Solo Leveling, tome 18 – Chugong, Disciples (Redice Studio) & h-goon

Titre : Solo Leveling, tome 18
Auteurs : Chugong, Disciples (Redice Studio) & h-goon
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Je savais que ce dix-huitième tome contiendrait des spin-offs de la saga. Je m’attendais vraiment à suivre des personnages secondaires rencontrés au fil des aventures de Jinwoo. Finalement, non.
On en croise certains dans ce tome, on découvre ce qu’ils sont devenus, mais ils ne sont pas les héros des chapitres.
Sauf les ombres qui ont des passages dédiés, ce que j’ai grandement apprécié. La manière dont c’est traité est plaisante : ils nous partagent leur ressenti, les relations qu’ils avaient avant d’être au service de Jinwoo et leur première rencontre avec le maître des ombres. J’ai adoré ces parties.

Ce tome est un tremplin vers la suite puisqu’on suit notre héros dans sa nouvelle vie, notamment avec Cha Hae-In et on fait la connaissance de son fils.
J’avais trouvé le tome précédent inintéressant. Celui-ci l’est beaucoup plus et a aussi plus de sens : une transition vers la suite avec un contexte et surtout le background mis en place du prochain héros. Le fils de Jinwoo ne vient pas de nulle part, on le connaît un peu.
D’ailleurs, j’adore sa relation avec Ber ou les disputes incessantes qu’il provoque entre Igrit et Bellion. C’était très drôle.

L’histoire n’est certes pas aussi passionnante que les tomes précédents, mais j’ai passé un excellent moment, j’ai ri par moment ce qui m’a fait du bien.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et maintenant, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain et si le scénario réussira à se renouveler.

Battle Game in 5 seconds, tome 04 – Kashiwa Miyako & Saizou Harawata

Titre : Battle Game in 5 seconds, tome 04
Scénario : Saizou Harawata
Illustrations : Kashiwa Miyako
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Le combat à mort entre l’équipe verte et l’équipe rouge est sur le point de commencer.
Pour remporter des points, Akira et ses camarades partent à la chasse aux goules. Mais l’équipe verte se retrouve dans une impasse quand surgit une goule géante, contre laquelle le canon d’Akira et les attaques de Yûri ne peuvent rien… Comme si ça ne suffisait pas, voilà que les rouges, les ennemis des verts, débarquent sur les lieux du combat…
La tension monte entre les deux équipes qui se font face, mais Mion annonce soudain un nouveau jeu… La chasse au roi va commencer !

Un quatrième tome aussi bien que les précédents.
Nos héros sont dans une phase de jeu stagnante. Tous les joueurs qui sont arrivés à ce niveau y restent parce que c’est moins risqué : ils gagnent des points en remplissant des quêtes et peuvent acheter ce dont ils ont besoin pour survivre.
Ils se sont organisés en 3 groupes :
– les bleus sont des électrons libres où chacun fait ce qu’il lui plaît,
– les rouges sont des psychopathes qui récupèrent les nouveaux pour en faire leurs esclaves et les envoyer au casse-pipe quand ça leur chante,
– les verts se sont réunis en une communauté solidaire et sont constitués de vieux comme d’enfants.

Dans ce quatrième tome, une grosse quête est lancée : les verts s’organisent, les rouges les espionnent. C’est galère, mais nos héros s’en sortent, mais c’est sans compter Mion (l’arbitre cruelle du jeu) qui leur tend un piège.
Akira étant un fin stratège, on ne peut pas dire que cette lecture était très reposante. Toutefois, ça m’a plu. Le rythme combat-scénario est bien équilibré, je n’ai donc pas eu la sensation de lourdeur comme dans le quatrième tome de A fantasy lazy life, peut-être aussi parce que le scénario est mieux ficelé… je ne sais pas.

Le seul bémol sont certains dessins lors des combats, parfois, ils font très brouillons avec les 10 millions de traits simulant le rapidité de mouvement ; j’abuse un peu, mais c’est un fait que ça a quand même ralenti ma lecture alors que je n’en avais pas particulièrement envie.
Ça ne m’a pas empêché d’adorer ce quatrième tome et vu la manière dont ça se termine, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain tome.

The Quintessential Quintuplets, tome 10 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 10
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Un temps démis de ses fonctions, Fûtarô redevient officiellement le professeur particulier des quintuplées après avoir prouvé à leur père qu’il faisait bien partie du top 10 des meilleurs élèves au niveau national. L’heure est maintenant venue de partir en voyage scolaire à Kyoto et de se détendre. Hélas pour Fûtarô, les jumelles ne lui laissent aucun répit, chacune d’elles ayant décidé d’accaparer son attention aux dépens des activités prévues. Une lutte sans merci s’engage alors entre les sœurs, où tous les coups sont permis…

Ce fut une excellente lecture et je ne m’y attendais pas du tout ! Ça avait des airs de vacances !

