raisons mais la principale en est qu’ayant une empathie excessive, tout rassemblement de foule m’est très vite éprouvant – j’arrive à gérer de petits groupes, mais là, c’est juste impossible, les boucliers habituellement érigés se brisent trop rapidement.

On est parti aux alentours de 8h30 (grand soleil chez nous) pour arriver à 11h (bordel, ça caillait), pile pour la première conférence qui nous intéressait. On en a fait deux dans la journée :
Quand les héros de fantasy… rencontrent leur destin ! J’ai beaucoup aimé cette conférence. Je n’y ai pas appris grand chose, j’ai cependant retrouvé bon nombre de mes réflexions sur le sujet. Le gros point fort de ce symposium, c’était que chaque auteur avait une façon d’écrire différente (plan complet et immuable, synopsis global pouvant amener des événements imprévus ou improvisation totale), une manière singulière d’entrevoir la prédestination (l’écrivain est un dieu qui manipule l’avenir de ses personnages, un simple scribe qui se laisse aller à son imagination, ou une norne qui tisse les vies de ses héros, etc.). Bien entendu, chacun a parlé de ses romans ( Pierre Bordage de Arkane; Gregory Da Rosa de Sénéchal, Jean-Louis Fetjaine de Djinn et Pierre Pevel de Haut-Royaume) ce qui m’a donné envie d’en découvrir certains et d’autres moins.
La seconde conférence était à 14h : Sorciers ! Et autres jeteurs de sorts… Pour celle-ci, je l’ai trouvée un peu moins intéressante peut-être parce que les auteurs s’appuyaient davantage sur leur roman et parlaient moins des sorciers en général que de ceux de leur histoire et les vagues comparaisons avec d’autres univers étaient assez rares. De plus, il arrivait que les réponses aux questions tombaient à côté et les auteurs se perdaient un peu. A cette conférence, il y avait également quatre auteurs : Rod Marty (La mère des eaux, roman tourné vers le vaudou), Méropée Malo (L’héritière des Raeven, roman qui tire vers le Young Adult), Alex Evans (Sorcières associées, qui parle de deux sorcières détectives dans un monde de sorciers), Sébastian Bernadotte (Bâton de Seydr, inspiré des légendes nordiques).

Je n’ai pas rencontré beaucoup de blogueuses, il y avait bien sûr Asuna (d’Equi’livre) et Sia (d’Encres et Calames) et c’était super chouette de pouvoir discuter surtout qu’on est resté une bonne partie de la journée ensemble notamment pour manger et j’ai pu faire plus ample connaissance avec Sia ce qui n’avait pas été le cas en 2014. On a rencontré d’autres blogueuses qui m’ont été très rapidement présentées sous leur véritable prénom (donc j’ignore quel blog elles tiennent) mais ma timidité excessive m’a poussée à rester en retrait et à ne pas rentrer dans le cercle – comme d’habitude, j’ai écouté et ai quand même passé de bons moments.

Bien sûr, j’en ai profité pour rencontrer quelques auteurs. Habituellement, je suis plutôt réservée mais là, j’étais plus ou moins à l’aise qu’ils soient connus ou pas. En ce qui concerne les photos, j’étais tellement prise par l’émotion que j’ai une fois de plus oublié d’en prendre – je me suis permise d’utiliser des images officielles des Imaginales.
J’ai retrouvé Régis Goddyn (Le Sang des 7 rois), c’était la seconde fois en un an – la fois d’avant, c’était à la 25ème heure du Mans dont je n’ai pas parlé sur ce blog – et ce fut un réel plaisir de discuter avec lui de plein de sujets différents et notamment de ses prochains ouvrages, j’ai hâte de voir ça.
J’ai également pu discuter avec Silène Edgar (14-14, Adèle et les noces de la reine Margot), c’était un échange timide mais sympathique.
La conversation avec Lise Syven (La Balance Brisée) fut vraiment très chouette, amicale et amusante.
L’échange avec Samantha Bailly (Oraisons, Ce qui nous lie) fut court, respectueux et assez taciturne au final, mais c’est compréhensible : comme c’était la fin de journée, on était toutes très fatiguées.

Je suis également passée sur des stands de petites maisons d’éditions :
Celui d’Elenya où j’y ai retrouvé Doris Facciolo (Légendes et Sortilèges, Ex Machina), j’en ai profité pour échanger mes impressions sur son recueil sur les sorcières qui était un coup de cœur. J’ai également pu rencontrer Dominique Lémuri (Ex Machina). Toutes deux très sympathiques.
Et surtout, je suis passée deux fois sur le stand des Luciférines (la première fois pour me prendre l’Homme Maigre de Xavier Otzi mais aussi pour me faire dédicacer Faites vos jeux par Julia Richard que je n’ai eu qu’au second passage). J’ai adoré l’ambiance qui régnait sur ce dernier étal, la bonne humeur était au rendez-vous, les nombreux auteurs plaisantaient entre eux mais également avec les visiteurs qui ne se sentaient nullement de trop dans ces échanges. J’en ai aussi profité pour discuter avec l’éditrice Barbara Cordier (La Belle contre l’Angelet ; je regrette juste de ne pas avoir terminé à temps son roman pour pouvoir lui donner mon avis de vive voix).

