Lys, tome 1 : Pleine Lune – Katja Centomo & Antonello Dalena

Titre : Pleine Lune
Saga : Lys, tome 1
Auteure : Katja Centomo
Illustrateur : Antonello Dalena
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureNous sommes en 2050… rien ne semble avoir changé… Sauf peut être qu’il n’y a plus d’animaux. Le monde s’est transformé, le territoire vaincu par l’avancée de la mer est meurtri par les calamités climatiques ; la société riche vit protégée dans de grandes métropoles-pilotis écologiquement propres d’où il vaut mieux ne pas sortir. Pourtant, la vie quotidienne de Lys, une fille de 15 ans, partagée entre l’école, les amitiés et les premiers amours, ne semble pas très différente de celle de notre temps… Rien n’est différent, vraiment ? Sauf ce qui lui arrive les nuits de pleine lune…

Ma fille a emprunté les deux premiers tomes au CDI de son collège. Elle ne lit pas souvent de bande-dessinées, donc que son choix se soit porté sur cette histoire, ça ne pouvait que titiller ma curiosité, d’autant qu’elle m’a résumé la chose en me disant que ça devrait me plaire, que l’héroïne parlait aux félins.
Alors je ne sais pas où elle a pêché ça parce que ce n’est pas ça du tout… Enfin, y a un petit peu de ça quand même, mais c’est un détail très vague de l’histoire. A-t-elle extrapolé à cause de la couverture ? Une copine lui a-t-elle raconté ça ? Je ne saurais dire…

L’héroïne, Lys, invite son amie à venir manger chez elle,ce qui permet à la blondinette de découvrir la maison et l’univers de Lys : elle fait la chasse aux trafiquants d’animaux. Et c’est loin d’être le seul secret que la jeune fille cache.
Dit comme ça, ça fait un peu vide niveau scénario, ce n’est pourtant pas le cas. Le contexte est vraiment intéressant : les différents changements climatiques ont transformé la face du monde comme les océans ont inondé des villes, les animaux ne vivent pas avec les humains et sont devenus rarissimes, etc. Malheureusement, j’ai trouvé que la trame était mal amenée. D’ailleurs c’est également le cas pour l’intrigue en général. Et puis, les transitions sont maladroites : j’ai dû relire certains passages plusieurs fois parce que je ne comprenais pas comment on en était arrivé là.
Les dessins sont sympas mais m’ont trop fait penser à des dessins animés américains (un mix entre Winx, Totally Spies, Monster Allergy – et pour cause, les auteurs ont travaillé sur cette dernière série).

Ma fille a beaucoup aimé, ce n’ est malheureusement pas mon cas pour toutes les raisons que j’ai précédemment citées. C’est dommage parce que le pitch avait du potentiel.

Les carnets de Cerise, tome 2 : Le livre d’Hector – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : Le livre d’Hector
Saga : Les carnets de Cerise, tome 2
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil Métamorphose
Nombre de pages : 76
Quatrième de couvertureCerise est une petite fille âgée de onze ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement, les adultes. Ils sont si compliqués qu’elle souhaiterait mieux les comprendre. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent… Prenez Elisabeth… toutes les semaines, depuis vingt ans, cette vieille dame emprunte le même livre à la bibliothèque. Pourquoi ? Que contient-il de si important pour elle ? Quel secret cache-t-il qu’elle n’aurait toujours pas découvert ? Une nouvelle énigme pour Cerise, prête à tout pour la résoudre, quitte à détruire ce qu’elle a de plus cher.

Je n’étais pas motivée pour lire ce second tome des Carnets de Cerise parce que je n’avais pas gardé un souvenir impérissable du premier et il me semblait que j’avais aimé mais sans plus… J’ai relu ma chronique et il s’avère que j’avais adoré… Étrange de ne pas m’en souvenir.

Ce sont les derniers jours des grandes vacances avant l’entrée au collège (c’est bien que ce soit précisé, ça permet de mettre un âge sur les personnages). Cerise n’est pas partie contrairement à ses amies et elle a tout le temps de repérer des événements susceptibles de titiller sa curiosité : les allées et venues d’une vieille dame qui sort de chez elle à heure fixe en tenant toujours le même livre.
J’avoue que je n’ai pas trouvé qu’il y avait matière à mener une enquête, mais c’est peut-être pour souligner à quel point Cerise s’est ennuyée dans sa routine par contraste avec ce que ses amies lui ont raconté dans leur correcpondance.
Heureusement qu’elle s’intéresse à cette vieille femme, sans cela on aurait pu passer à côté d’une histoire pleine de nostalgie et de tristesse, un peu comme le premier mais en plus belle encore.

