Tale of Sand – Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez

Titre : Tale of Sand
Auteurs : Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Mac, jeune américain ordinaire, se voit confier par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ». Pour y parvenir, il ne dispose que d’une vieille carte, d’un sac à dos, d’une injonction en forme de conseil « cours, petit, cours ! » et de 10 minutes d’avance. Sur qui, sur quoi ? Mac sortira-t-il indemne de cette aventure ?

Je ne sais plus d’où j’ai cette bande-dessinée. Je l’ai sûrement trouvée d’occasion.
Mon résumé va être très succinct et pas forcément différent de la quatrième de couverture parce que niveau scénaristique, c’est très faible.

Le personnage principal participe à une fête, il est choisi parmi tous. Sa mission : atteindre le pic de l’aigle. Il doit courir, il n’a que dix minutes d’avance.
Il est un peu teubê : il est le seul à ne pas avoir compris que c’est une chasse à l’homme qui commence.
Donc toute la bande-dessinée, c’est ça : il fuit à travers le désert, mais pas n’importe quel désert ! Y a pas mal de passages complètement loufoques.

À la base, cette bande-dessinée a été écrite par Jim Henson (le créateur des Muppets de ce que j’en ai compris). Il voulait l’adapter en film, mais personne n’a osé s’y essayer et je les comprends. Il y a une ambiance très particulière, ce qui ne m’a pas dérangé contrairement au côté western bien trop présent à mon goût.

Je ne peux pas dire que l’histoire est passionnante, mais ça se laisse lire. C’était rapide, probablement parce qu’il y a peu de dialogues. Tout tient aux illustrations, à l’ambiance qu’elles instaurent, aux détails qui se cachent dans les planches.
C’était une lecture étrange, je ne sais pas trop quoi en penser.

Ombrane – Bastien Lextrait & Julien Hanoteaux

Titre : Ombrane
Scénario : Bastien Lextrait
Illustrations : Julien Hanoteaux
Éditeur : Akileos
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : À travers les propos d’un conteur, nous vous proposons de suivre l’épopée tragique d’Ombrane, une mystérieuse créature éphémère née de la nuit, destinée à arpenter le monde et assister au déclin du royaume des Hommes, avant de disparaître avec eux. Durant son voyage, elle liera un attachement profond à ces derniers et partagera leurs émotions qui iront des plus petites joies du quotidien aux plus grandes peurs existentielles.

J’ai pris cette bande-dessinée parce que les illustrations me plaisaient et j’étais sûre qu’elles plairaient tout autant à ma fille.
Je crois que je n’avais pas lu la quatrième de couverture ou peut-être qu’elle ne m’évoquait rien.
Maintenant que c’est lu, le récit ne m’inspire pas grand-chose.

Un groupe d’humains se regroupe autour d’un feu dans le 7ème sous-sol. Le plus ancien leur compte l’histoire d’Ombrane, la première Noctale à être apparue sur terre.
Elle parcourt le monde pour le découvrir et plus elle avance, plus il se détériore.
En parallèle, un des hommes des souterrains remonte chaque sous-sol vers la surface.

Ça a un côté très poétique, mais aussi très fataliste. J’ai trouvé intéressant le cheminement de l’héroïne. Chaque situation est pire que la précédente et mène l’homme à sa perte.
Donc l’analogie en fait un thème plutôt actuel, mais ça finit de manière abrupte, et je suis restée sur l’impression qu’il manquait une chute, un message. Je suis un peu restée sur ma faim.

Comme dit plus haut, les illustrations m’ont énormément plu. Les couleurs sont harmonieuses. Je me suis pris du temps pour les contempler, et c’était un plaisir.
Il se fait tard et je n’ai rien d’autre à dire sur cette lecture, je vais donc conclure : je l’ai beaucoup aimée. Il faudra que je regarde s’il y a d’autres titres de ces auteurs.

Sœurs d’Ys : La malédiction du royaume englouti – M.T. Anderson et Jo Rioux

Titre : La malédiction du royaume englouti
Saga : Sœurs d’Ys
Scénario : M.T. Anderson
Illustrations : Jo Rioux
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Pour ériger les remparts qui protègent Ys des flots tumultueux, la reine Malgven a eu recours à la magie. Sa mort brutale et mystérieuse laisse ses deux fifilles inconsolables et les éloigne l’une de l’autre. Rozenn, héritière du trône, entre en communion avec la nature et s’apaise dans les landes ; Dahut, la cadette, se délecte de la vie fastueuse de la cour et se compromet dans ses intrigues. Mais derrière les murs immenses de la cité se cache un passé lourd de sombres secrets. Le jour où le lien entre les sœurs se rompt définitivement, elles entraînent dans leur chute le destin d’Ys, et les monstres tapis dans l’ombre surgissent alors en pleine lumière.

Quand j’ai vu cette bande-dessinée à la médiathèque, j’ai hésité à l’emprunter.
La couverture me bottait bien et les illustrations sont tout aussi sympathiques.
En va-t-il de même pour le scénario ?

L’histoire s’ouvre sur le récit du roi Gradlon : il conte à ses deux filles sa rencontre avec leur mère, qui vient de décéder. Grâce à la reine, la cité d’Ys est restée prospère, par des procédés plus que malhonnêtes, semble-t-il. Mais maintenant qu’elle n’est plus là, qui va prendre la relève ?
Les deux princesses sont aussi différentes l’une que l’autre ? L’aînée, Rozenn, est sauvage et proche de la nature. La cadette, Dahut, se montre érudite et développe des talents hors du commun, mais ça a un prix. Une telle différence les sépare depuis qu’elles ont perdu leur mère.

