La boîte à musique, tome 1 : Bienvenue à Pandorient – Carbone & Gijé

Titre: Bienvenue à Pandorient
Saga: La boîte à musique, tome 1
Scénarios: Carbone
Dessins: Gijé
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Pour son huitième anniversaire, Nola, petite fille espiègle, reçoit de la part de son père Martin la boîte à musique de sa mère, Annah, récemment décédée. Cette boîte est un symbole pour la petite fille, mais très vite, la fillette croit voir des signes de vie à l’intérieur. Oui, elle ne rêve pas : quelqu’un lui fait signe et lui demande de l’aide. Dès lors, en suivant les instructions d’Andréa, la fille de la boîte à musique, Nola rapetisse, entre dans la boîte et découvre le monde de Pandorient, un monde incroyable… Le temps presse cependant, car Mathilda, la mère d’Andréa et de son frère Igor, est gravement malade… Que lui arrive-t-il ? Aurait-elle été empoisonnée ? L’eau serait-elle contaminée ? Rapidement, les soupçons se confirment. En urgence, les enfants vont s’occuper de Mathilda puis remonter la piste du pollueur sans vergogne… avant que Nola ne regagne sa vie dans son monde, aux côtés de son père.

Pour cette bande dessinée, ce sont évidemment les dessins qui m’ont poussée à l’emprunter. N’ayant pas lu la quatrième de couverture, j’ai découvert l’histoire au fil des pages et c’est bien agréable pour une fois de n’avoir aucune attente.

Nola reçoit pour ses 8 ans une boîte à musique ayant appartenu à feu sa mère. Le soir, en l’observant de plus près, elle voit bouger à travers le verre une fillette qui lui demande de l’aide. Après avoir suivi les indications données par Andrea, le personnage dans la boule, Nola se retrouve à Pandorient, un village fantastique peuplé de créatures aussi improbables les unes que les autres. Notre héroïne essaie de guérir au mieux de ses connaissances la maladie qui ronge la mère d’Andrea. Et si ces douleurs étaient provoquées par autre chose qu’une maladie.

Les dessins sont vraiment jolis, même si parfois inégaux, et s’harmonisent bien avec l’univers fantasy de cette bande-dessinée, on sent bien que l’illustrateur a travaillé dans l’animation. J’ai aimé me balader avec Nola dans Pandorient et rencontrer des personnages hauts en couleurs que ce soit le voisin grincheux Octopuss (c’est le nom que j’ai retenu, mais pas moyen de vérifier puisque j’ai rendu la BD) auquel je me suis attachée – et c’était loin d’être gagné quand le jeune Igor en a parlé la première fois pressentant que les apparences étaient trompeuses et ça n’a pas loupé – ou des personnages qui ne font qu’une courte apparition comme l’herboriste.

Je n’ai relevé qu’un point noir : l’intrigue est trop jeunesse et l’histoire trop gentille. En temps normal, ça ne me pose pas plus de soucis que cela, sauf qu’à plusieurs reprises, l’héroïne est mise en garde sur ce monde qui est dangereux… Sauf que là, si on exclut le fait que les trois héros se rient du danger et affrontent à eux seuls le super méchant final, je ne vois pas en quoi Pandorient est dangereux. Les avertissements sont un coup dans l’eau et ne servent à rien… à moins qu’ils annoncent la suite.

J’ai bien aimé cette lecture, mais ce n’était pas transcendant. J’ai d’ailleurs trouver un petit trailer fort sympathique en réalité augmentée, autant vous le partager :

Seuls, tome 04 : Les cairns rouges – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: Les cairns rouges
Saga: Seuls, tome 04
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureDans un pays dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller… Seuls.

Mon grand a reçu les tomes 4 et 5 de Seuls, du coup, j’en ai profité pour lire le quatrième.
Ça a fait du bien de replonger dans cette série.

