Seuls, tome 04 : Les cairns rouges – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: Les cairns rouges
Saga: Seuls, tome 04
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureDans un pays dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller… Seuls.

Mon grand a reçu les tomes 4 et 5 de Seuls, du coup, j’en ai profité pour lire le quatrième.
Ça a fait du bien de replonger dans cette série.

A la fin du troisième, le groupe de Dodji a fui le camp du clan du requin, accompagné par certains de ces membres. Ils ont monté leur propre camp, ça a quand même des airs d’Alexandria dans Walking Dead avec la barrière d’entrée surveillée sans les zombies.
Certains sortent chercher de la nourriture, tandis que d’autres se la coulent douce. Lors d’une réunion du conseil, le maître des couteaux vient leur demander de l’aide. Il est sacrément amoché. En voulant l’aider, le groupe découvrent des cairns érigés à différents endroits par les agresseurs.
Dans ce tome, Dodji fait de mauvais choix qui mettent en danger les siens. Il finit par prendre du recul pour le bien de tous et laisse le leadership à Yvan.
Y a pas de grands mystères si ce n’est les cairns rouges. Que sont-ils réellement ? Qui les érigent ? Pourquoi sont-ils fabriqués ? Et quel est leur rôle ?

J’ai bien aimé ce quatrième tome, mais sans plus. Je pense qu’il sert principalement à introduire le cinquième, à moins qu’il ne fut nécessaire pour introduire le maître des couteaux dans le groupe. Le prochain me le dira.

Mistinguette, tome 1 : En quête d’amour – Grégory Tessier & Amandine

Titre: En quête d’amour
Saga: Mistinguette, tome 1
Scénario: Grégory Tessier
Dessin et couleur: Amandine
Éditeur: Miss Jungle
Nombre de pages: 53
Quatrième de couvertureSuite à un déménagement, Chloé – Mistinguette pour les intimes – va vivre sa rentrée en 4ème au sein d’un nouvel établissement.
Plutôt réservée et un brin gaffeuse, réussira-t-elle à devenir populaire en côtoyant les chipies les plus glamours du collège ? Parviendra-t-elle à se faire remarquer par le bel Alexandre ? Découvrez-le en suivant cette irrésistible quête du bonheur !

Bon, vu comme c’est parti, je pense que je vais profiter du mois de décembre pour liquider mes lectures BD en retard.
J’ai également pris ce premier tome de Mistinguette lors de l’événement 48h de la BD. Je dois bien avouer que s’il n’avait pas été à ce tarif, je ne l’aurais jamais pris en raison de la couverture qui ne me plaît pas du tout… tout ce rose ! Yargh ! Sans compter l’impression de fashion victim qui s’en dégage.
Quelque part, je ne suis pas tombée très loin en pensant ça : Chloé, surnommée Mistinguette par son papa, est en 4ème, et débarque dans une nouvelle ville donc dans un nouveau collège. Elle finit par se lier d’amitié avec trois garces : victimes de la mode, langues de vipère, superficielles, harceleuses… bref, elles sont juste à baffer.
Chloé prend un mauvais chemin et sa nature en souffre. Puis elle prend les choses en main et cela s’améliore.

Je n’ai pas particulièrement accroché au début, pourtant, plus j’avançais, plus j’appréciais cette lecture. Il y a même des moments où j’ai rigolé.
J’ai aimé les personnages, surtout le chat Cartoon, et pas du tout le trio maléfique.
Les dessins sont sympathiques.
Le récit est original : divisé en 3 trimestre… bref, 1 volume = 1 année scolaire.
J’ai bien aimé cette lecture ce qui est surprenant parce que c’était assez mal barré.

Bon, j’arrête là… j’avais prévu une chronique beaucoup plus longue : j’en ai écrit un bout cet après-midi et je devais terminer en début de soirée, mais j’ai passé ma soirée à prendre des nouvelles de mes proches, à suivre l’avancée de l’enquête.
L’attentat présumé de ce soir à Strasbourg m’a bouleversée et je suis incapable d’écrire… Donc je vais me coucher avec un médoc afin de faire passer la migraine qui prend de l’ampleur.
Bonne nuit.

Kaamelott, tome 1 : L’armée du nécromant – Alexandre Astier & Steven Dupré

Titre: L’armée du nécromant
Saga: Kaamelott, tome 1
Scénario: Alexandre Astier
Dessin: Steven Dupré
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureRetrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelot aux prises avec une terrible armée de morts vivants.
L’Armée Du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier volet d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré.

Cela fait un sacré bout de temps que je devais lire ce premier tome, depuis avril 2018 quand je me le suis procuré lors des 48h de la BD.
Dans les premières pages, j’ai eu un peu de mal à me faire à ce format parce que, même si on retrouve bien la plume d’Alexandre Astier, il manque les intonations des voix des héros. Mon esprit a rapidement compensé me permettant de prendre du plaisir à retrouver l’équipe de bras cassés du roi Arthur.

