Légendes de la garde, tome 1 : Automne 1152 – David Petersen

Titre : Automne 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 1
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 167
Quatrième de couverture : Depuis la nuit des temps, la Garde protège les souris des mille dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus solides, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors d’une mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde.

J’aime beaucoup le format de cette BD, il n’est pas courant. C’est d’ailleurs ce qui a attiré en premier mon attention, puis les dessins. Il faut dire qu’ils sont vraiment chouettes, même si j’ai beaucoup de mal à distinguer une souris d’une autre souris. Difficile dans ces conditions de s’attacher aux personnages quand ils se ressemblent tous.
C’est un premier tome, pourtant, j’ai eu la sensation au fil de cette lecture d’avoir loupé quelque chose : y a un certain nombre de passages où des évènements antérieurs sont rappelés mais de façon succinct comme si on savait à quoi faisaient allusion les personnages, ce qui n’est pas le cas. Ce n’est pas handicapant pour la compréhension de l’histoire, mais c’est frustrant.

Les souris vivent dans des villes cachées, à l’abri des prédateurs, mais elles sont divisées. Le jour où un marchand disparaît, ce sont trois membres de la garde qui sont missionnés pour le retrouver. La garde, c’est un groupe de souris chargé d’aider et de protéger leurs congénères. Lorsqu’ils découvrent son corps, non sans mal, il trouve sur lui une carte de Lockhaven ce qui en fait un traître. Il est temps de mener l’enquête.

J’ai aimé le principe des cités cachées. C’était intéressant, mais pas assez développé à mon goût – heureusement qu’il y a les annexes pour soulager mon besoin de détails.
Le scénario est simple et sans prise de tête, idéal pour initier de jeunes lecteurs à la fantasy.
J’ai passé un bon moment, ça s’est laissé lire.

La brigade des cauchemars, tome 1 : Sarah – Franck Thilliez, Yomgui Dumont & Drac

Titre : Sarah
Saga : La brigade des cauchemars, tome 1
Scénario : Franck Thilliez
Dessins : Yomgui Dumont
Couleurs : AUTEUR
Éditeur : Drac
Nombre de pages : 49
Quatrième de couverture : Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans, font partie de la brigade des cauchemars. Ils viennent en aide aux enfants et les débarrassent de leurs cauchemars en découvrant la source. Une jeune fille, Sarah, est admise à la clinique et ils doivent intervenir. Mais Tristan est troublé, il l’a déjà vue et ne se souvient pas où.

J’ai acheté ce premier tome à l’occasion des 48h BD : j’aimais bien la couverture.
Quant au titre, il résume parfaitement le thème et annonce clairement la couleur.

Esteban a perdu la mémoire trois ans auparavant et depuis, il vit chez le professeur Albert Angus qui bosse à l’hôpital et son fils Tristan avec qui il coopère pour former la brigade des cauchemars.
C’est le premier tome de cette saga, mais pas la première traversée dans le cauchemar d’un patient. Ça n’empêche pas le lecteur de découvrir le principe de la brigade : leur but, le rôle de chacun des personnages, le « pouvoir » qu’ils développent à travers les songes, ou les règles qui régissent leur mission.
Esteban et Tristan découvrent le cauchemar qui terrifie Sarah depuis trois ans, une jeune fille qui semble avoir un lien avec Esteban… mais lequel ?

Les dessins sont assez spéciaux, je ne suis pas sûre d’avoir aimé, mais ce n’était pas non plus déplaisant. Peut-être est-ce dû aux couleurs qui sont fadasses, pourtant, elles marient bien avec le character design des personnages et également avec l’ambiance un peu sombre.
On n’en connait pas assez sur les personnages pour que j’ai pu m’y attacher. À voire ce que ça donne dans le second tome.
C’était un peu court, et les transitions entre certains passages m’ont semblé maladroits.
Malgré cela, j’ai aimé cette lecture.

