Le monde de Milo, tome 02 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : Le monde de Milo, tome 02
Scénario : Richard Marazano
Illustration : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Ce second épisode du Monde de Milo nous transporte de l’autre côté du lac. Milo et Valia y découvrent un drôle de village peuplé de gens tout petits. Leur arrivée ne passe pas inaperçue, et ils sont bientôt recherchés par un puissant sorcier. Ce dernier envoie des animaux fantastiques détruire le village. Les deux enfants, suivis par la petite Mindhi, doivent fuir, pourchassés par l’homme-crapaud et l’homme-aigle qui, apprend-on, sont à la solde du sorcier. Mais pourquoi Milo a-t-il tant d’importance de ce côté du lac ?

Quand on a quitté nos héros dans le premier tome, le village qui les avait capturés a été attaqué et détruit par les axolotl, des monstres à la solde du vilain sorcier.
Au début de cette bande-dessinée, les habitants sont furieux et chassent Milo ainsi que Valia. C’était sans compter la petite Mindhi qui les suit et qui se fait attraper par le crapaud à la solde du méchant de l’histoire. Son père, Zhong, suit les traces de sa fille jusqu’à nos héros. ces derniers le mènent au poisson d’or et à partir de là, tout se précipite.

Un second tome surprenant, pour deux raisons :
le nombre de révélations est énorme (la vérité sur la mère de Milo, qui sont les trois tantes, le passé du sorcier, les origines de Valia, etc.) Il y en a tellement que je ne peux pas toutes les citer.
l’ultime combat contre le sorcier a déjà lieu… étrange pour une saga qui compte dix tomes.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. Les couleurs sont toujours un peu sombres, pourtant là, je n’ai pas trouvé cela désagréable contrairement au premier, bien au contraire : ça fait le charme de ce second tome.
J’ai apprécié les personnages. Les trois tantes m’ont fait rire tant leurs conversations sont décalées. Milo a pris du galon, il prend plus de décision et m’a semblé moins effacé ce qui est moins énervant. Quant à Valia, je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise malgré le fait d’en savoir plus sur elle.

J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.

Les carnets de Cerise, tome 4 : La déesse sans visage – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : La déesse sans visage
Saga : Les carnets de Cerise, tome 4
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture : Cerise est une jeune fille qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière et a même déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement les adultes. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux… L’heure des vacances a sonné ! La visite d’un étrange manoir annonce une nouvelle enquête : chaque pièce est une énigme, chaque objet est un indice. Mais il est des secrets plus anciens qui ne demandent qu’à être dévoilés. Qui est cette déesse sans visage qui trône dans une pièce secrète ? Où se cache la partie manquante de ce tableau ? Mais surtout, qui tire vraiment les ficelles de ce nouveau mystère ? Si Cerise ne résolvait pas l’énigme à temps, les conséquences pourraient être terribles…

J’ai emprunté ce quatrième tome à ma fille et je ne suis pas mécontente de l’avoir fait ! Ce fut une lecture géniale.

Depuis le troisième tome, Cerise a le bourdon, l’enquête avec Sandra a réveillé de tristes souvenirs chez notre héroïne : son père lui manque et quelque chose la chipote sans qu’elle puisse mettre le doigt dessus.
Sa mère la sent nostalgique depuis le Noël dernier, donc pour lui changer les idées et se rapprocher, elle organise un voyage. Et la surprise est de taille : elle a choisi d’aller dans le manoir aux cent mystères. Elles ont quelques jours pour répondre à une énigme, en fouillant le manoir.
Là-bas, Cerise rencontre Marvin, le fils des propriétaires de la maison aux énigmes et se lie d’amitié avec lui. Il est sympathique comme tout et lui permet de percer le mystère qu’elle doit résoudre.

La trame de l’histoire est un peu différente des précédents et j’ai adoré ça : on se focalise davantage sur Cerise.
L’ambiance est géniale, dépaysante, digne des vacances : la relation avec sa mère est un peu plus sereine, son amitié avec Marvin ainsi que sa rencontre avec les amis de ce dernier sont joyeuses, et le côté escape game du manoir ne pouvait que me plaire.

