Au Fil de l’eau

Le semaine dernière, nous nous sommes rendus à Rivétoile pour voir le spectacle du nom de « Au fil de l’eau » organisé par la ville. Le thème principal en est l’Europe. J’ai trouvé qu’on reconnaissait bien certaines chansons, musiques et décors comme celui de certains pays, mais on était loin de tous les pays d’Europe.

Mais à part cela, le spectacle était sympathique, les enfants ont bien aimés. Les jets d’eau étaient beau, et dansaient au rythme des musiques, c’était frais et agréable. Les décors à l’arrière étaient jolis et les hologrammes sur vapeur d’eau étaient originales, du moins pour moi étant donné que c’était la première que je voyais cela. Ça a été relativement court, une petite demie-heure, mais bien suffisant. Le feu d’artifice final était très bien: petit, peu faisait du bruit ce qui fait que les enfants ayant peur habituellement peuvent le regarder en grande partie… Bref, en ce qui me concerne, j’ai bien apprécié ce spectacle…

Adieu Revanche!

Le 14 juillet, Aïon Europe a fusionné plusieurs de ses serveurs, dont celui sur lequel nous jouions: Vidar. Pour éviter les problèmes de noms, les personnages issus d’Urthem se sont retrouvés affublés des initiales UR derrière leurs noms et ceux de Vidar d’un VD; dans leur inventaire, un petit coupon permettant de changer son nom…
18h07, serveurs up, tentative de connexion avec mon personnage principal Revanche, malheureusement, étant dans une zone instable, impossible de rester connecté et le temps d’y parvenir, le nom était pris…

Désabusée, dépitée, dégoûtée… Un peu de tout cela à la fois et pourtant, même mélangés, ces adjectifs ne sont pas assez fort pour exprimer toute la déception que cette perte m’a occasionné. Revanche… Toute une histoire avec ce pseudonyme… Hormis le fait que ce soit un personnage des X-Men ayant un étroit rapport avec mon super-héros préféré: Psylocke, pour moi, ce nom représentait bien plus:

Ayant commencé à jouer sur Aïon avec mon pseudo habituel: Psylook, spiritualiste de son état, nous nous sommes très vite rendus compte que sans healeur, on n’arriverions à rien dans la légion. J’ai donc sacrifié mon Main Character pour recréer un clerc que j’ai surnommé Revanche, parce qu’elle était ma Revanche à moi sur ce jeu, et que je comptais bien la mener jusqu’au bout du voyage…

Mais maintenant, tout est fini. Comment reconstruire un pseudonyme sur les ruines de l’ancien? Raser la raison pour laquelle j’ai choisi le nom de Revanche, tirer un trait sur ce qui a été la base de sa création, un nom qui me poussait à toujours aller plus loin pour prendre ma revanche sur ce jeu, sur ces nazes d’asmoches, et maintenant, que me reste-t’il? J’ai l’impression d’avoir échoué… En perdant ce nom, j’ai perdu une bonne partie de ma combativité… Mais il a fallu prendre sur moi… Retrouver un nom allant avec mon passé, renaître de mes cendres, reconstruire quelque chose sur les braises d’un rêve brisé… un rêve qui s’estompe… Quel autre pseudonyme pouvait aller aussi bien que Chimère?

La Chimère, pour beaucoup, c’est cette créature mythologique à la tête de Lion, au corps de chèvre et à la queue de serpent; pour d’autres, c’est un rêve illusoire, un projet vain. Pour quelques rares, ce sera le bronze étrusque d’Arezzo, pour les biologistes c’est davantage un organisme possédant deux ou plusieurs génotypes distincts et enfin pour quelques rares, c’est un poisson des abysses (j’ai trouvé cette dernière définition sympa puisque les Abysses sont une zone d’Aïon), et je passerai les livres, les jeu de rôles, etc… donc cela fait allusion ^^

Pour moi, la Chimère est un peu tout cela à la fois, mais dans ce cas, c’est davantage un projet irréalisable et irréalisé, un rêve perdu, une illusion…

Confiance en soi

Il n’y a pas pire pour une personne que le manque de confiance en soi, et je crois malheureusement que l’excès de confiance en soi est tout aussi nuisible mais peut-être davantage pour les autres. Je parlerai volontiers des gens trop sûrs d’eux, mais je n’ai personne comme cela dans mon entourage, c’est le genre de personnes que je fuis comme la peste.