Magic 7, tome 8 : Super Trouper – Kid Toussaint, Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera

Titre : Super Trouper
Saga : Magic 7, tome 8
Scénarios : Kid Toussaint
Illustrations : Kenny Ruiz, Noiry, Reynès, Adrián, Munuera
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Un an après les événements tragiques de Salina, les Sept se sont séparés pour agir un peu partout dans le monde et mettre leurs super pouvoirs au service de la justice.
Hamelin sauve des animaux en Afrique, Farah enquête sur la disparition de jeunes filles rousses et de même signe astrologique en Europe Centrale, Fabrice tente d’empêcher une guerre grâce aux créatures monstrueuses qu’il est capable de créer et Lupe tente de démanteler un trafic de drogue où elle a la désagréable surprise de croiser son frère.
Et grâce à un « communication manager » tout à fait efficace, les exploits des sept amis font la une de l’actualité. Tous les malfrats de la Terre craignent et détestent ces super héros, mais la plus grande menace vient de la Société des Mages, une secte dont la mission est de récupérer leurs super pouvoirs…

Cette fois, une année est réellement passée pour les sept mages et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont pris du galon ! Et puis, ils ont la classe !
Chacun s’investit pour changer le monde. Finalement, le tome précédent n’était pas un coup dans l’eau : il leur a donné la direction à suivre, ils ont heureusement modifié leur façon de faire.

Hamelin lutte contre le braconnage, Farah essaie d’attraper les criminels les plus sombres, Milo calme les esprits notamment lors de manifestations, Lupe aide son frère à faire tomber les dealers, et Fabrice utilise ses dessins de monstres pour mettre fin à des conflits militaires. Quant à Léo, il coordonne tout cela avec Auriane.
Tout semble bien se passer… aussi bien que le fait qu’ils soient en fuite… jusqu’à ce que l’organisation du père de Léo s’en mêle.
Waouh ! Ce fut une lecture passionnante. Et cette fois, le changement d’illustrateur ne m’a presque pas posé de soucis si ce n’est la partie avec Lupe puis avec Fabrice qui m’ont laissée indifférente.

Petit clin d’œil des auteurs, sur les écrans de télé sur la première page, un des personnages ressemble étrangement et indéniablement au lettreur de cette BD : Mollo Fernandez. (Je le sais parce que je connais personnellement Mollo, tout comme Kid Toussaint, d’ailleurs) Bref, je trouve cette initiative trop chou <3

Il y a de nouveau beaucoup d’action, les relations entre les uns et les autres passent au second plan, mais c’est suffisant vu la trame du récit. Je déplore surtout de ne pas en savoir plus sur Auriane : elle est apparue dans le sixième, tombée de nulle part (d’un arbre, mais pour le coup, c’est même combat) et on ignore tout d’elle et des accointances qu’elle entretient avec les autres mages ainsi qu’avec l’anti-mage.

Un coup de cœur pour ce huitième et avant-dernier tome. Mais n’ayant pas encore le neuvième,  je vais devoir prendre mon mal en patience. Argh !

Magic 7, tome 7 : Des mages et des rois – Kid Toussaint, Jheremy Raapack & Kenny Ruiz

Titre : Des mages et des rois
Saga : Magic 7, tome 7
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Jheremy Raapack & Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureIls étaient sept : le Spirite, l’Alchimiste, l’Enchanteur, le Télépathe, la Démoniste, le Devin et le Shaman. Sept adolescents dotés de dons surnaturels uniques qu’ils avaient du mal à comprendre et à maîtriser. Jusqu’au jour où ils ont eu à opérer un choix : garder leur pouvoir… ou l’abandonner ! 16 ans plus tard, Léo, 28 ans, est devenu un escape artist comme son modèle Houdini. Ayant renoncé à ses pouvoirs de spirite, il doit réaliser ses tours sans l’aide de son glorieux aîné. Il fuit sa famille, car son père, Nathaniel Lang, est devenu président et, fort de son pouvoir de télépathe qui lui permet de manipuler les adultes, il s’apprête à déclarer la guerre à d’autres pays. Hamelin, le Shaman, règne d’une poigne de fer sur son royaume d’Amazonie ; Farah, la Démoniste, est devenue reine d’Europe centrale ; Lupe, l’Alchimiste, imagine des armes révolutionnaires qu’elle vend au plus offrant. Mais que s’est-il donc passé pendant ces seize années ? Que sont devenus les autres mages ? Et qu’en est-il des prédictions d’Alice qui annonçaient qu’un des mages trahirait les autres et qu’un autre mourrait ?

Seize ans ont passé depuis la fin du tome précédent… depuis que Léo a renoncé à ses pouvoirs. Les autres se sont sentis abandonnés, certains ont fait comme leur chef, mais pas tous.
On découvre la vie peu glorieuse de Léo en tant que magicien vagabond, ce qui nous permet de découvrir le contexte politique actuel. Dan, le père de Léo, a mené à bien son plan : il est devenu président grâce aux pouvoirs télépathiques qu’il a récupéré, on suppose, après l’abandon par Milo.
On se doute assez vite que c’est une vision d’Alice… et ce n’est pas la meilleure qu’elle ait eu.