Des morts-vivants débarquent au compte-gouttes sur Kaamelott. Les sentinelles et Grüdü s’en chargent sans trop de mal. Mais quand ils arrivent en groupe, il est temps de remonter à la source et de chercher l’endroit d’où ils viennent.
Arthur décide de mener l’enquête, accompagné de Leodagan, Bohort, Lancelot et le père Blaise – le choix de ce dernier semble logique, rien de tel qu’un prêtre contre les morts-vivants… que tout fonctionne comme sur des roulettes, c’était impensable – heureusement pour le lecteur, parce que cela rend l’aventure tellement drôle.
En parallèle, Perceval et Karadoc convainquent Merlin de mener la même quête de leur côté.

J’ai difficilement accroché aux dessins, ils sont à la fois ressemblants aux personnages et en même temps différents – le plus réussi, c’est probablement Merlin. J’ai fini par m’y faire, mais ça a pris du temps.
J’ai retrouvé l’esprit de la série et c’était super agréable. Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome et j’ai également bien ri, pas autant qu’avec la série, mais quand même.
Donc j’ai hâte de découvrir les prochains tomes, mais il va falloir que je me les procure avant cela.

Kami, tome 1 : Omégama – Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier

Titre: Omégama
Saga: Kami, tome 1
Scénario & dessins: Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier
Éditeur: Jungle !
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture: Dans un monde fantastique où les divinités marchent aux côtés des hommes, Nura, une jeune prêtresse, tente de sauver le dieu Belsem d’une disparition certaine. Ensemble, ils partent à la rencontre du jeune souverain de Luchénia afin de trouver de l’aide. Cependant Nura se rend bien vite compte que ses intentions sont beaucoup plus obscures qu’elles le laissent paraître…

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la bibliothèque et j’avoue sans honte que c’est la couverture qui m’a convaincue de m’y essayer.
Je ne connaissais rien à l’histoire et je n’ai pas lu le résumé, mais avec un titre comme Kami, je me suis dit que cela parlait de dieux japonais (rappelons que Kami en japonais signifie dieu – ça signifie aussi papier, mais cette définition ne m’a même pas effleuré l’esprit). En définitive, ce n’est pas exactement cela, mais je ne suis pas tombée si loin : la bande-dessinée parle bien de dieu, mais ceux d’un monde imaginaire.
On découvre Nura, prêtresse du trois anciennes divinités. La jeune fille veille sur un vieux temple abandonné qui abrite trois anciennes divinités à deux doigts de disparaître, oubliées des hommes. Lorsqu’ils reçoivent une missive du palais ducal demandant de l’aide, elle s’y rend accompagnée de Belsem, le dieu le moins faible des trois.

Je suis contente de l’avoir emprunté. Non seulement les illustrations sont à la hauteur de la couverture, mais le scénario est intéressant : les apparences sont trompeuses, les dieux ne sont pas forcément les « maîtres »… rien n’est tout blanc ou tout noir.
Les couleurs s’harmonisent bien. Le character design de Nura m’a bien plu, le seul bémol c’est sa tenue qui dépareille avec celles des autres femmes : courte (en comparaison des autres) et fendue sur les côtés – cette différence peut s’expliquer du fait qu’elle est prêtresse, mais ça jure avec cet univers de type médiéval-fantastique, ça sonne incohérent.
L’univers semble sympathique, on en voit quand même pas suffisamment pour juger, quelques planches de-ci de-là. À la fin, on a quand même une carte du monde accompagnée de textes explicatifs ainsi qu’un lexique des dieux.

J’ai adoré cette lecture et ma fille également. On a toutes deux lu les deux tomes de cette bande-dessinée à la suite l’une de l’autre et ce fut un régal.

Contes et légendes des Pays Celtes en bandes dessinées – Collectif

Titre: Contes et légendes des Pays Celtes en bandes dessinées
Auteur: Collectif
Éditeur: Petit à petit
Nombre de pages: 173
Quatrième de couvertureCe livre offre une merveilleuse découverte en image de la tradition celtique dans son sens le plus large, telle qu’enracinée dans la culture de la Bretagne, de l’Irlande, de l’Ecosse et du Pays de Galles à travers des contes populaires, des mythes, des épopées, des légendes… histoires drôles, tragiques, merveilleuses, effrayantes, ou simplement humaines. Les contes et légendes des pays celtes sont un véritable enchantement et une merveilleuse initiation à la mythologie celtique.

J’ai trouvé ce bouquin dans mon « tout à 2€ ». Je n’avais aucune idée de ce qu’il valait mais j’étais curieuse de découvrir les contes et légendes celtes et puis, la couverture m’a bien plu.