Bref, ce fut une journée épuisante, la migraine de fin de journée ne m’a pas été épargnée mais ce fut un super moment, je suis ravie de cette édition et j’espère pouvoir renouveler l’expérience l’an prochain, ce qui est loin d’être gagné. J’ai eu beaucoup de mal à redescendre de mon petit nuage et j’ai marché au radar les deux jours qui ont suivi. Mais ça valait largement le coup.
Voici ma pêche du jour (les deux du haut m’ont été offert par Asuna que je remercie encore ^_^) :
J’ignore encore quand je pourrai lire tout ça, mais au moins, je les ai 😀

Magic 7, tome 3 – Le retour de la bête – Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera

Titre: Le retour de la bête
Saga: Magic 7, tome 3
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateurs: Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureLéo, le spirit, n’a qu’un but : trouver le septième mage ! Grâce aux révélations d’Alice, la devineresse, il sait que c’est quelqu’un qu’il a déjà rencontré et qu’il porte vraisemblablement une tache de naissance comme les six autres.
Alice fait une autre prédiction : l’un des cinq rencontrera l’enchanteur le mercredi suivant. Chacun suit alors ses intuitions et tente de provoquer des rencontres qui semblent totalement fortuites avec son suspect favori.
L’enchanteur, ignorant tout de son pouvoir, laisse de curieuses créatures sur son passage, aidant bien involontairement les six à le trouver. Une course contre la montre est alors lancée, car une terrifiante et gigantesque bête a envahi la ville et détruit tout sur son passage… Et les “Magic 7” ne pourront livrer leur grand combat que lorsqu’ils seront au complet !

Bonjour,
aujourd’hui, je vous retrouve pour une chronique qui me tient particulièrement à cœur, celle de Magic 7 tome 3, parce que déjà, j’aime beaucoup le scénariste, sans compter que les dessins sont toujours aussi beaux. Ajoutons à cela la participation de Geoffo Panda au storyboard ( histoire de le situer, il s’occupait du Turbomédia chez Marvel entre autre, si ses travaux sur cette BD vous intéressent, vous trouverez ses planches sur Branchés Culture.)

Dans ce troisième tome, nos six héros sont à la recherche du septième comparse, l’enchanteur. Ils doivent le trouver avant l’arrivée de la Bête dans le but d’être assez puissants pour la combattre.
Ils suivent donc les consignes très vagues d’Alice et chacun a son hypothèse sur l’identité de leur dernier compagnon. J’ai trouvé cela sympa, ça permet également au lecteur d’y réfléchir, de chercher les indices, du coup, on ne reste pas passif.
Chaque personnage est déjà posé et on les connaît, pourtant, Kid Toussaint parvient malgré tout à nous surprendre en nous faisant découvrir davantage les secondaires ; ainsi, derrière la brute de l’école se cache un être qui souffre, les pestes de la classe ne sont pas aussi garces que ce qu’on croit – enfin pour l’une et pas forcément celle que l’on pense d’un premier abord -, le martyrisé qu’on prend en pitié n’est pas aussi sympathique que ce qu’on attend de lui lorsqu’on lui tend la main, et j’en passe parce qu’il y en a bien d’autres.
À la fin de ce tome, on réussit à se faire une idée précise de chacun tout en se méfiant parce qu’on a bien compris que les apparences sont souvent trompeuses. Il n’y a que le père de Leo que je suis incapable de juger, je ne suis pas sûre de l’apprécier même s’il nous permet d’en découvrir davantage sur l’origine des 7 ; je sens le sale coup venir avec lui sans pour autant savoir quoi exactement… on verra si mon intuition est juste.

Je craignais que ça tourne en rond, mais j’avais oublié que ce n’était pas possible avec Kid : on se retrouve avec un troisième tome contenant un peu moins d’action mais tout autant de rebondissements.
Bref, j’ai adoré et je compte bien samedi me chercher le 4 qui sort aujourd’hui,  donc on devrait se retrouver rapidement pour la chronique du prochain volume ^_^
À bientôt.

Bricolage – Vitrail de Noël

Ces derniers temps, je fais un certain nombre de bricolage avec les enfants – environ un par semaine histoire de ne pas être trop vite à cours d’idée.
Parmi les activités organisées, nous nous sommes lancés dans le création d’un vitrail papier, l’un pour les 2 à 5 ans, l’autre pour les plus de 5 ans.