J’ai aimé le côté uchronique de ce tome. Ça fait très « what if » dans l’âme, un peu comme dans les comics… une sensation renforcée par les dessins auxquels je n’ai pas accrochés plus que ça… du moins, pour le character design des personnages, parce qu’en ce qui concerne les robots de Lupe, les animaux de Hamelin ou les démons de Farah, ils sont magnifiques. J’ai vraiment du mal avec les changements d’illustrateurs.

Le scénario est sympathique, l’histoire rondement menée comme à chaque numéro de cette saga. La fin m’a laissée bouche bée… on sait depuis un moment que l’un des 7 mages doit mourir et c’est dans les dernières pages que ça arrive. Je suis verte, je pensais qu’on avait encore un peu de temps avant que cela ne se produise. Je comprends mieux la présence d’Auriane du coup.

J’ai adoré ce septième tome et j’entame immédiatement le prochain pour pouvoir les rendre à la médiathèque la semaine prochaine.

Magic 7, tome 6 : Le village des damnés – Kid Toussaint & Kenny Ruiz

Titre : Le village des damnés
Saga : Magic 7, tome 6
Scénario : Kid Toussaint
Illustrateur : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureLes sept ont pris la fuite. Ils sont conscients d’être un véritable danger ensemble par leurs pouvoirs combinés, mais séparés, ils sont à la merci de nombreux ennemis très puissants, dont le père de Léo, véritable psychopathe obsédé par le fait de « voler » les pouvoirs aux enfants. Une autre menace tout aussi préoccupante, c’est Jezebel, le démon qui a réussi à fuir le corps de Farah. Seule façon de la retrouver : invoquer d’autres démons « traceurs » pour la pister. Farah n’est pas très chaude à l’idée de partager à nouveau son corps avec des créatures infernales mais, dévouée à la cause des sept et consciente des enjeux, elle va accepter de le faire. Une grande course-poursuite entre mages et démon va commencer dans une ambiance très particulière…

Ça fait presque 3 ans que j’ai lu le numéro 5 et je ne me souvenais de peu de chose (typique quand je mets autant de temps entre deux lectures)… pour raviver ma mémoire, j’ai relu ma chronique – d’habitude, ça suffit mais pas là -_-
Finalement, j’ai sorti le 5 de ma bibliothèque et je l’ai feuilleté, j’ai relu certains passages.

Pour fuir les réactions excessives (minimisons ce qu’ils ont fait, hein !) de leurs parents et le complot du père de l’un d’entre eux, nos 7 héros partent à bord du seven runaways, le train express fabriqué par Lupe. Ils en profitent pour suivre la trace de Jezebel, démone que Farah a dû libérer pour sauver sa vie. Malheureusement, quand ils arrivent en ville, rien ne se passe comme prévu et tout se complique quand ils perdent un à un leur pouvoir.

La vache, ça chie ! J’ai dévoré ce sixième tome. Une fois commencé, impossible de s’arrêter. J’adore les personnages, ils sont super attachants et je ne me lasse d’aucun d’eux – Fabrice était toujours celui qui faisait faire les montagnes russes à mon ressenti, mais depuis la fin du 5, il passe à nouveau bien – son changement d’attitude au début du tome précédent avait trouvé son explication avant la fin de la BD en question, donc là, il est correct.
Deux nouveaux personnages font leur apparition : l’une, on ne la connaît pas mais quelque chose me dit que si elle est là, y a une bonne raison et l’autre, on l’avait déjà entraperçu quand il épiait les 7, mais sans savoir quel était son rôle. On l’apprend à la fin du tome, et je me demande quelle sera sa place dans les prochains.

Au niveau du scenario, c’est toujours aussi prenant. Rien n’est laissé au hasard et j’apprécie énormément ça. Je redoutais que la série ne commence à tourner en rond ou que cela ne devienne prévisible. Il n’en est rien pour mon grand plaisir.
Quant aux dessins, ma chronique précédente avait été un peu dure et je ne comprends pas trop pourquoi, peut-être parce que le changement d’illustrateur m’avait perturbée. N’empêche que là, le style de Kenny Ruiz se marie merveilleusement à la série : il est talentueux et le montre dans ce sixième tome (les planches sont encore plus belles et certaines toujours aussi amusantes que dans le précédent). Bref j’adore.

C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et j’ai hâte de lire la suite.