Cela fait longtemps que je me dis que le manque de confiance en soi peut vraiment faire des ravages, mais ces derniers temps, je l’ai davantage constaté… Et je finis par me demander si ce n’est pas héréditaire… Je doute constamment de moi et des autres, avec l’âge, je me suis forgée une véritable carapace (même s’il y a 3 ans, cette dernière s’est fissurée de toute part), j’essaie de ne pas le faire sentir, ni aux autres, ni à mes enfants, pourtant, mon aîné est comme sa mère… Aucune confiance en lui… On a beau lui dire qu’on l’aime, il doute constamment, lorsque je lui ai demandé comment il pensait qu’était son bulletin, il m’a répondu mauvais, ce qui était loin d’être le cas, il a beau se débrouiller correctement en vélo, il arrive un moment ou il doute et ou tous les efforts qu’il a fait pour y arriver partent en fumée… Et rien n’y fait, ni les « je suis fière de toi », ni les « bravo », ni les encouragements quel qu’ils soient…

Je ne sais plus quoi faire, je ne pense pas pouvoir faire quoique ce soit de toute façon, il est comme moi… J’ai beau me booster dans tous les domaines, me pousser à être plus sûre de moi, à ne pas douter ni de mes qualités ni de mes compétences, il arrive toujours un moment ou le masque tombe, ou les doutes m’envahissent, détruisant tout sur leur passage, ravageant les minces remparts d’assurances que j’ai péniblement réussi à ériger… Et chaque jour, je dois rebâtir ma forteresse sur les ruines de mon incertitude, de mes angoisses… C’est un combat perpétuel ou chaque bataille gagnée ne nous apporte rien parce que le résultat en est toujours le même… on construit une tour, pendant qu’une autre s’effondre… C’est un combat perdu d’avance…

Et rien que de me dire que j’ai transmis cette « malédiction » appelons-la ainsi, à mon fils, ça me navre au plus haut point… Je lutte constamment contre moi, et maintenant, je me retrouve également à lutter contre lui… Et je suis sûre qu’il ne comprendra jamais que je ne fais cela que parce que je l’aime… que je refuse qu’il soit comme moi… et j’ai beau le lui dire… ça ne change rien… c’est un problème qu’il doit et devra régler lui-même… Quelle misère!

Renaissance

Depuis hier, je me suis remise à lire des comics, après des mois à tenter désespérément de me motiver. J’ai commencé par trier les derniers que je n’avais pas encore lu: de septembre 2006 à janvier 2008. Et… comment dire… je me sens revivre. C’est comme si depuis 6 ans, j’étais enfermé dans une grotte, j’ai l’impression de tout avoir abandonné tout ce que j’aimais, tout ce qui faisait de moi ce que j’étais… Ce n’est pas que je trouve les comics trop génial, mais cela a fait partie de moi pendant si longtemps que tout avoir lâché comme ça… C’est un peu m’être trahis moi-même. Et là, reprendre, c’est vraiment une renaissance: devant mes yeux, passe des heures à poster et rire sur le fofo panini avec les autres forumeurs (et on ne parlera même pas des rencontres, trop bon), les souvenirs de toutes ses heures passées à lire et relire certains épisodes des X-Men, les km de marches afin de parcourir toutes les librairies d’occas’ que je connaissais dans le but de trouver L’ancien comics que je n’avais pas encore, mes voyages jusque Nancy chez feu-mon oncle pour repartir avec un sac blindé de bouquins que je ne trouvais pas ici…
Argh! Ca y est, je suis prise d’une frénésie d’achat de comics! Mais j’peux paaassssss!!!!!!!!!!!!!! :'(
Tant pis, jusque septembre, je m’obligerai à aller une fois par mois me prendre un comics d’occas’ et dès septembre, ce sera un par semaine, la petiote à l’école, ca me laissera le temps d’aller plus souvent au Cyclops ^^

