Magic 7, tome 8 : Super Trouper – Kid Toussaint, Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera

Titre : Super Trouper
Saga : Magic 7, tome 8
Scénarios : Kid Toussaint
Illustrations : Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Un an après les événements tragiques de Salina, les Sept se sont séparés pour agir un peu partout dans le monde et mettre leurs super pouvoirs au service de la justice.
Hamelin sauve des animaux en Afrique, Farah enquête sur la disparition de jeunes filles rousses et de même signe astrologique en Europe Centrale, Fabrice tente d’empêcher une guerre grâce aux créatures monstrueuses qu’il est capable de créer et Lupe tente de démanteler un trafic de drogue où elle a la désagréable surprise de croiser son frère.
Et grâce à un « communication manager » tout à fait efficace, les exploits des sept amis font la une de l’actualité. Tous les malfrats de la Terre craignent et détestent ces super héros, mais la plus grande menace vient de la Société des Mages, une secte dont la mission est de récupérer leurs super pouvoirs…

Cette fois, une année est réellement passée pour les sept mages et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont pris du galon ! Et puis, ils ont la classe !
Chacun s’investit pour changer le monde. Finalement, le tome précédent n’était pas un coup dans l’eau : il leur a donné la direction à suivre, ils ont heureusement modifié leur façon de faire.

Hamelin lutte contre le braconnage, Farah essaie d’attraper les criminels les plus sombres, Milo calme les esprits notamment lors de manifestations, Lupe aide son frère à faire tomber les dealers, et Fabrice utilise ses dessins de monstres pour mettre fin à des conflits militaires. Quant à Léo, il coordonne tout cela avec Auriane.
Tout semble bien se passer… aussi bien que le fait qu’ils soient en fuite… jusqu’à ce que l’organisation du père de Léo s’en mêle.
Waouh ! Ce fut une lecture passionnante. Et cette fois, le changement d’illustrateur ne m’a presque pas posé de soucis si ce n’est la partie avec Lupe puis avec Fabrice qui m’ont laissée indifférente.

Petit clin d’œil des auteurs, sur les écrans de télé sur la première page, un des personnages ressemble étrangement et indéniablement au lettreur de cette BD : Mollo Fernandez. (Je le sais parce que je connais personnellement Mollo, tout comme Kid Toussaint, d’ailleurs) Bref, je trouve cette initiative trop chou <3

Il y a de nouveau beaucoup d’action, les relations entre les uns et les autres passent au second plan, mais c’est suffisant vu la trame du récit. Je déplore surtout de ne pas en savoir plus sur Auriane : elle est apparue dans le sixième, tombée de nulle part (d’un arbre, mais pour le coup, c’est même combat) et on ignore tout d’elle et des accointances qu’elle entretient avec les autres mages ainsi qu’avec l’anti-mage.

Un coup de cœur pour ce huitième et avant-dernier tome. Mais n’ayant pas encore le neuvième,  je vais devoir prendre mon mal en patience. Argh !

Magic 7, tome 7 : Des mages et des rois – Kid Toussaint, Jheremy Raapack & Kenny Ruiz

Titre : Des mages et des rois
Saga : Magic 7, tome 7
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Jheremy Raapack & Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureIls étaient sept : le Spirite, l’Alchimiste, l’Enchanteur, le Télépathe, la Démoniste, le Devin et le Shaman. Sept adolescents dotés de dons surnaturels uniques qu’ils avaient du mal à comprendre et à maîtriser. Jusqu’au jour où ils ont eu à opérer un choix : garder leur pouvoir… ou l’abandonner ! 16 ans plus tard, Léo, 28 ans, est devenu un escape artist comme son modèle Houdini. Ayant renoncé à ses pouvoirs de spirite, il doit réaliser ses tours sans l’aide de son glorieux aîné. Il fuit sa famille, car son père, Nathaniel Lang, est devenu président et, fort de son pouvoir de télépathe qui lui permet de manipuler les adultes, il s’apprête à déclarer la guerre à d’autres pays. Hamelin, le Shaman, règne d’une poigne de fer sur son royaume d’Amazonie ; Farah, la Démoniste, est devenue reine d’Europe centrale ; Lupe, l’Alchimiste, imagine des armes révolutionnaires qu’elle vend au plus offrant. Mais que s’est-il donc passé pendant ces seize années ? Que sont devenus les autres mages ? Et qu’en est-il des prédictions d’Alice qui annonçaient qu’un des mages trahirait les autres et qu’un autre mourrait ?

Seize ans ont passé depuis la fin du tome précédent… depuis que Léo a renoncé à ses pouvoirs. Les autres se sont sentis abandonnés, certains ont fait comme leur chef, mais pas tous.
On découvre la vie peu glorieuse de Léo en tant que magicien vagabond, ce qui nous permet de découvrir le contexte politique actuel. Dan, le père de Léo, a mené à bien son plan : il est devenu président grâce aux pouvoirs télépathiques qu’il a récupéré, on suppose, après l’abandon par Milo.
On se doute assez vite que c’est une vision d’Alice… et ce n’est pas la meilleure qu’elle ait eu.