J’ai mieux aimé le personnage de Cerise dans ce second tome. Line m’a paru aussi plus sympathique, elle est douce et se montre compréhensive envers les obsessions de son amie. Par contre, Erica m’a gonflée : elle est chiante à s’énerver pour un rien ! Autant je peux comprendre qu’elle en a marre que Cerise ne parle que de ses enquêtes et ne prenne pas le temps de prendre des nouvelles de Line et d’elle ou même de les interroger sur leurs vacances, mais elle n’est pas obligée d’être aussi agressive tout le temps !
J’aime beaucoup madame Desjardins, elle se montre psychologue avec Cerise et arrive toujours et en douceur à lui donner une leçon.
Quant à la mère de Cerise, elle est en retrait et s’inquiète pour sa fille. Je la comprends et compatis à ses angoisses.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Chapitre 10 (item éphémère du 21 octobre au 3 novembre 2019) – Un livre terminé le 31 octobre ou deux BD/Mangas lus le 31 octobre – 30 points

 

Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l’espace – Denis-Pierre Filippi & Vincenzo Cucca

Titre : Les naufragés de l’espace
Saga : Colonisation, tome 1
Scénario : Denis-Pierre Filippi
Dessins : Vincenzo Cucca
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureL ’Humanité, telles les douze tribus de la Génèse, est partie à la conquête des étoiles. Bien des années plus tard, les Atils ont établi le contact avec la Terre et permettent aux hommes de voyager plus loin, plus vite. Mais des deux côtés, des voix s’élèvent pour que les deux peuples cohabitent désormais a minima…
Premier tome – d’introduction selon l’expression consacrée – pour Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca qui en quarante-huit planches doivent conquérir leur lectorat. Pour cela, rien de mieux qu’une bonne virée interstellaire entre cadets de l’Agence, histoire de donner à tout ce petit monde l’esprit de corps et le sens du devoir. S’en suit une série de péripéties cosmiques où, entre saut dans l’espace et réalité virtuelle, chacun aura l’occasion de se mettre en valeur et de marquer son territoire pour la suite. Avec Les naufragés de l’espace Vincenzo Ducca célèbre son retour à un graphisme moins libidinal et à une science-fiction de facture classique destinée prioritairement aux adolescents. Et si une impression de densité point parfois, elle est autant le fait de la pagination que des dialogues denses de certaines séquences.

J’ai pris ce premier tome en début d’année (il me semble) lors des 48h de la BD parce que mon fils voulait le lire, et depuis, je l’ai gardé dans ma PàL. Il était quand même temps que je le lise pour le lui donner.

On suit neuf cadets qui sont chargés d’explorer en un temps record l’une des 80 nefs de colonisation perdues dans l’espace depuis plus d’un siècle. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls sur les lieux, les écumeurs sont déjà présents afin de piller le vaisseau spatiale.

Le temps de la mise en place n’est pas très long, mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire : on ne sait pas trop ce que l’équipe d’intervention fait là. Beaucoup de dialogues pour, au final, pas beaucoup d’explications. Il suffit de continuer un peu et de dépasser la quinzaine de pages pour obtenir les éclaircissements nécessaires à la compréhension du récit. Et à partir de là, ça devient bien plus intéressant.
À part Clarence que j’apprécie parce qu’on connaît un bout de sa vie : ce qu’il a vécu et ce qu’il a perdu, on ne sait pas grand-chose des autres. Milla passe bien, lais ce n’est pas non plus le personnage transcendant. J’aime bien la relation entre Olivia et son acolyte pilote Poussin (pas moyen de retrouver son nom) et surtout parce que lui est presque drôle.
Pour les illustrations, elles sont sympas : le character design des personnages est très classique. Le gros point fort, ce sont les vaisseaux qui sont beaux et les décors qu’ils soient technologiques ou naturels que j’ai trouvés soignés et vraiment magnifiques sur certaines planches.
J’ai bien aimé cette lecture et j’ai bien envie de connaître la suite.

Sorcières sorcières, tome 4 : Le mystère des fleurs de tempête – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des fleurs de tempête
Saga : Sorcières sorcières, tome 4
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureDurant l’hiver, Harmonie semble bien triste et disparaît mystérieusement chaque jour. Miette tente de savoir pourquoi elle agit de la sorte et, à travers son enquête, elle remonte aux origines des fleurs de tempête.

Ce quatrième tome suit d’assez près le précédent puisqu’il est plusieurs fois fait allusion à l’affaire du marché suspendu aux mille lanternes, quelques mois doivent quand même les séparer puisqu’il neige dans ce volume.