Nos héros partent en voyage scolaire à Kyoto. Comme ce sera le dernier qu’ils feront tous ensemble, les quintuplées ont toutes décidé de déclarer leur flamme à Fūtaro, sauf Yotsuba. Donc la guerre est déclarée.
Je ne suis pas certaine d’avoir apprécié la réaction de certaines.

J’adore Miku, mais dans ce 10ème tome, quelque chose me gène… peut-être parce qu’elle est assistée. Yotsuba la coache, et les autres, après l’avoir blessée, la pousse à avouer ses sentiments… c’est tellement pas dans son caractère.
Ichika m’a saoulée, elle est fourbe et menteuse, ce qui finit par lui jouer des tours, tant mieux.
En ce qui concerne Nino, à part une fois où elle joue son dictateur en tentant d’imposer sa volonté à Fūtaro, son peps et son caractère bien trempé est une force.

Le seul bémol pour moi, c’est l’histoire avec Rena. Donc pour rappel, c’est le premier amour de notre héros et forcément une des quintuplées. Mais laquelle ? C’est super brouillon… on avait l’impression de savoir, mais en fait, non ! Je pense que c’est chacune d’elle à des moments différents. Et si ce n’est pas ça, c’est que je n’ai rien compris à l’histoire.

Je ne reviendrai pas sur les dessins, ils sont aussi beaux que d’habitude. J’apprécie toujours autant les grandes planches où les quintuplées sont toutes ensemble, c’est un plaisir de m’attarder sur ces moments.
Bon, c’est l’heure de manger, donc je vais finir en précisant que j’ai adoré cette lecture. C’était ce dont j’avais besoin aujourd’hui.

A Fantasy lazy life, tome 04- Tsunehiko Watanabe, Jyuu Ayakura & Neko Hinotsuki

Titre : A Fantasy lazy life, tome 04
Scénario : Tsunehiko Watanabe
Illustrations : Neko Hinotsuki
Characters design : Jyuu Ayakura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce quatrième tome. Tout ce que je voulais, c’était une lecture sans prise de tête. C’est loupé.

Zenshirō et Aura ont eu leur bébé. La reine révèle enfin à son époux ses pouvoirs. Et une meute de dragons attaque les convois de sel acheminé jusqu’au royaume de Capua. Aura ne veut pas que l’armée s’en charge donc elle missionne le comté de Gajir de s’en charger.
Ça doit à peu près recouvrer la moitié du manga… le reste n’est que politique.
Ce qui m’a prodigieusement ennuyée.

J’ai eu beaucoup de mal à avancer, je me suis même demandée si je n’allais pas abandonner cette lecture et donc cette saga. Les personnages me laissent pour la grande majorité indifférente. J’ai peut-être un infime intérêt pour le fils du comte Gajir, Xavier, qui suscite un peu de sympathie, les autres m’agacent.

Les dessins sont plutôt classiques même si l’apparence des femmes me dérange : elles ont toute une paire de sein exagérément énorme et ça m’exaspère. Tout est bon pour les mettre dans des positions « avantageuses » qui ne bottent que deux catégories de personnes : les pervers lubriques et les adolescents en pleine effervescence.

Ce n’est pas la peine que je continue à m’énerver toute seule. Bref, je n’ai pas aimé cette lecture et je ne suis pas certaine de lire le prochain.

XXX Holic, tome 04 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 04
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre… »

Je redoutais un peu cette lecture. Principalement parce qu’entre le premier tome de la saga et les deux suivants, il y a un gap énorme dans mon ressenti.

Ce quatrième tome m’a beaucoup plu. Peut-être parce que je trouve le récit bien ficelé. Ce n’est pas un événement qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui est torché. CLAMP prend le temps de poser le décor et c’est plaisant :
Watanuki fait la rencontre de jumelles. L’une est joyeuse et un brin exubérante, l’autre est réservée et a des phases où elle ne semble pas bien. Dans ces moments-là, notre héros ressent une onde négative se dégager de la jeune fille.

J’ai trouvé que c’était très très bien fait. On sent la différence entre l’état d’esprit des jumelles et lorsque l’une est mal, ça casse vraiment l’ambiance du moment, comme ça le ferait si nous étions à la place de la déprimée. J’étais totalement imprégnée dans le récit.
On a l’histoire de bout en bout. Ça ne prend pas toute la place puisqu’on a quand même droit à des tranches de vie de Watanuki que ce soit avec Yukō, Himawari ou Dōmeki. Bref, c’est bien dosé.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, ce serait superflu. J’ai adoré ce quatrième tome qui relance mon intérêt pour cette saga.