J’ai aimé le côté uchronique de ce tome. Ça fait très « what if » dans l’âme, un peu comme dans les comics… une sensation renforcée par les dessins auxquels je n’ai pas accrochés plus que ça… du moins, pour le character design des personnages, parce qu’en ce qui concerne les robots de Lupe, les animaux de Hamelin ou les démons de Farah, ils sont magnifiques. J’ai vraiment du mal avec les changements d’illustrateurs.

Le scénario est sympathique, l’histoire rondement menée comme à chaque numéro de cette saga. La fin m’a laissée bouche bée… on sait depuis un moment que l’un des 7 mages doit mourir et c’est dans les dernières pages que ça arrive. Je suis verte, je pensais qu’on avait encore un peu de temps avant que cela ne se produise. Je comprends mieux la présence d’Auriane du coup.

J’ai adoré ce septième tome et j’entame immédiatement le prochain pour pouvoir les rendre à la médiathèque la semaine prochaine.

Magic 7, tome 6 : Le village des damnés – Kid Toussaint & Kenny Ruiz

Titre : Le village des damnés
Saga : Magic 7, tome 6
Scénario : Kid Toussaint
Illustrateur : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureLes sept ont pris la fuite. Ils sont conscients d’être un véritable danger ensemble par leurs pouvoirs combinés, mais séparés, ils sont à la merci de nombreux ennemis très puissants, dont le père de Léo, véritable psychopathe obsédé par le fait de « voler » les pouvoirs aux enfants. Une autre menace tout aussi préoccupante, c’est Jezebel, le démon qui a réussi à fuir le corps de Farah. Seule façon de la retrouver : invoquer d’autres démons « traceurs » pour la pister. Farah n’est pas très chaude à l’idée de partager à nouveau son corps avec des créatures infernales mais, dévouée à la cause des sept et consciente des enjeux, elle va accepter de le faire. Une grande course-poursuite entre mages et démon va commencer dans une ambiance très particulière…

Ça fait presque 3 ans que j’ai lu le numéro 5 et je ne me souvenais de peu de chose (typique quand je mets autant de temps entre deux lectures)… pour raviver ma mémoire, j’ai relu ma chronique – d’habitude, ça suffit mais pas là -_-
Finalement, j’ai sorti le 5 de ma bibliothèque et je l’ai feuilleté, j’ai relu certains passages.

Pour fuir les réactions excessives (minimisons ce qu’ils ont fait, hein !) de leurs parents et le complot du père de l’un d’entre eux, nos 7 héros partent à bord du seven runaways, le train express fabriqué par Lupe. Ils en profitent pour suivre la trace de Jezebel, démone que Farah a dû libérer pour sauver sa vie. Malheureusement, quand ils arrivent en ville, rien ne se passe comme prévu et tout se complique quand ils perdent un à un leur pouvoir.

La vache, ça chie ! J’ai dévoré ce sixième tome. Une fois commencé, impossible de s’arrêter. J’adore les personnages, ils sont super attachants et je ne me lasse d’aucun d’eux – Fabrice était toujours celui qui faisait faire les montagnes russes à mon ressenti, mais depuis la fin du 5, il passe à nouveau bien – son changement d’attitude au début du tome précédent avait trouvé son explication avant la fin de la BD en question, donc là, il est correct.
Deux nouveaux personnages font leur apparition : l’une, on ne la connaît pas mais quelque chose me dit que si elle est là, y a une bonne raison et l’autre, on l’avait déjà entraperçu quand il épiait les 7, mais sans savoir quel était son rôle. On l’apprend à la fin du tome, et je me demande quelle sera sa place dans les prochains.

Au niveau du scenario, c’est toujours aussi prenant. Rien n’est laissé au hasard et j’apprécie énormément ça. Je redoutais que la série ne commence à tourner en rond ou que cela ne devienne prévisible. Il n’en est rien pour mon grand plaisir.
Quant aux dessins, ma chronique précédente avait été un peu dure et je ne comprends pas trop pourquoi, peut-être parce que le changement d’illustrateur m’avait perturbée. N’empêche que là, le style de Kenny Ruiz se marie merveilleusement à la série : il est talentueux et le montre dans ce sixième tome (les planches sont encore plus belles et certaines toujours aussi amusantes que dans le précédent). Bref j’adore.

C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et j’ai hâte de lire la suite.

Seuls, tome 10 : La machine à démourir – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : La machine à démourir
Saga : Seuls, tome 10
Auteur : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverturePerdus dans la neige, Terry et le Maître des couteaux trouvent refuge dans un gigantesque hangar qui abrite le 5e Salon du jouet. Après avoir couru « partout comme un gros dingo pour tout essayer », Terry a une illumination géniale : avec les moyens du bord et une bonne dose d’optimisme enfantin, il va tenter de construire une « machine à démourir » qui devrait leur permettre de quitter le Monde des Limbes et de retourner dans le monde des vivants. Mais l’apparition de Camille, qui offre au Maître des couteaux une mystérieuse pierre ensanglantée, va rendre ce dernier fou de rage. Et c’est à ce moment-là que Terry va vraiment regretter d’avoir offert une tronçonneuse comme cadeau de Noël à son ami amateur d’objets très tranchants… Loin de lui, ses amis vivent également des aventures éprouvantes : Dodji est toujours le jouet du Maître Fou qui lui fait vivre une initiation aussi absurde qu’impitoyable ; Yvan se retrouve en bord de mer dans la maison de vacances familiale ; Leïla est enfermée dans la chambre blanche pour un sommeil éternel et sans rêve…

Après des mois de recherche, j’ai enfin trouvé le dixième tome de Seuls à la médiathèque et j’avais complètement oublié que je l’avais depuis début mars.