Miette fête son anniversaire et tout le monde est joyeux à l’exception d’Harmonie qui semble malheureuse sans raison apparente. Elle s’isole, et fait tristement mumuse avec sa baguette magique, sans grande conviction, jusqu’au moment où un symbole apparaît au bout de son sort et la guide vers un arbre, ouvrant un passage à elle seule vers un havre de paix.
Le côté enquête est moins présent que dans les précédents et laisse davantage la place aux sentiments que peuvent éprouver les personnages en grandissant – l’auteur a des mots très justes qui m’ont parlé et ont fait vibrer la corde sensible -, mais cela n’enlève rien à la qualité de ce tome, bien au contraire.

J’ai adoré l’atmosphère qui se dégageait de cette histoire. Déjà, cela se passe peu avant le solstice d’hiver, ambiance typique de Noël avec la neige, les décorations qui, même si elles sont plus naturelles que dans notre univers, rappellent malgré tout cette période chère à mon cœur. Et là où c’est bien joué de la part de l’auteur, c’est que pour les lecteurs qui n’aiment pas la neige, ils peuvent trouver leur bonheur dans les moments où Nini se réfugie dans le havre de paix où l’atmosphère est complètement différente de Pamprelune, plus printanière.
Les dernières pages présentent à nouveau un petit guide écrit par Miette au sujet de l’histoire de la magie et complète ce qui nous a été révélé au cours de ce quatrième tome. On pourrait se dire qu’on a fait le tour de l’univers magique, mais on en est loin et à chaque numéro, on baigne un peu plus dans ce monde de sorcellerie.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai trouvé captivante mais bien trop courte à mon goût.

Seuls, tome 09 : Avant l’enfant-minuit – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : Avant l’enfant-minuit
Saga : Seuls, tome 09
Auteurs : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureGrâce à leur victoire dans les arènes, Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont gagné le droit de quitter Néo-Salem, laissant derrière eux Camille qui a décidé de rester près de Saul afin de veiller sur lui… et de l’empêcher de nuire, même à distance, à ses amis.
Très vite, les quatre enfants sont bloqués par la neige et un moteur défaillant. Réfugiés dans un chalet, la tension monte. Leïla pète un câble : elle en a marre de suivre aveuglément Dodji sans que celui-ci daigne expliquer à ses amis ce qu’il cherche. Car Dodji a une terrible peur : il craint d’être l’Enfant-Minuit, autrement dit l’élu du Mal. Et il est persuadé que la seule personne qui puisse le renseigner à ce sujet est le Maître Fou qu’il a entraperçu dans la montagne en arrivant à Néo-Salem. C’est donc seul qu’il décide de continuer son enquête. Ce qu’il ignore, c’est que, à peine est-il parti, Leïla, Yvan et Terry tombent entre les mains d’Achille et de ses cruels miliciens.
Les héros de Seuls sont confrontés à un terrible danger qu’ils ne connaissaient pas jusqu’ici : la séparation !

Je viens de terminer le neuvième tome de Seuls et…. Oh la vache ! Je veux la suite !
Après avoir gagné les jeux d’arène, une partie du groupe part dans les montagnes. L’équipe est composée de Dodji, Nadia, Terry, Yvan et Ajza. Mais qui est cette dernière ? J’ignore si vous vous êtes pas posé la question, mais moi oui. Elle est, a priori, une gamine de l’âge de Terry, qui les a suivis depuis Fortville, mais je ne vois pas ce qu’elle fout là. J’ai feuilleté les trois précédents pour me rafraîchir la mémoire : elle est sur quelques rares planches et n’intervient jamais. Et si elle apparaît avant, je n’en ai gardé aucun souvenir, c’est dire si elle m’a marquée. Bref, continuons.
Ils se réfugient dans un chalet, tandis que Dodji les abandonne afin de vérifier s’il est l’enfant Minuit. C’est malheureusement sans compter le vilain Eloi qui n’est pas décidé à les laisser partir tranquillement.

J’ai bien aimé l’ambiance de ce tome-ci. Je trouvais que ça changeait des précédents. C’est toujours aussi intense, et rythmé, mais c’était moins étouffant, une bouffée d’air frais.
On commence à avoir une explication plus précise en ce qui concerne la temporalité des Limbes, mais aussi sur l’apparition de nouveaux lieux et comme j’ai le souci du détail, j’ai apprécié ça.
Un nouveau personnage arrive parmi les dirigeants de Neosalem et dès le début, il m’a fait froid dans le dos. Je suis incapable d’en dire plus sur lui, on ignore jusqu’à son nom, mais il semble être celui qui ordonne et auquel on obéit sans broncher. Quand on voit sa façon d’être et surtout de faire, on comprend…

Le gros point positif c’est que tous ces événements font avancer le schmilblick au point qu’on découvre enfin l’identité de l’enfant Minuit et bordel, quelle surprise !
J’ai adoré cette lecture et je croise les doigts pour trouver le dixième tome lors de mon passage à la médiathèque mardi prochain.