Le matériel nécessaire :
– Papier canson noir et/ou rouge.
– Papier vitrail de différentes couleurs
– Colle
– Ciseaux
– Cutter pour les adultes
– Coton

La chaussette-vitrail (pour les 2 à 5 ans)

Prendre une demi-feuille de papier canson rouge. Dessiner le patron d’une chaussette :
chaussette-vitrail-patron

L’adulte doit découper le rectangle intérieur au cutter. L’enfant peut, avec l’aide d’un grand, couper au mieux les contours de la chaussette ; c’est la seule étape où un adulte aide l’enfant. Dessiner une étoile-fleur avec un emporte-pièce, la couper et la coller :
chaussette-vitrail-decoupage

Coller le papier vitrail central. Découper de petits triangles de papier vitrail de différentes couleurs et les coller au centre :
chaussette-vitrail-collage-de-papier-vitrail

Étape finale : mettre de la colle sur la bordure et y apposer le coton :
chaussette-vitrail-bordure-de-coton

 

Vitrail de Noël (pour les plus de 5 ans) :

L’adulte doit dessiner et découper un modèle cartonné qui servira de pochoir aux enfants.
Les petits peuvent alors dessiner le modèle sur un papier cartonné noir. Les grands doivent découper au cutter le vitrail dessiné afin d’en créer le squelette :
vitrail-de-noel-dessine vitrail-de-noel-decoupe

Les enfants dessinent par transparence les parties triangulaires du papier vitrail en fonction de la case choisie, avec la règle si possible :
vitrail-de-noel-dessin-papier-vitrail

Puis il leur suffit de coller le papier vitrail sur le squelette.
On peut également y coller des boules de papier de couleur, dessinées grâce au capuchon d’un feutre.
Il ne reste plus qu’à le scotcher à la fenêtre.
vitrail-de-noel-colle-a-la-vitre vitrail-de-noel-boules-du-sapin

Cookies maison aux pépites de chocolat – Recette

Aujourd’hui, plutôt que de vous présenter un nouvel avis sur un album jeunesse, j’ai décidé de publier la recette de cookies aux pépites de chocolat qu’un des enfants que je garde a fait à l’école.
Pourquoi ce choix ?
Déjà parce que, pour moi, décembre est intrinsèquement lié à la nourriture et à la confection de gâteaux, ensuite parce que j’aimerais garder cette recette pour en faire ces prochaines semaines.
Voici donc la recette :

cookiesIngrédients :
– 115g de beurre à température ambiante
– 100g de sucre roux
– 100g de sucre fin
– 1 œuf
– 1 sachet de sucre vanillé
– 155g de farine
– 1 pincée de levure chimique
– 100g d’amandes en poudre
– 150g de pépites de chocolat

Préparation :
Préchauffez le four à 180° (thermostat 6)
Montez le beurre et les sucres en crème mousseuse, ajoutez progressivement l’œuf battu.
Mélangez la farine avec la levure chimique et les amandes moulues, versez la moitié du mélange dans la préparation crémeuse, remuez.
Rajoutez le reste du mélange et les pépites de chocolat, remuez.
Partagez cette pâte en 25 boules (ou plus selon la taille désirée) et disposez-les sur une plaque garnie de papier sulfurisé en les séparant les uns des autres, aplatissez-les légèrement avec la main.
Mettez au four 15 à 20 minutes le temps qu’ils dorent.
Sortez du four et laissez refroidir sur une grille. Recommencez l’opération avec le reste de la pâte.
Conservez dans une boîte hermétique.

Tatouage dragon

Bonsoir,

j’avais prévu de vous écrire une chronique sur un album plutôt joli ayant pour thème les dragons, je trouvais que c’était dans la continuité de mon week-end. Or, je ne me sens pas assez bien pour pouvoir en écrire sereinement un avis.
La raison en est simple, hier, j’avais rendez-vous chez le tatoueur afin de repasser le tatouage de dragon que j’avais depuis 18 ans au niveau de l’omoplate droite – oui, si jamais il m’arrive un jour quelque chose, ce sera le signe distinctif qu’il faudra rappeler aux policiers. Ouhla, je vais arrêter là mon petit délire, je sens que ça va partir en cacahuète autrement, ça sent la fièvre tout cela.
Bref, là, j’ai droit au contrecoup ajouté au manque de repos : fatigue et migraine sont au rendez-vous. Je vais donc aller me coucher, si j’ai le courage, lire 2 ou 3 pages avant de sombrer.

Si vous vous demandez pourquoi ce tatouage de dragon et cette passion pour cette créature fabuleuse et loin d’être sympathique, je vous explique tout là : Montre-moi un dragon !
En attendant, je vous laisse en compagnie de la bête (avant et après – elle avait bien besoin d’un ravalement de façade, hein !)

tatou-dragon