Les illustrations sont sublimes. Ils ont toujours été beaux, mais dans celui-ci, ils sont impressionnants : c’est peut-être dû à la colorisation qui m’a semblé différente, mais je ne peux pas l’affirmer.
En tout cas, j’ai pris un plaisir immense à m’arrêter sur chaque vignette, à les détailler et contempler minutieusement le décor des pièces du manoir, etc. J’ai pris tout mon temps et ça a fait du bien.

C’est un coup de cœur pour cette lecture. Pour l’instant, c’est mon préféré. J’ai hâte de lire le prochain.

Klaw, tome 09 : Panique à Détroit – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Panique à Détroit
Saga : Klaw, tome 09
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : On se souvient tous avec une précision étonnante de l’instant qui a précédé un grand bouleversement dans nos vies. L’instant où tout a basculé. Pour Ange, « l’impact » qui détruisit la moitié de Detroit est lié à jamais à sa rencontre avec l’Archiviste, cet inconnu qui semble pourtant tout connaître de l’univers des Dizhis.

J’avoue que je n’étais pas très motivée pour lire ce neuvième tome, mais c’est normal puisque je n’avais pas aimé le huitième. Mais heureusement, dès les premières pages, ça pète et ça m’a donné envie de découvrir ce numéro.
Bon, la première page, ça n’a pas été ça : on débute avec une ellipse, mais sans que ce ne soit précisé ce qui m’a fait douter : « était-ce bien le 8 que j’ai lu précédemment ? »

Cette fois encore, ça part dans tous les sens, pourtant tous les dizhis prennent la même direction : celle de Détroit, ville où s’est réfugié Ange et qui est détruite par… un éclair, un rayon… on ne sait pas trop, du moins au début.
Notre héros s’en prend, une fois de plus, plein la tronche et c’est l’Archiviste qui le sort des décombres. Si vous voulez savoir qui est ce nouveau personnage, il faudra lire ce neuvième tome. En tout cas, j’ai bien aimé les passages où il est et je ne peux m’empêcher de me demander dans quel camp il est… après tout, cela fait un petit moment que chaque dizhi finit par trahir le groupe qu’il a choisi d’aider pour son petit profit personnel, alors pourquoi ne serait-il pas aussi égoïste ?
Paula tient à nouveau une place plus importante… avec de la chance, elle est en train de terminer sa crise d’adolescente – oui, elle m’a un peu saoulée depuis qu’elle a larguée June blessée et son père.

J’ai aimé le scénario, ça bouge bien et on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai pris plaisir à passer d’un personnage à l’autre, de tous les voir converger dans la même direction.
Les dessins sont chouettes, et m’ont bien plu dans ce neuvième tome, alors que ce n’était pas forcément le cas dans les deux précédents.
Je n’ai plus grand-chose à dire : j’ai bien aimé cette lecture qui clôture le troisième cycle et je me demande comment va tourner la suite.

Les pierres du cauchemar, tome 1 – Dooms, Sora & Dreamy

Titre : Les pierres du cauchemar, tome 1
Scénario : Dooms & Sora
Illustrations : Dreamy
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les youtubeurs Dooms et Sora se retrouvent prisonniers de la malédiction des Pierres du Cauchemar…
Dooms et Sora n’avaient pas prévu d’être projetés à travers les dimensions, mais c’est pourtant bien ce qui est arrivé. Peut-être auraient-ils dû se méfier en ouvrant ce vieux coffre déterré dans les bois… Mais la question n’est plus là. Les pierres magiques qu’il contenait les ont téléportés dans un monde parallèle. Embarqués dans la découverte de cet autre univers à la fois fascinant et flippant, ils n’ont qu’un seul objectif : trouver comment rentrer chez eux. Pour cela, ils seront obligés d’explorer d’étranges endroits qui portent des noms familiers : Instadram, Ouiquipedya, Wishneyland… Que vont-ils découvrir et surtout vont-ils pouvoir retrouver le chemin de leur réalité ?
Ce récit drôle et captivant, sublimé par la dessinatrice Dreamy dans un style manga, séduira autant les trois millions d’abonnés de Dooms et Sora que tous les amateurs d’aventures fantastiques délirantes.