Dans le neuf, si ma mémoire est bonne, le groupe avait quitté Neosalem, s’était réfugié dans un chalet mais avaient dû fuir, attaqués par les hommes d’Eloi. Malheureusement, ils se voient contraint de se séparer.
Dans ce tome-ci, Terry se retrouve avec le maître des couteaux qu’il appelle du charmant nom de Koupchou. Autant vous dire qu’entre les deux, il y a du level. Ils se retrouvent au cinquième salon du jouet et explorent volontiers les lieux. Ils s’amusent jusqu’à ce que Terry ait une idée lumineuse : utiliser les matériaux trouvés dans les différents stands pour fabriquer une machine à démourir. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’une troisième personne les rejoigne et là, ça tourne au cauchemar.

L’intrigue avance très peu cette fois. On a bien quelques passages où l’on découvre ce que vit Dodji, mais pas suffisamment pour que ça soit passionnant. Dans l’ensemble, c’est surtout un interlude et le peu qu’on apprend sur les familles tient en deux pages.
Je me casse la tête depuis tout à l’heure pour savoir ce que je peux dire de plus et honnêtement, je ne vois pas. L’histoire parle d’elle-même, c’était sympa, mais sans plus. Je ne peux même pas dire que c’était dépaysant puisque Terry et le maître des couteaux sont « enfermés » dans le hall où ils ont trouvé refuge. Pourtant, ça aurait pu vu le décor que nous installe le cadet du groupe… à défaut, cela m’a fait sourire.
Malgré cela, c’était loin d’être déplaisant et j’ai passé un bon moment… sans plus.

Onibi, carnets du Japon invisible – Cécile Brun & Olivier Pichard

Titre : Onibi, carnets du Japon invisible
Scénario : Olivier Pichard
Dessins : Cécile Brun
Éditeur : Issekinicho
Nombre de pages : 128
Quatrième de couvertureCachés au bord d’un sentier de campagne ou à l’ombre d’un temple, les esprits japonais, renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur égaré dans l’espoir de lui jouer des tours. Cécile et Olivier, fraîchement installés en bordure de la mer du Japon à Niigata, achètent un vieil appareil un peu spécial censé imprimer ces esprits sur la pellicule. Dans leur quête pour les prendre en photo, ils dressent le portrait d un Japon en équilibre entre deux mondes.
Malgré la modernisation du pays, les Japonais continuent souvent à prendre les histoires de fantômes très au sérieux. Les histoires de yokai et autres esprits restent présentes et ancrées dans le folklore populaire.

Le jour où je me suis pris cette petite bande-dessinée, j’étais partie acheter des livres sur les légendes japonaises. On m’en a proposé un certain nombre dont celui-ci. J’ai longtemps hésité, je savais que je n’y trouverais pas ce que je cherchais, mais je trouvais le principe intéressant, il a titillé ma curiosité et je me suis lancée.

Cécile et Olivier nous offrent un carnet de voyage un peu spécial. Ils ont acheté un appareil photo particulier : ils peuvent prendre huit clichés et chacun révèle la présence d’un yokai, ce qui offre au lecteur huit chapitres. Ils parcourent ainsi le district de Niigata à la recherche d’esprits japonais.

Le premier point positif que j’ai constaté de manière totalement fortuite : sur la couverture, le titre Onibi et les feux follets du même nom sont phosphorescents. Je l’ai découvert parce que j’ai commencé cette lecture à la lampe de chevet juste avant de me coucher et quand je l’ai posé à l’ombre de mes jambes pour me lever… Quelle surprise !
Le second point positif, c’est l’ambiance instaurée, et ce, grâce à des personnages inspirés des rencontres que les auteurs ont faites lors de leur périple. Ça a un côté authentique.
Le dernier point positif sont les photos prises avec l’appareil. On en découvre une à la fin de chaque chapitre. Elles sont aussi étranges que dérangeantes, un peu à la façon Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Et j’adore ça !

Le seul bémol en ce qui me concerne tient à l’histoire en elle-même. Je l’ai trouvée trop ténue, peut-être parce qu’il manque des informations qui me semblent cruciales sur les yokai qu’ils recherchent. Par exemple, ils se rendent dans un village dont on ignore le nom parce que le Buruburu en est la mascotte, mais on ne sait rien sur cet esprit (et les infos sur le net sont plutôt vagues) . C’est dommage.
Les parties que j’ai le plus aimées sont celles où on en apprenait davantage sur les légendes des lieux visités.

J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée. C’était une chouette découverte.