Le scénario est intéressant. La trame cohérente et l’intrigue est rondement menée. J’ai lu d’une traite cette bande-dessinée tellement c’était fluide et passionnant.
J’ai aimé les deux princesses. Leur caractère est à l’opposé l’un de l’autre, leurs choix et leurs actes sont contestables pour différentes raisons, pourtant je les comprends et j’ai même fini par les plaindre.
Dans les premières pages, j’ai eu un peu de mal à me faire aux illustrations, pourtant ce style artistique fait le charme de cette bande-dessinée. J’ai fini par les adorer autant que cette lecture.

Le grimoire d’Elfie, tome 2 : Le dit des cigales – Audrey Alwett, Christophe Arleston & Mini Ludvin

Titre : Le dit des cigales
Saga : Le grimoire d’Elfie, tome 2
Scénario : Audrey Alwett & Christophe Arleston
Dessins : Audrey Alwett & Christophe Arleston
Éditeur : Mini Ludvin
Nombre de pages : 80
Quatrième de couverture : Une aventure touchante qui plonge les trois sœurs dans le passé de leur mère, Mélusine. Elfie et ses deux sœurs, Louette et Magda, arrivent avec leur bus-librairie à Gonerbes, un village de Provence écrasé par le soleil. Elles y rendent visite à Alistair Kinloch, un écrivain autrefois ami de leur mère. Mais Alistair ne parvient plus à écrire. Sa machine à écrire a été volée et son inspiration avec.
Dans cette bourgade où ne manquent pas les fortes personnalités, Elfie enquête. Qui en veut à Alistair ? Et pourquoi ? Grace à son grimoire qu’elle doit recharger d’histoires, Elfie va pouvoir compter sur l’aide de la magie… Une aventure touchante qui plonge les trois sœurs dans le souvenir de leur mère, Mélusine.

J’avais presque oublié à quel point c’est agréable de suivre les aventures d’Elfie, Louette et Magda qui voyagent dans leur bus librairie à deux étages.
Cette fois, elle se rendent dans le Lubéron. Elles retrouvent un ami de leur mère, Alistair Kinloch qui est un écrivain. Mais il est en panne d’inspiration depuis qu’on l’a cambriolé et qu’il vit des événements troublants inspirés de son roman en pause.
Elfie décide de mener l’enquête, toujours avec l’aide des créatures en origami que son grimoire fait vivre lorsque les histoires de notre héroïne l’ont rempli de magie grâce aux récits qu’elle écrit dedans.

Le scénario est intéressant et a titillé ma curiosité. J’ai cherché en parallèle d’Elfie le responsable des misères faites à Alistair. Mon intuition ne m’a pas trompée, sans que j’ai pour autant de certitudes.
Les dessins sont toujours aussi beaux, j’ai pris plaisir à m’y attarder, à détailler les vêtements, les mouvements des cheveux. Je suis fan du charadesign.

Les personnages sont toujours aussi attachants. On voit un peu moins Louette, dommage, mais Alistair prend un peu sa place de protecteur, ce qui permet à l’aînée de nos héroïnes de souffler un peu.
Magda m’avait un peu énervée dans le premier, mais ce n’est pas le cas dans celui-ci. Je l’ai trouvée plus sympathique et j’ai apprécié qu’elle finisse par coopérer avec Elfie.

Et le gros plus, c’est l’ambiance très estivale… et je me laisse volontiers emportée par l’aventure dans des décors de Provence.
J’ai adoré ce second tome, il faudra que je trouve la suite à la médiathèque.

Lulu et Nelson, tome 3 : La lionne blanche – Jean-Marie Omont, Charlotte Girard & Aurélie Neyret

Titre : La lionne blanche
Saga : Lulu et Nelson, tome 3
Scénaristes : Jean-Marie Omont & Charlotte Girard
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 68
Quatrième de couverture : À leur arrivée en Afrique du Sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s’est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Depuis, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, femme militante, de caractère. Sa rencontre avec Danny, qui sait parler aux lions, pourrait l’aider à recréer sa ménagerie, mais les menaces fusent de tous côtés…

Ça m’a pris plus d’un an pour pouvoir emprunter cette bande-dessinée à la médiathèque, mais c’est fait et j’en suis ravie !
C’est le troisième et dernier tome de cette saga et comme les précédents, je n’ai pas vu les pages défiler.

Le père de Nelson est censé revenir chercher son fils. Est-ce que Danny va prévenir Hendrick ? Le père de Lucia va-t-il réussi à sortir de prison ?
Il ne se passe finalement pas grand-chose. Les événements ne tournent pas aussi mal que ce qui était sous-entendu dans les tomes précédents ; c’est un soulagement, aussi bien qu’une déception.

Les illustrations me plaisent toujours autant. Le charadesign est réussi : les visages sont superbement expressifs, l’apparence des animaux est merveilleusement travaillée.
Le contexte historique est placé, mais reste assez vague. On peut faire des recherches sur le mouvement de l’ANC, sur la lutte pour la libération de l’Afrique du Sud, mais il y a beaucoup de ressources et on s’y perd, j’aurais apprécié un petit dossier en fin d’ouvrage pour découvrir les inspirations des auteurs.

J’avoue que je n’ai plus rien d’autre à dire de ce troisième tome si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.