Cette bande-dessinée est sortie en juin et elle a fait un carton ! Au point qu’au bout de quelques jours seulement, on ne la trouvait plus nulle part. Je l’ai achetée pour ma fille : elle suit les youtubeurs Dooms et Sora et ils ont pas mal teasé la sortie des pierres du cauchemar.

Sora et Dooms se rendent au parc afin de promener leurs chiens qui déterrent un coffre. Ils emmènent le trésor chez eux et quand ils l’ouvrent des pierres volantes font apparaître un portail et nos héros sont projetés dans un monde parallèle où internet (et surtout les réseaux sociaux) semble être la vie réelle : ainsi, Médissimo apparaît à chaque bobo et écoute les symptômes pour conclure par une erreur de diagnostique ; Gougueule redirige nos héros vers les lieux qui les aideront à sortir de là puisque leur but est quand même de rentrer chez eux ; Ouiquipedya est une bibliothèque, etc.

J’ai bien aimé le principe du monde virtuel détourné, les jeux de mots sur les noms de sites m’ont fait sourire. Pour moi, ce qui pêche, ce sont les transitions : je les ai trouvées abruptes et maladroites.
Je n’ai pas non plus accroché à la relation entre Sora et Dooms : on sent qu’il y a une complicité entre eux, ils se taquinent (plus ou moins violemment) à tout bout de champ, du coup ça perd un peu de naturel. Il est probable que lorsqu’on connaît les youtubeurs, ça paraisse normal, mais c’est pas mon cas, donc c’était too much.
Les dessins sont sympathiques, j’ai surtout aimé les grimaces que font les personnages et surtout leur transformation en chibi. Pas grand-chose de plus à en dire.

En conclusion, de mon côté ça s’est laissé lire sans plus.
Par contre, ma fille a adoré et elle lira assurément le prochain tome quand il sera paru.

Klaw, tome 08 : Riposte – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Riposte
Saga : Klaw, tome 08
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : La guerre est déclarée ! Mais pas là où on l’attendait : c’est une guerre intestine au sein des ancestraux qui éclate. Dans la bataille, Ange parvient à s’échapper. La riposte est désormais en marche ! Mais dans cette valse des dizhis, il devient difficile de distinguer amis et ennemis. D’autant qu’Ange découvre qu’un vengeur masqué usurpe son identité…

Bon, on est arrivé au point que je redoutais : on suit beaucoup trop de personnages, et on n’a pas le temps de suivre qui que ce soit. Dommage.

Je ne peux même pas faire un résumé correct, donc je vais le faire façon liste :
Le buffle attaque le QG du chat.
Les jumelles se cachent dans le désert.
Shaaz continue de recruter et d’entraîner de jeunes recrues qui sont les binômes des dizhis.
Paula devient incontrôlable et fuit.
Ange est toujours prisonnier et pour le convaincre de rejoindre leurs rangs, le cerf lui efface une partie de la mémoire, donc quand notre héros est libéré par le poisson et la grenouille, il panique et s’enfuit loin… et pourquoi pas Détroit, une ville à moitié abandonnée où sévit le super-héros The Klaw.

Je ne vais pas m’étendre sur cette chronique.
C’est un tome qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire :
la certitude que Shaaz monte les binômes contre leurs dizhis, ok…
ça permet la libération d’Ange après un emprisonnement bien trop long, ok…
l’apparition d’un Klaw qui n’est pas Ange, ok…
mais honnêtement, dix pages auraient largement suffit.
Du coup, ça m’a paru long et je me suis ennuyée, c’est une déception. Dommage.