A la fin du troisième, le groupe de Dodji a fui le camp du clan du requin, accompagné par certains de ces membres. Ils ont monté leur propre camp, ça a quand même des airs d’Alexandria dans Walking Dead avec la barrière d’entrée surveillée sans les zombies.
Certains sortent chercher de la nourriture, tandis que d’autres se la coulent douce. Lors d’une réunion du conseil, le maître des couteaux vient leur demander de l’aide. Il est sacrément amoché. En voulant l’aider, le groupe découvrent des cairns érigés à différents endroits par les agresseurs.
Dans ce tome, Dodji fait de mauvais choix qui mettent en danger les siens. Il finit par prendre du recul pour le bien de tous et laisse le leadership à Yvan.
Y a pas de grands mystères si ce n’est les cairns rouges. Que sont-ils réellement ? Qui les érigent ? Pourquoi sont-ils fabriqués ? Et quel est leur rôle ?

J’ai bien aimé ce quatrième tome, mais sans plus. Je pense qu’il sert principalement à introduire le cinquième, à moins qu’il ne fut nécessaire pour introduire le maître des couteaux dans le groupe. Le prochain me le dira.

Mistinguette, tome 1 : En quête d’amour – Grégory Tessier & Amandine

Titre: En quête d’amour
Saga: Mistinguette, tome 1
Scénario: Grégory Tessier
Dessin et couleur: Amandine
Éditeur: Miss Jungle
Nombre de pages: 53
Quatrième de couvertureSuite à un déménagement, Chloé – Mistinguette pour les intimes – va vivre sa rentrée en 4ème au sein d’un nouvel établissement.
Plutôt réservée et un brin gaffeuse, réussira-t-elle à devenir populaire en côtoyant les chipies les plus glamours du collège ? Parviendra-t-elle à se faire remarquer par le bel Alexandre ? Découvrez-le en suivant cette irrésistible quête du bonheur !

Bon, vu comme c’est parti, je pense que je vais profiter du mois de décembre pour liquider mes lectures BD en retard.
J’ai également pris ce premier tome de Mistinguette lors de l’événement 48h de la BD. Je dois bien avouer que s’il n’avait pas été à ce tarif, je ne l’aurais jamais pris en raison de la couverture qui ne me plaît pas du tout… tout ce rose ! Yargh ! Sans compter l’impression de fashion victim qui s’en dégage.
Quelque part, je ne suis pas tombée très loin en pensant ça : Chloé, surnommée Mistinguette par son papa, est en 4ème, et débarque dans une nouvelle ville donc dans un nouveau collège. Elle finit par se lier d’amitié avec trois garces : victimes de la mode, langues de vipère, superficielles, harceleuses… bref, elles sont juste à baffer.
Chloé prend un mauvais chemin et sa nature en souffre. Puis elle prend les choses en main et cela s’améliore.

Je n’ai pas particulièrement accroché au début, pourtant, plus j’avançais, plus j’appréciais cette lecture. Il y a même des moments où j’ai rigolé.
J’ai aimé les personnages, surtout le chat Cartoon, et pas du tout le trio maléfique.
Les dessins sont sympathiques.
Le récit est original : divisé en 3 trimestre… bref, 1 volume = 1 année scolaire.
J’ai bien aimé cette lecture ce qui est surprenant parce que c’était assez mal barré.

Bon, j’arrête là… j’avais prévu une chronique beaucoup plus longue : j’en ai écrit un bout cet après-midi et je devais terminer en début de soirée, mais j’ai passé ma soirée à prendre des nouvelles de mes proches, à suivre l’avancée de l’enquête.
L’attentat présumé de ce soir à Strasbourg m’a bouleversée et je suis incapable d’écrire… Donc je vais me coucher avec un médoc afin de faire passer la migraine qui prend de l’ampleur.
Bonne nuit.

Kaamelott, tome 1 : L’armée du nécromant – Alexandre Astier & Steven Dupré

Titre: L’armée du nécromant
Saga: Kaamelott, tome 1
Scénario: Alexandre Astier
Dessin: Steven Dupré
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureRetrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelot aux prises avec une terrible armée de morts vivants.
L’Armée Du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier volet d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré.