Mon but

Ces derniers temps, une question revient constamment: et maintenant, que vais-je faire? J’ai encore énormément de travaille à faire sur mon site… Mais une fois que j’aurai tout fini… Que me restera-t’il à faire? Je n’ai toujours pas déterminé ce que je ferai de ce site… Il est entre le site et le blog…
Même si je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un blog. En effet, je ne me confie pas vraiment, je ne couche pas mes pensées sur ces pages, je ne pense pas le faire un jour. Je n’ai aucun mal à comprendre ceux qui le font, c’est plus facile de se confier à des inconnus, de déballer son sac et sa vie sur le net mais pour moi, c’est impossible.
Pour plusieurs raisons, la première est qu’une fille ennuyeuse a rarement de choses à raconter sur sa vie ennuyeuse…
La seconde est que j’estime que nos pensées sont quelque chose de privé, personnel, un cadeau que l’on offre à son ou sa meilleure amie… Je me trouve vieux-jeu sur ce coup-là, je l’ai toujours été en fait.
Ma troisième raison est que j’ai peur de blesser mon entourage, en écrivant mes réflexions. Je manque foncièrement de tact. Je ne sais pas dire les choses sans blesser les gens, parfois, pour ne pas souler, je compresse mes pensées, et là, catastrophe! C’est systématiquement mal interprété, mon esprit prends parfois des raccourcis, et cela m’a souvent joué de mauvais tour… Après, les personnes qui me connaissent, et surtout mes fantastiques amies, me pardonnent mes maladresses et me les  signalent même, ce qui m’aide grandement à m’améliorer…
Et puis, il n’y a pas que cela… Je crois bien que n’ayant aucune confiance en moi, je n’ai aucune confiance dans les autres. C’est la raison pour laquelle dans les journaux intimes que j’ai écrit, je n’y ai jamais déposé mes pensées. Je n’écrivais que les faits, les événements, ce n’est pas que je n’en avais pas compris le principe, juste que je ne tenais pas à ce que quelqu’un puisse y lire les méchancetés que j’avais pu y mettre sous le coups de la colère, la frustration et tous les mauvais sentiments que l’on peut humainement ressentir. Et moi, j’en ai énormément, je connais mes défauts, et je lutte sévèrement contre.

Il y a peu, on m’a dit que j’étais difficile à cerner… Lorsque je l’ai dit à des amies, elles ont éclatées de rire et ont confirmé la chose… Je ne trouve pas, je suis quelqu’un de simple, d’ennuyeuse. J’essaie souvent de voir le bon côté de la vie, sauf quand la fatigue m’en empêche. Le plus souvent, je ne vois que le noir d’une situation, je me force à voir le gris, mais c’est vraiment difficile…
Je ne suis pas d’une nature optimiste, je n’ai rien d’exceptionnel, et j’avoue que me retrouver général d’une légion à Aïon m’a vraiment fait un choc. Ce n’est probablement pas grand chose pour bien des gens, mais pour moi, même si cela a juste été un concours de circonstance, ne plus être le second dans l’ombre, ne pas être la partie Ban de Midoban (la syllabe fantôme que plus personne ne prononce ni ne voit depuis que Midoban est devenu Mido), cela compte pour moi. Et même si je ne suis pas un vrai leader, je ne propose jamais de party, je n’organise rien… Je suis seulement, toujours et encore la secrétaire. Pourtant, je m’en contente, je ne suis plus une ombre