Cet ouvrage se divise en 12 contes écrit par 12 auteurs différents et tout autant d’illustrateurs. Avant chaque petite bande-dessinée, on a droit à une page explicative sur ce qui va suivre, cela permet de situer le récit dans le contexte mythologique.
Bran le navigateur :
Bran en a assez de la vie. Il se voit offrir la possibilité, par la reine des Bandish Morgann, de rejoindre le Tir Na Mbân.
Assez classique au niveau dessins, mais aussi de la trame du scénario, la chute m’a cependant bien plu.
Pwil et Rhianon :
Pwill rencontre Rhianon, en tombe amoureux et tous deux décident de fêter leurs épousailles, mais c’est sans compter Gwawl, ancien promis de la demoiselle.
Une bande-dessinée très courte. Le nom du héros n’est jamais écrit de la même façon (avec 2 l, un y au lieu du i) ce qui est plutôt perturbant. Les couleurs sont ternes, c’est dommage parce que les décors auraient mérité que ça pète un peu plus.
Les deux bossus :
Deux bossus vivent dans le même village. L’un est sympathique et se rit de lui-même, l’autre est grincheux et voleur. Le premier rencontre un soir des korrigans avec qui il danse. À la fin de la soirée, il leur rend service et se voit offrir une récompense. Le second bossu, en entendant toute l’histoire, décide de faire pareil.
Dans les dessins, les traits des personnages sont exagérés, mais cela convient bien au genre. J’ai adoré la chute qui m’a fait rire.
Thomas le rimeur :
Thomas est poète et coureur de jupon. Un soir, il rencontre une fée qui lui propose de vivre avec elle dans son royaume, et ce, pendant sept ans pas un jour de moins pas un jour de plus. Il accepte.
Un récit très court. Le character design des personnages est très épuré mais les décors sont jolis. J’ai aimé autant l’histoire que les illustrations.


Le roi des Leprechauns :
Le roi des Leprechauns décide de visiter le monde d’en haut. Lui et sa reine se font capturer par des humains. Ils sont sauvés par leur barde.
L’histoire est sympathique et m’a fait sourire.
L’avare, le vieux et le Korrigan :
Deux vieux se disputent. L’un est avare et estime ne rien posséder, l’autre est envieux et jalouse son compère. Quand un Korrigan intervient dans leur querelle pour leur jouer un tour à sa manière.
Dès le début, on sent que ça va merder mais je n’ai pas réussi à deviner comment. La chute était vraiment drôle.
La petite boite de sardines :
En gros, c’est l’histoire du poisson qui exauce les vœux si on le relâche, sauf que là, c’est une boîte de sardines. Le pêcheur a le tort de la ramener à la maison où sa femme exige toujours plus.
Une histoire plaisante et amusante que j’ai aimée malgré une fin prévisible.
La fée Selkie :
Selon la légende, les fées Selkie se transforment en phoque grâce à leur peau, mais si on la leur vole, elles sont condamnées à obéir à celui sui détient leur peau.
Une histoire que j’ai souvent lue. L’originalité tient au fait qu’il n’y a aucun dialogue. Le récit est parfaitement compréhensible, seuls trois textes expliquent la légende au début, au milieu et à la fin. J’ai aimé la redécouvrir.
Setanta et le chien de Culann :
Cette histoire nous conte comment le capricieux gamin Setenta est devenu en une soirée le héros de légende Cuchulainn.
Je connaissais vaguement l’existence de Cuchulainn grâce au jeu de rôle Les Trinités que je masterise, mais avant cela, j’en avais jamais entendu parler. J’ai été contente de découvrir sa légende. Par contre le personnage dans cette bd est très moche et quand il sourit, ça fait presque peur.
La fille du sabotier :
La fille du sabotier a trois prétendants. Le père de la jeune fille leur impose une épreuve : sera choisi celui qui prouvera son bon cœur et son désintéressement par le plus beau des cadeaux.
Je n’ai pas aimé les dessins. Il y a quelques originalité au niveau de l’histoire, pourtant je l’ai trouvée classique et prévisible.
La fontaine de Margatte :
Un jeune seigneur aide un lutin qui en retour veut lui offrir une pierre capable d’empêcher la fontaine de Margatte de déborder. Comme ça n’est jamais arrivé jusqu’à présent le jeune paon dédaigne son cadeau.
J’ai aimé les dessins dans le style Kuzco (disney).
La roche aux fées :
Des fées élisent domicile non loin d’une ville et des enfants disparaissent. Coïncidence ?
On l’ignore. Ce récit joue sur la rumeur et le contexte plus que sur les personnages. Je n’arrive pas à savoir si les dessins m’ont plu, par contre l’histoire m’a laissé indifférente.

Ce recueil de bande-dessinée s’est laissé lire, sans plus.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Sortilèges : Waddiwasi (3ème année) – Lire 3 BD en 24h – 30 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Enchanteur – Au détour de Brocéliande :
Nature / Légende / Nature Writing