Cela fait un sacré bout de temps que je devais lire ce premier tome, depuis avril 2018 quand je me le suis procuré lors des 48h de la BD.
Dans les premières pages, j’ai eu un peu de mal à me faire à ce format parce que, même si on retrouve bien la plume d’Alexandre Astier, il manque les intonations des voix des héros. Mon esprit a rapidement compensé me permettant de prendre du plaisir à retrouver l’équipe de bras cassés du roi Arthur.

Des morts-vivants débarquent au compte-gouttes sur Kaamelott. Les sentinelles et Grüdü s’en chargent sans trop de mal. Mais quand ils arrivent en groupe, il est temps de remonter à la source et de chercher l’endroit d’où ils viennent.
Arthur décide de mener l’enquête, accompagné de Leodagan, Bohort, Lancelot et le père Blaise – le choix de ce dernier semble logique, rien de tel qu’un prêtre contre les morts-vivants… que tout fonctionne comme sur des roulettes, c’était impensable – heureusement pour le lecteur, parce que cela rend l’aventure tellement drôle.
En parallèle, Perceval et Karadoc convainquent Merlin de mener la même quête de leur côté.

J’ai difficilement accroché aux dessins, ils sont à la fois ressemblants aux personnages et en même temps différents – le plus réussi, c’est probablement Merlin. J’ai fini par m’y faire, mais ça a pris du temps.
J’ai retrouvé l’esprit de la série et c’était super agréable. Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome et j’ai également bien ri, pas autant qu’avec la série, mais quand même.
Donc j’ai hâte de découvrir les prochains tomes, mais il va falloir que je me les procure avant cela.

Kami, tome 1 : Omégama – Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier

Titre: Omégama
Saga: Kami, tome 1
Scénario & dessins: Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier
Éditeur: Jungle !
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture: Dans un monde fantastique où les divinités marchent aux côtés des hommes, Nura, une jeune prêtresse, tente de sauver le dieu Belsem d’une disparition certaine. Ensemble, ils partent à la rencontre du jeune souverain de Luchénia afin de trouver de l’aide. Cependant Nura se rend bien vite compte que ses intentions sont beaucoup plus obscures qu’elles le laissent paraître…

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la bibliothèque et j’avoue sans honte que c’est la couverture qui m’a convaincue de m’y essayer.
Je ne connaissais rien à l’histoire et je n’ai pas lu le résumé, mais avec un titre comme Kami, je me suis dit que cela parlait de dieux japonais (rappelons que Kami en japonais signifie dieu – ça signifie aussi papier, mais cette définition ne m’a même pas effleuré l’esprit). En définitive, ce n’est pas exactement cela, mais je ne suis pas tombée si loin : la bande-dessinée parle bien de dieu, mais ceux d’un monde imaginaire.
On découvre Nura, prêtresse du trois anciennes divinités. La jeune fille veille sur un vieux temple abandonné qui abrite trois anciennes divinités à deux doigts de disparaître, oubliées des hommes. Lorsqu’ils reçoivent une missive du palais ducal demandant de l’aide, elle s’y rend accompagnée de Belsem, le dieu le moins faible des trois.

Je suis contente de l’avoir emprunté. Non seulement les illustrations sont à la hauteur de la couverture, mais le scénario est intéressant : les apparences sont trompeuses, les dieux ne sont pas forcément les « maîtres »… rien n’est tout blanc ou tout noir.
Les couleurs s’harmonisent bien. Le character design de Nura m’a bien plu, le seul bémol c’est sa tenue qui dépareille avec celles des autres femmes : courte (en comparaison des autres) et fendue sur les côtés – cette différence peut s’expliquer du fait qu’elle est prêtresse, mais ça jure avec cet univers de type médiéval-fantastique, ça sonne incohérent.
L’univers semble sympathique, on en voit quand même pas suffisamment pour juger, quelques planches de-ci de-là. À la fin, on a quand même une carte du monde accompagnée de textes explicatifs ainsi qu’un lexique des dieux.

J’ai adoré cette lecture et ma fille également. On a toutes deux lu les deux tomes de cette bande-dessinée à la suite l’une de l’autre et ce fut un régal.